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Ma Bio 259-1er trimestre 1995

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1er janvier 1995   IL NEIGE !!! Une neige abondante

Enelle est ici. Ce sont les vacances d'hiver

Lundi 2 janvier. Grande promenade dans les bois neigeux et sur mon territoire (voir les photos c-dessous)

Mercredi 4 janvier  Un reportage sur Colette (voir ci-dessous). Je suis frappé par une certaine ressemblance avec Nicole (dont la soeur s'appelle Colette)

Jeudi 5 janvier

On joue "Les Amants du Pont-Neuf" de Leo CARAX avec Juliette Binoche

Vendredi 6 janvier

Un reportage sur Françoise DOLTO qui en 1942 épouse un médecin russe, Boris Dolto. Ils ont trois enfants. Sa nurse l'emmenait au bordel où elle travaillait clandestinement

"Le  Nourrisson attend autant du langage que du lait". C'est ici que Dolto est une pionnière et rejoint Lacan

Samedi 7 janvier

Bref passage à Redu. J'achète "Le Bel été" de César Pavese suite à une émission de Bernard Rapp. Aussi "Le Naufragé" de Thomas Bernhard, un Klossowski et le "Je ne sais quoi.." de Yankélévitch

Dimanche 8 janvier   Retour d'Enelle. Il y a du verglas

Carlos Monzon se tue en voiture à 52 ans

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Lundi 9 janvier

Je fais un rêve avec PESSOA, jeune; Il vient voir mon territoire. Pessoa veut dire "personne"; Une tension terrible avec Céline qui empêche tout contact avec Pessoa (J'ai récemment acheté un Magazine littéraire sur cet auteur)

Pointage chômage

Enelle s'apprête à s'installer dans une petite fermette annexe chez Jacqueline Richard à La Courbeure. C'est à Bertrix à 25 Kms de  chez moi. Elle checrhe une place de prof dans la région mais ne la trouvera jamais

Les repères de l'animateur NAGUI dont on parle beaucoup

Jeudi 12 janvier  Enelle négocie son futur loyer à La Courbeure puis repasse par ici. Accord conclu verbalement

Je continue mon travail sur les Champignons

Un Bouillon de Culure sur Woody Allen  "La dernière femme dans laquelle je sois entré, c'est la statue de la Liberté" ou " Depuis que je suis devenu célèbre, il y a de plus en plus de joiles femmes qui me disent non !"

Monseigneur Gaillot destitué par le Pape de son épiscopat à Evreux

Samedi 14 janvier

Je sens de la fumée alors que je travaille sur mes champignons dans l'atelier. C'est le feu ouvert qui a débordé dans le coin de feu, bleu de fumée épaisse; Mon tapis est en train de brûler. C'est une bûche qui est tombée. Le hall et l'atelier sont tout bleus aussi. Je piétine le tapis. Je nettoie et remonte peindre

Une carte de ma Belle-soeur, dessinée au pastel par elle.(voir ci-dessous)

Dimanche 15 janvier..

Interminables pourparlers avec Ennelle. Des problèmes à n'en plus finir et rien n'avance

Heureusement le soir on diffuse "Le vol au-dessus d'un Nid de Coucou" de Milos Forman (voir ci-dessous)

Lundi 16 janvier. Reçois une belle carte d'Anne-Julie, la fille de Nicole qui veut me remercier de lui avoir recopié sur K7 les émissions sur NIRVANA. Une photo d'Erhard Pansegrau

Vendredi 20 janvier

Enelle viendrait s'installer à Bertrix le 1er août???

Dimanche 22 janvier. Début des crues. Mon ruisseau au bord du débordement

Une émissipn sur Aragon réalisée par Guy Béart mais c'est une rediffusion d'une émission de 1966, tenue en présence d'Aragon et d'Elsa Triolet. Très beau !!

Une autre émission sur "Le Canard enchaîné"

Mardi 24 janvier. Les eaux montent de plus en plus

Un spécial Louis Malle au Cercle de Minuit

Mercredi 25 janvier  Une autré émission sur Sacha Guitry

"Napoleon est né dans une île-a voulu toute sa vie prendre une île (l'Angleterre), s'est retiré danns une île (Elbe) et est mort dans une île (Sainte-Hélène)

Jeudi 26 janvier

C'est la bataille avec le ruisseau car c'est le sommet des crues; Même un pont a été emporté. Je retire des planches des barrages et suis donc dans l'eau torrentueuse au mois de janvier. Dinant est sous eau. Voici mon ruisseau ces jours derniers (voir photos) mais c'est bien pire aujourd'hui

Vendredi 27 janvier...Ouf les eaux ont nettement baissé. Mais je vais devoir refaire tous les barrages. Je vais donc acheter des cuissardes à Libramont

Mort de Jean Tardieu

Réunion de commission à Florenville; La troisième du CACLB. Un projet d'expo de gravures pour les 10 ans du CACLB qui ne m'arrange pas du tout. Je ne suis pas graveur. Tous les membres du conseil s'inscrivent sauf moi

Une émission sur George DELERUE (Compositeur de Musique de film)

Samedi 28 janvier

A nouveau les crues. Vais tout de même à Redu mais à deux doigts de rester bloqué à Poix St Hubert par la route envahie par la Lhomme. Librairie La Manne. Pierre Dailly en complète méforme. J'achète:" Les Diables bleus" de Louis Nucera," La Mer aux arbres morts" de Nakagami," Le Pavillon d'Or" de Mishima, "Aline" de Ramuz, "Sentiments limitrophes" d'Alfred Perlès...aussi Cioran, Sciascia, Pascal Lainé," Le Journal "d'André Gide; Max Gallo, René Fallet, François Jacqmin; "Anicet" d'Aragon," Fin de sIècle" de Jean Hedern Hallier et" Une rumeur d'éléphant" d'Alain Gerber

Dimanche 29 janvier

Un bref passage chez les Gaillet à Villets-dvt-Orval car l'ambiance n'y est pas

Lundi 31 janvier  Les inondations continuent. Ce sont maintenant les murs du ruisseau qui s'écroulent

Ma Bio 259-1er trimestre 1995
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Jeudi 2 février

Je visionne Marguerite Yourcenar. Sa mère s'appelle Fernande de CRAYENCOUR (YOURCENAR en est l'anagramme). Famille belge mais habitant la demeure familiale dans le Nord de la France au Mont Noir. Marguerite naît le 8 juin 1903 et sa mère meurt 10 jours après sa naissance. Le père, Michel devient veuf pour la 2e fois en 4 ans. Il joue dans les casinos. Elle obtient le Femina en 1968 avec "L'Oeuvre au Noir"

De Rezvani je commmence "Les Années Lula"

Je reconstruis tous les ponts, dans l'eau avec mes cuissardes

Je suis invité par ART PROM, à faire partie d'une "foire aux artistes. SI je suis sélectionné par un jury dont fait partie ia pénible Fabienne Dumont (Musée d'art contemporain à Bruxelles) que je connais, encore une fonctionnaire politique planquée, j'aurai le droit d'exposer 5 oeuvres dans un BOX. Il me suffira de verser 625 euros de frais de participation dont 250, tout de suite-avant la sélection. L'expo aura lieu à Malines. Deux-cents artistes seront sélectionnés x 625 euros, faites le compte, plus tous les non-sélectionnés qui auront versé 250 euros pour rien. Ce'st du Rackett pur et simple. J'ai bien fait de quitter ces sordides milieux de la peinture

Vendredi 3 février

Je revois ma truite géante, péchée l'an dernier et remise à l'eau, après mesurage, 43 cms

Un reportage sur Laurent Terzieff qui a toute mon estime (voir ci-dessous)

Un reportage  sur Attila et ses Huns

 

Samedi 4 Un reportage dur le Professeur Jean BERNARD, un des plus éminents spécialistes du sang du monde

 

Mardi 7 février

Une carte de Morzine de Valérie, Stephane et Renaud. J'y ai séjourné en 1945

Un reportage sur REVERZY; Aussi médecin. Ecrit "Le Passage"

Diffusion de METROPOLIS, le film de Fritz LANG,, tourné en 1926

Je descends 8 caisses de Champignons peints dans mon living. Des Polypores et des Ganodermes (voir ci-dessous mes champignons, acrylisés et peints à l'huile. Ils sont toujours intacts en 2007

Mercredi 8 février

Diffusion à la Télé, par Bernard Rapp d'un reportage sur Antoine Blondin, né en 1922. En 1959, publie "Un Singe en Hiver". De lui! "Les penseurs nocifs sont des noceurs pensifs". Son anagramme "Benoît l'anodin"

Vendredi 10 février

Un reportage sur Pierre BOULEZ, le Pape de la Musique Moderne

Enthousiasmé par "Les années Lula " de Rezvani

Un reportage de Richard OLIVIER, ce cinéaste belge qui deviendra mon ami, des années plus tard. Un ex de Strip Tease. Film remarquable. Marchienne de Vie, plusieurs fois censuré

Dimanche 12

Une fondue bourguignonne avec Enelle, Stephane, Valérie, Renaud et un gag. Stephane veut montrer à Renaud comment on pique sa fourchette à fondue dans la viande. Il pique, la fourchette bascule et le morceau de viande est projeté dans une vitrine murale qui se trouve derrière nous et reste accrochée à la vitre. Ensuite le morceau de viande se détache et tombe dans le pot de fleurs qui est juste en-dessous

Lundi 13 février

Un reportage sur Constant PERMEKE, peintre belge, né à Anvers en 1886. Comme d'habitude je note tout le reportage dans mon journal. Plusieurs pages. Un peintre que j'adore

On joue aussi Cria Cuervos de Carlos Saura et un reportage sur Sean PENN

Mardi 14 février

A ARTE un Thema sur Yehudi Menuhin

Orchidée vient du grec ORXIS qui veut dire Testicules

Annonce d'une exposition d'Eric Neuberg à Bastogne (voir ci-dessous)

Ma Bio 259-1er trimestre 1995
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Mercredi 15 février

Un reportage dur la maladie d'Alzheimer(voir ci-dessous) et un autre ce 16 février sur le bombardement de Brest en février 1945

Jeudi 16 février

Révélation sur Wodek M.de l"Atelier 340. Source sûre. Ce gentil organisteur d'expos avec lequel je suis en conflit ouvert, touche  près de 40.000 euros de subsides de fonctionnement par an.(nous sommes en 1995) Il prend 50% sur les ventes . En outre, il fait partie de la commission d'achat du Ministère et s'il parvient à faire acheter par l'Etat un de ses poulains, il prend aussi 50% sur cet achat, ce qui est tout à fait illégal mais on n'a pas de preuve formelle. Si bien que la commisssion refuse d'acquérir tout ce qui est présenté par Wodek, pour éviter qu'il ne se sucre au passage. Une fois de plus les milieux de l'art. Et j'en passe. C'est exactement ce que j'ai déjà vécu dans les années septante avec Michel De Paepe, Directeur du Centre Dramatique ardennais. C'est tout simplement répugnant mais le feuilleton n'est pas terminé. Un peu de patience

Peu de temps après je discute avec mon meilleur ami peintre. Il me dit que Wodek a présenté une de ses oeuvres à la Commission, étant entendu que si elle passait, cet ami lui reverserait 50% et il accepte. Et son oeuvre est refusée. J'ai donc la preuve formelle que j'attendais mais cet ami ne veut pas que j'en parle

Reportage sur Raymond QUENEAU

Vendredi 17 février

Vernissage d'Eric NEUBERG à Bastogne et rencontre de toute la famille(voir photo)

Jeanne CALMANT va avoir 120 ans

Lundi 20 février

On diffuse "L'Empire des Sens" d'OSHIMA

Mardi 21 février

Enelle va discuter de son futur bail à Bertrix. Elle me dessinne le plan de sa future fermette(voir ci-dessous) située le long d'un ruisseau

Mercredi 22

Un reportage sur Jean GENET à "Un siècle d'Ecrivains " de Bernard RAPP (voir ci-dessous)

Vendredi 24 février

Un reportage sur les années CARLOS(Le terroriste-1975-Vienne-Prise en ôtage des Ministres de l'OPEP), alias Illich Ramirez Sanchez (voir article ci-dessous)

Samedi 25 février

Avec Enelle à La Courbeure. Visite des lieux. Photo sommaire ci-dessous

Le soir un reportage sur Che GUEVARA

Ci-dessous un plan de La Courbeure

Olivier, le fils d'Enelle a disparu depuis plusieurs jours

Je pèse 77 Kgs, quelle horreur !!!!

Un reportage sur l'Algérie à GEOPOLIS de Claude Sérillon

Lundi 27 février

Je visonne Grand'Rue de BARDEM (1956) Je l'avais vu jadis de même que "Le Cycliste"

Mardi 28 février

Aucune nouvelle du fameux Ziq de Francfort, Ziq von Zigezar, rencontré lors d'un vernissage du 340 le 16 octobre 1993 et qui me branche sur un projet, après avoir vu des photos de mon territoire que j'avais avec moi. Suite à cet échange, je téléphone  à Wodek pour le lui raconter. Celui-ci est d'une froideur totale et ne dit pas un mot, alors que Ziq est toujours en séjour chez lui, apprendrais-je par la suite et s'apprête à venir de Bruxelles visiter mon territoire et en effet, il vient à Moircy les 24 et 25 octobre 1993 avec son amie Valérie Pasdeloup , me présentant ce projet comme acquis, en présence d'Annie G, qui est donc témoin et n'en revient pas de cette magnifique proposition. Un projet d'installation de totems dans la ceinture verte de Francfort, projet qui serait patronné par l'Echevin de la culture, l'écolo Daniel Cohn-Bendit. Projet tellement acquis que Valérie Pasdeloup me retéléphonera pour me demander si je suis content. Evidemment.. et j'annonce la nouvelle à Jean-Pierre Ransonnet

Et le 5 décembre 1993, Ziq vient m'annoncer avec sa compagne Valérie, que le projet de Francfort risquait de poser des problèmes. Il fait même sortir son amie du coin de feu pour me parler en tête à tête. Or la soirée de la veille, c'était son anniversaire, il l'a passée chez Wodek M. qu'il revoit pour la première fois depuis le 24 octobre Curieuse coïncidence. !!!

Ziq, qui ne peut me dire ce qu'il se passe exactement, change de sujet et me propose alors de me faire acheter 5 bambous par un ami allemand et me dit aussi que de toutes façons, je viendrai passer quelques jours à Francfort, comme s'il m'offrait une espèce de compensation. Et c'est le 6 février 1994, après une foule de rappels téléphoniques et écrits que Valérie me téléphone que Ziq risque d'être  mis sur une voie de garage. Il serait convoqué le 8 février par la société responsable de la ceinture verte et le projet de l'installation de mes totems dans la ceinture verte risque d' être refusé.Dans les jours qui suivent j'écris à Ziq plusieurs fois et n'obtiens aucune réponse. Maintenant je veux savoir et j'envoie des messages téléphoniques à Valérie Pasdeloup qui ne me retéléphone pas, ce qui renforce encore mes soupçons

Et je suis toujours sans nouvelles à ce jour...

Un portrait de Pierre Matisse, le fils du célèbre peintre, grand collectionneur, mort en 1989. Passionnnant et relaté en détails dans mon journal manuscrit, pages 13221 et suivantes

Un article sur Peter Brook à propos de Tchekov (voir ci-dessous)

Ma Bio 259-1er trimestre 1995
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Mercredi 1er mars 1995

A propos de Pierre Matisse qui transporte de l'or pour Miro, or dissimulé dans un tube de dentifrice. A la frontière espagnole, il est fouillé par un douanier qui le frappera au ventre, en disant "On sait comment faire parler les gens".. Sur ce le tube est expulsé et Pierre ira en prison

En 1947, première exposition de Dubuffet chez Pierre Matisse, qui y intéresse beaucoup de collectionneurs américains. Puis brouille avec Dibuffet qui trouve que Matisse aurait dû vendre d'avantage. Pierre Matisse a aussi beaucoup poussé Riopelle et Zao Wou KI

Un reportage chez Rapp sur Max JACOB,né en 1876 à Qimper, peintre avant d'être écrivain. Ebloui par Picasso. Amitié passionée. Ils habitent ensemble au Boulevard Voltaire. Jacob est fou de musique, de fêtes foraines, de cirques. Il peint des gouaches. En 1907 il assiste à la naissance du Cubisme. Se convertit en 1909 suite à une apparition. Réformé en 1914. Rencontre de Radiguet. A 39 ans est baptisé sous le prénom de Cyprien. Picasso est son parrain. Publie" Le Cornet à Dés". Ami avec Leiris; André et Clara Malraux. Rencontre Maurice Sachs à 50 ans, puis Artaud. Arrêté par la Milice le 24-2-1944, il est emprisonné à Drancy. Picasso ne fait rien mais Cocteau intervient. Il ne sera pas déporté car il est mi-juif, mi-arien mais il est malade et meurt le 5 mars. Son ami Maurice Sachs l'a trahi. Sachs est un juif collabo engagé par la Gestapo en fin de guerre. Un ignoble bonhomme...

Je laisse un message à Valérie Pasdeloup "Je pense que vous m'avez menti et que Wodek m'a fait une saloperie. Nous sommes un certain nombre à savoir qu'il fait des saloperies. Si ce n'est pas vrai, retéléphonez-moi au plus vite"

Aucune réaction

Vendredi 3 mars

Un reportage sur les goulags en Union soviétique. Dans ce pays, l'extermination à la Nazi, à savoir les camions gazés, existait depuis 1937. Voir l'article ci-dessous

Je commence Jenny Marx de Françoise Giroud. Jenny von Westphalen (1814-1881), épouse de Karl Marx. Mariés en 1843 et s'installant à Paris, rue Vaneau (et non Vancau)

De Simenon dont j'ai enregistré une cassette video "Je préfère être détesté pour ce que je suis vraiment qu'être aimé pour ce que je ne suis pas", lors d'une interview par Bernard Pivot

Dimanche 5 mars

Une soirée chez Andrée Verbeke, mal en point et long échange passionné avec Eric Neuberg

Il neige

Aucune nouvelle de Valérie Pasdeloup

Mardi 7 mars

Gros malaise avec les Redant, amis de Nicole. Paul ne m'aime pas. Les choses trainent en ce qui concerne la location de la fermette, rien n'est clair et rien n'avance

Un reportage sur la cinéaste allemande Leni Riefenstahl, propagandiste du régime nazi (voir ci-dessous)

Mercredi 8 mars

Je suis de plus en plus marqué par l'affaire du 340. Silence total d'Alain Schmitz  qui a reçu le double de ma lettre, envoyée à Wodek, alors qu'avant, Alain téléphonait chaque semaine. Mais Alain me téléphone finalement et je lui dis tout ce que j'ai sur le coeur. Pas du tout étonné en ce qui concerne Wodek, il sait qui il est. Il me propose des portes ouvertes pour cet été et de participer à une expo collective à Virton. J'ai Anne-Marie ensuite qui confirme mon analyse. Rien n'est accordé aux auto-didactes comme moi. Il faut être professeur d'art. Je réalise qu'Alain ne lui a pas montré le double de ma lettre à Wodek. Etrange car j'avais insisté pour qu'il le fasse

Je constitue un dossier pour les futures Portes Ouvertes et l'envoie à Alain Schmitz

J'envoie aussi un dossier à Christian Bussy dont le vrai nom est BUYSE (Télévision. Il m'a interviewé en 1980 au Cirque Divers)

Jeudi 9 mars

Je plaide la cause d'Eric Neuberg devant Alain Schmitz et parviens à le faire inclure dans la future expo de Virton

Je lis "Rumeur d'éléphant" d'Alain Gerber

Visite de Pascale Ravet dans l'après-midi

Samedi 11 mars

Enelle est ici. Grosse discussion sur notre éventuel avenir

Je lui fais visionner une K7 sur CHRIST0 (Le Pont Neuf emballé), manière de lui montrer ce que peut être un couple d'artistes et également toutes les putineries du monde de l'art et de la politique

Dimanche 12 au soleil. Pic Nique, puis on se tape un reportage de Bussy "Arts en liberté" et un autre sur Donald JUDD, puis elle part. Elle aura été totalement absente par rapport à Francfort et à Wodek. Elle a aussi l'obsession de se rendre à de multiples vernissages, plustôt que d'aller voir les expos en dehors de ces réunions mondaines. Pour le reste rien n'avance mais elle part très émue et on ne s'est pas disputé. Mais je n'admettrai plus de "reculs", de marches arrière avec elle

Je poste une lettre rapide à Wodek, que voici

Wodek

Pas de réponse à ma lettre ? OK!

J'ai appris des choses stupéfiantes sur ton compte. Que tu avais "oublié" de parler de tes subsides de fonctionnement dans ton manifeste, que tu avais des dettes vis à vis de tes amis, que tu te "sucrais" sur le dos des artistes à la Commission d'achat et puis le bouquet "C'est toi qui m'as saboté pour Francfort, qui a tout foutu en l'air en faisant pression sur ZIQ! C'est dégueulasse !

Tu es un magouilleur, un homme de pognon, un lâche par dessus le marché

Compte sur moi pour que cela se sache partout. J'ai des relations dans tous les milieux et au plus haut niveau

Pauvre type !!!

VANCAU

PS Rira bien qui rira le dernier

Tu es plein d'illusions. Tu n'as plus d'amis. Je n'ai entendu que des échos défavorables à ton sujet. D'ailleurs il suffit de voir le vide aurour de toi. Tout le monde a compris!!!

Je visionne le dernier film de Fred ZINNEMAN (voir ci-dessous)

Mes grenouilles ont pondu et c'est la Java (voir photos)

Je place mes tampons-encreurs (d'Ippa) dand le hall

Anne-Marie Klenes me téléphone qu'elle viendra jeudi

Mercredi 15 mars

Rêve avec Danielle. Elle me fuit dans une maison pleine de monde. Poursuite infernale mais sa mère surgit et s'interpose

Wodek au répondeur. Il me demande de retéléphoner. Je sens qu'il panique? Il lui aura fallu trois lettres pour qu'il me fasse signe. Les deux précédentes dataient des 14-5 et 29-6 1994. Je vais le laisser mijoter dans son jus

Une émission de Bernard Rapp sur Valéry LARBAUD, né en 1881 à Vichy. Publie "Les poésies de A.O Barnabooth" ce qui lui vaudra l'amitié de Gide. Ensuite ce sera" Fermina Marquez" en 1911

En 1935 il est paralysé et privé de parole. Il le restera 22 ans et mourra en 1957

Jeudi 16 mars

Visite d'Anne-Marie Klenes en même temps que des appels silencieux au téléphone. Le 3e appel est sonore. C'est Wodek ! Je ne lui réponds pas. Anne-Marie est témoin. Il est trop tard

Longue discussion avec Anne-Marie sur l'Eau et les différences entre nos deux oeuvres. . Elle est Capricorne. Elle voudrait mêler la musique à ses sculptures de schiste. Son frère est musicien

Samedi 18 mars

Et voici que le journal "Le Vif-L'Express publie un article sur mon "ami" Wodek. Quelle coÏncidence!!!! (voir ci-dessous)

 

Ma Bio 259-1er trimestre 1995
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Dimanche 19 mars,

Je photographie un Geai perché sur un de mes totems. Hélas je n'ai pas mon télé-objectif. Cette fusion Nature-Culture me concerne très fort. Nous sommes loin des Musées et des Galeries d'art (voit photo ci-dessous)

D'Enelle, j'entends au téléphone "De toutes façons, si cela n'avait pas été  entre nous, je serais tout de même allée à Bertrix". C'est bien là qu'est le problème en effet

Mardi 21 mars

Sur Arte, portrait d'artiste sur Max ERNST. Superbe !. Voir ci-dessous

Je peins une pierre pour Anne-Marie K.

Mercredi 22 mars

Enelle est à Visé chez Franciane. Il fait plein soleil.En revenant elle se trompera de route et prendra celle des Ardennes .Beau lapsus

C'est l'anniversaire de Stephane Poncin

Le soir on diffuse "La Nuit américaine" de Truffaut (voir article ci-dessous) Une nuit américaine, au cinéma c'est quand on filme une scène de nuit en plein jour, avec un filtre

Le projet d'Alain Schmitz est d'ouvrir Moircy au public comme il l'a fait pour Jamoigne, Orval et Montmédy. Pourquoi pas, puisque en plus, je ne désire plus exposer à l'extérieur

Jeudi 23 mars

Plusieurs diffusions à la Télé. "Les enchaînés d'Hitchcock" avec Ingrid Bergman et Cary Grant et Gilda de Charles Vidor avec Rita Hayworth

Samedi 25 mars

Au boulot avec Enelle dans sa fermette à La Courbeure. On détapisse 2 chambres etre 10 et 18 heures. Mais le contrat de bail n'est toujours pas signé. Je lui ai proposé d'aller travailler dans sa maison pendant la semaine puisque je ne suis qu'à 25 kms mais encore faudrait-il que ses proprios me laissent rentrer. Bref toujours le même flou perpétuel avec elle...

Lundi 27 mars

Une soirée James Stewart et un reportage sur la grotte Cosquer à Cassis, découverte en 1985 par Henri Cosquer

Les grenouilles de plus belle  (voir docus ci-dessous)

Je réécris à Wodek à propos de l'Affaire ZIQ dont je n'ai toujours aucune nouvelle. Je donne des précisions. Il ne répondra jamais. Qui ne dit mot consent !!!!

Mardi 28 mars

Eric Neuberg ici. Très bon dialogue. Il neige

Enelle à nouveau dans les problèmes avec l'amie de son fils Olivier, Fabienne

Mercredi 29

Un reportage sur Jean GIONO né en 1895 à Lurs (voir ci-dessous)

Il y est question aussi de Pierre MAGNAN

Jeudi 30 mars

Je visionne "Reflets dans un oeil d'or" de John Huston avc Brando et Taylor d'après le roman de Carson Mc Cullers

Et aussi "La 67ème Cérémonie des Oscars"

(Voir ci-dessous)

Je visionne un docu sur Eugène Isaye né en 1858. Il a fait ses études à Liège. Se perfectionne avec Henri Vieuxtemps. Se marie en 1886 et s'installe à Bruxelles. Van Gogh y arrive aussi ainsi que Delville et Van Rijsselberg. Ils vont tous au Cercle des Vingt, mouvement d'avant-garde. Guillaume Lekeu les y rejoint. Après les concerts on fait la fête dans les salons de Vandevelde . Il y a aussi César Franck et Gabriel Fauré

Isaye termine "Le Poème élégiaque"  en 1893 et écrira 6 sonates pour violon seul. Lui et sa femme font bâtir leur hôtel particulier dans le quartier Horta. Une tournée aux USA en 1895. Un triomphe. Une maison de campagne à Godinne

Vendredi 31 mars

Le 21 février, Enelle est allée discuter de son bail chez les Redant. Cela a duré tout l'après-midi. Cinq semaines plus tard ce bail n'est toujours pas signé. Aucune nouvelle non plus sur ma proposition d'aller travailler dans sa fermette pendant la semaine. Toutes ces léthargies m'énervent infiniment...

Réunion du Conseil culturel du CACLB (Centre d'art contemporain du Luxembourg belge) à Florenville. Je propose Neuberg pour l'expo de Virton et Alain accepte

Le matin Alain Schmitz m'a invité à souper chez lui à Prouvy mais j'avais déjà accepté les Gaillet à Villers-dvt-Orval. Patrice Gaillet est aussi au Conseil Culturel. Chez Gaillet, Mady m'apprend que son père était fossoyeur. D'où sa vision à l'époque de la mise en terre de mes totems par les ouvriers à Rossignol. C'est ainsi que je l'ai connue mais elle avait déjà vu mon expo de 1988 à Rossignol

Je quitte vers 1h15, dans le brouillard et suis à Moircy à 2h20

Ma Bio 259-1er trimestre 1995
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Ma Bio 259-1er trimestre 1995
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Ma Bio 259-1er trimestre 1995

Hallucinant, au moment où je publie cet article, ce 29 novembre 2014, je découvre ceci sur Internet. Il y aurait donc une justice????

 

L'Atelier 340 Muzeum menacé de disparition

Alors qu'il tient fièrement debout depuis 32 ans, l'Atelier 340 Muzeum de Jette est menacé de dissolution. Son président-concierge, Wodek Majewski, ne compte pas se laisser faire et lance une pétition.

Il est des lieux tellement atypiques, provocants ou absurdes qu'ils méritent le détour sans poser de questions, et l'Atelier 340 en fai(sai)t partie. Au présent ou à l'imparfait, c'est encore incertain: "La Communauté française pousse à notre dissolution. Tout notre acquis, 32 ans de travail, doit être mis à la poubelle", se lamente le président-concierge. Wodek, c'est un peu la folie des grandeurs: en 32 ans, son rendez-vous de Jette a multiplié les initiatives. Jette-sur-mer, expositions trans-genres, travail de rue, d'édition et socioculturel, et sans doute certains projets parmi les plus spectaculaires de Bruxelles... mais aussi beaucoup de projets "en attente" depuis longtemps.

Ces projets inaboutis, ainsi que la gestion financière hasardeuse de l'Atelier 340, ne plaisent pas à tout le monde. Le PS Merry Hermanus, qui "n'a pas voulu payer un ticket d'entrée en 84, s'obstine depuis à nous démolir", continue le gérant polonais. Hermanus s'esquinte d'ailleurs sur son blog à énumérer les règles non respectées par le président-concierge et son ASBL. Si, effectivement, la santé financière de l'Atelier 340 est loin d'être exemplaire et que l'ex-échevin de Jette a des arguments à revendre en sa défaveur, on se demande si un tel acharnement a bien lieu d'être. "J'ai l'air d'un chien affamé bien maigre auquel on donne un coup de pied pour qu'il s'en aille", explique Wodek Majewski.

 

Encore un cadeau à l’Atelier 340 … Encore un !!!

J’ai déjà évoqué les 30.000 euros « offerts » à l’Atelier 340.

J’ai déjà évoqué les 7.500 euros offerts récemment.

Mais, analysant les Collèges, je découvre qu’en plus, l’Atelier 340 a reçu, pour organiser la fameuse exposition sur les porte-plumes, un « petit » montant de 2.880 euros, et, tenez-vous bien, 750 euros « pour les frais occasionnés à l’occasion du vernissage (boissons) » (Sic) !!!

Formidable non ?

Quand on sait qu’il y avait 14 personnes au vernissage, si elles ont bu pour 750 euros, elles devaient se trouver dans un état extrêmement particulier et, manifestement, ont dû confondre les porte-plumes, thème de l’exposition, avec… des manches à balai !

Mais pourquoi faire tant d’histoire lorsqu’il s’agit bien sûr de l’argent des Jettois qui ont vu augmenter leurs impôts de 10%.

Maintenant, ils savent pourquoi.

Ceci se passe évidemment de tout autre commentaire !

merry_hermanus@yahoo.com

Suivez le PS de Jette sur Facebook et cliquez J’Aime pour devenir fan

 

Nouveau cadeau à l’Atelier 340 avec l’argent des Jettois.

Le Collège, sous la présidence de Doyen-Pinocchio, a fait un nouveau cadeau à son copain (vous savez, celui qui, depuis douze ans, ne paye pas ses taxes) de l’Atelier 340 !

Une paille !

Un petit rien du tout !

Surtout qu’il ne coûte rien quand il s’agit de l’argent des Jettois qui, comme vous le savez, ont été plongés, par cette Majorité, dans un véritable enfer fiscal.

Il n’y a que Doyen-Pinocchio qui, apparemment, ne s’aperçoit pas que certains retraités doivent payer plus d’impôt cadastral que le montant de la pension qui leur est versée !

Mais il est quand même comique de lire les considérants qui tentent, avec une hypocrisie consommée, de justifier ce subside.

Je vous invite à les lire très attentivement, et vous rirez… jaune en sachant que depuis douze ans, cette ASBL viole la Convention qui la lie à la commune. Sur aucun des points, elle n’est respectée. Sans bien sûr que Doyen-Pinocchio ou son poisson pilote, l’inquiétant échevin Leroy, n’y trouvent à redire.

C’est sans doute avec cet argent, l’argent des Jettois, qu’a été organisée l’étonnante exposition sur la fresque, vous vous rappelez, la fresque qui a coûté 154.000 euros TVA comprise ?

L’Atelier 340 a donc organisé une exposition sur « les porte-plumes » !!!

Allez, devinez ! Combien y avait-il de participant à l’inauguration ?

Celui qui aura deviné aura gagné… un porte-plume bien sûr.

Et bien, il y avait en tout et pour tout … 14 personnes !!!!

Voilà de quelle façon, avec un cynisme et un mépris absolus, on continue à alimenter une ASBL qui, par deux fois, a fait l’objet  d’une décision de justice visant à la dissoudre.

Une ASBL dont le rapport d’audit affirment qu’elle a 1.083.000 euros de dettes.

Une ASBL qui a été attaquée en justice à de nombreuses reprises par ses propres employés … qui n’étaient pas payés !

Une ASBL qui, par ailleurs, a été autorisée, comme au Moyen-Age, à payer deux années de loyer en nature !

Le Ministère de la Communauté française et la COCOF ont supprimé tous leurs subsides étant donné la gestion catastrophique de l’Atelier 340.

Etc…

Mais attention, une mère de famille qui a 50 euros de retard pour le payement de garderies ou de repas de ses enfants sera, elle, envoyée devant les Tribunaux !!!

Voilà comment cela se passe à Jette sous le règne de Doyen-Pinocchio.

merry_hermanus@yahoo.comEn avril, nouveau cadeau à la « danseuse » particulière de Doyen et Leroy : l’Atelier 340 !    Un petit 30.000 euros ! Une paille ! Rien !

Comme on le sait, cette curieuse ASBL qui ne respecte pas, depuis onze ans, ses obligations à l’égard de la commune, qui ne paye pas ses impôts, qui a pour 1.080.000 euros de dettes, etc, reçoit donc 30.000 euros dans le cadre, accrochez-vous, de la « Promotion de la diversification de l’offre culturelle sur la commune de Jette » !!!

Magnifique non !

Fantastique !!! Il fallait vraiment l’inventer lorsqu’on sait ce que fait réellement l’Atelier 340 !!!

Malheureusement, les gens qui sont en recherche d’emploi, ceux qui connaissent d’énormes difficultés sociales n’ont pas cette chance. Pour eux, pas de « diversification de l’offre culturelle » !!!

En juin, le bien nommé échevin Leroy fait un cadeau : 7.500 euros de subsides à une ASBL dont l’objectif…accrochez-vous, a pour vocation la volonté de réunir des personnes de tous horizons et de toutes cultures en favorisant des échanges interculturels multilingues !!!

Magnifique non !  Fallait le trouver !  Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites…

Mais de toute façon, c’est l’argent du cochon de contribuable jettois, donc… on s’en fout !!!

Un petit cadeau par-ci, un petit cadeau par là, cela pourra toujours aider lors d’une élection particulièrement indécise.ATELIER 340 : C’est là où ça devient le plus comique car, là, Doyen-Pinocchio ne donne aucune explication sur l’Atelier 340 et le fait que cette Institution, depuis 11 ans, n’exécute pas sa Convention avec la commune (plus ou moins 450.000 euros d’impôts non payés) !

Si on en veut…il faut prendre rendez-vous avec lui !!!

Comique non ?

Ce serait pourtant intéressant d’entendre ses explications, et qu’il nous explique comment il se fait que l’Atelier 340 a payé deux années de loyer… en nature, et qu’il n’a pas payé ses taxes sur les immeubles et chantiers à l’abandon.

* * * * *-     Est-ce pour offrir à l’Atelier 340 de nouveaux subsides alors que, par deux fois, cette ASBL a été déclarée dissoute par le Tribunal de Première Instance de Bruxelles, qu’elle a un déficit de 1.083.000 euros, et qu’elle ne respecte pas ses obligations à l’égard de la commune ?

-  

 

L’échevin Leroy : La générosité continue envers l’Atelier 340 …  bien entendu sur base des impôts des Jettois !!!

En effet, l’analyse du projet de Collège du 24 avril dernier me permet de constater qu’un nouveau cadeau de 30.000 euros est fait en faveur de l’Atelier 340 !!!

Pour rappel, l’Atelier 340 :

-     N’a pas exécuté, depuis plus de dix ans, la Convention qui le lie à la commune !

-     N’a pas été soumis à l’impôt sur les immeubles inoccupés et inachevés depuis plus de dix ans !

-     S’est vu supprimer tous les subsides de la COCOF !

-     S’est vu supprimer tous les subsides de la Communauté française !

-     A été autorisé à payer ses loyers 2007 et 2008 à la commune, comme au Moyen-Age, … en nature !!!

Mais qu’à cela ne tienne !!! Doyen-Pinocchio et Leroy, dans leur immense générosité avec l’argent des Jettois, lui offre 30.000 euros pour organiser de curieuses manifestations dont l’une d’entre elles s’appelle « Approche aux constellations » pour laquelle l’Atelier 340 reçoit pas moins de 10.000 euros !!!

Je me demande si pas mal de Jettois seraient heureux, eux aussi, de recevoir un subside communal de cette ampleur pour « approcher les constellations » et de payer leurs impôts communaux en nature !!!

J’ai essayé, pour ma part, d’obtenir la comptabilité de certaines de ces manifestations puisqu’une telle générosité avait déjà répandu sa manne sur l’Atelier 340. Après plusieurs mois d’attente, et de très nombreux rappels, on m’a finalement remis un document … totalement incomplet qui ne correspondait en rien à une quelconque comptabilité.

En réalité, soyez-en surs, rien n’est contrôlé !!!

Et lorsqu’on dit, dans la décision de Collège, que l’ASBL « devra produire, pour l’Exercice 2011, les comptes et bilans ainsi qu’un rapport de gestion et de situation financière, et devra fournir, pour l’Exercice 2012 et 2013, les comptes et bilans », c’est à mourir de rire !!!

Surtout quand on sait que la Communauté française a fait faire un audit par un réviseur indépendant qui a conclu au fait que cette ASBL avait 1.083.000 euros de dettes, et qu’elle était dans un chaos total !!!

Mais attention, tout s’explique !!!  Le chef de cabinet de Doyen-Pinocchio est … administrateur de ladite ASBL, et « est passé » dans le chalet polonais du gestionnaire de ladite ASBL !!

Donc, tout s’explique et, entre gens du même monde, pas de problème !!!

L’ASBL continuera donc à être subsidiée sans contrôle réel, mais avec l’argent des Jettois…cet argent-là ne coûte évidemment pas un euro à Doyen-Pinocchio !!! 

merry_hermanus@yahoo.com


Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé

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Samedi 1er avril

Plus aucune nouvelle d'Enelle. Je ne vais donc pas travailler dans son nouveau batîment car je ne suis pas souhaité dans ce lieu et ça promet pour plus tard

Je visionne Ernst Jünger qui fêtera ses cent ans cette année. En 1930, il publie tout de même un texte anti-sémite effroyable. Mais il désavoue le Nazisme dès le début; Publie "Le Travailleur" en 1932. Hitler l'a approché alors qu'il était étudiant à Leipzig. Plus tard il lui a proposé un siège au Reichstag et il a refusé. En 1941, il s'installe à Paris comme officier d'occupation. Il rencontre Cocteau, Picasso, Braque; Mais son meilleur ami est Jouhandeau (et aussi Léautaud). Envoyé en Russie à la fin de la guerre. Ecrit "Falaises de marbre" en 1938 et participe au complot de Paris. En 1950, il s'installe en Haute Savoie. Il écrit son journal au jour le jour. De plus en plus de notes sur la Nature et sur la destruction de la création. Il est piqué au visage en 1993 par une tique artropode, le jour de la visite de Kohl et de Mitterrrand en France. Paralysé au visage

A expérimenté le LSD avec son ami Albert Hofman qui l'a inventé

Adepte de Schohpenhauer. Croit à la survie

Ecrit que on fait des choses bien plus intéressantes et essentielles en dormant qu'en étant à l'état de veille; J'y crois ferme

Son fils est mort à 18 ans à l'entrée de la guerre 40, sur "La Falaise de Marbre" à Carrare. Il avait été en prison pour son hostilité au régime. Son fils aîné se suicide en 1943

Mort de Madeleine SOLOGNE

Je fais la connaissance de Willy Dory qui habite Longchamps. Un dialogue intéressant. Il vit avec une peintre qui s'appelle Christiane Gillardin

Eric Neuberg ici. Il m'amène quelques peintures

Dimanche 2 avril

Je termine un petit panneau de polaroïds carrés (voir ci-dessous). Je le placerai dans ma chambre à coucher

J'attaque aussi à la peinture une pierre grise rectangulaire qui traîne dans l'atelier depuis des années (voir photo), une pierre superbe que je travaille à la terre d'ombre brûlée

Enelle dont je n'ai quasi pas de nouvelles, est allée voir Dick Annegarn à La Louvière. Non seulement je lui ai proposé de l'aider mais aussi de faire son travail à sa place dans sa fermette à Bertrix d'ici Pâques. Et rien ! Ca me révolte. Sa "belle-fille" Fabienne est toujours chez elle. Elle a remis le contrat de bail à Redan qui sans le signer l'a mis dans un tiroir. Et en plus elle se permet d'être agressive en me disant "alors si c'est comme celà, on laisse tomber"; Je lui réponds :" Ok, on laisse tomber" et je raccroche

Je vois Céline un moment chez Valérie. Elle part en Syrie avec Pierre

L'écrivan Pierre MERTENS que j'ai rencontré à Redu dans les années nonante,collaborant  avec lui à mon échelle "Anler-Tornado", exposée à Redu en 1991

Né de père résistant et de mère juive, il a vécu la 2e guerre mondiale comme « enfant caché », révélation qu'il a faite lors de son 70e anniversaire, le 9 octobre 2009, dans un entretien au journal Le Soir.

À 11 ans, Pierre Mertens écrit déjà de petites pièces pour les fêtes scolaires. Avec le problème algérien, il s'éveille à la «conscience politique». Tandis qu'il étudie à l'Athénée d'Etterbeek, il entreprend une autobiographie en plusieurs tomes. Il se forme à l'Université libre de Bruxelles pour y étudier le droit.

Influencé par Franz Kafka, Mertens commence à publier romans et nouvelles en 1969 et reçoit le prix Médicis en 1987 pour Les Éblouissements. Il poursuit néanmoins ses activités de juriste, attentif aux combats pour les Droits de l'homme. En 1989, il entre à l'Académie royale de langue et littérature de Belgique. Il est également nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la République française.

 

Un dialogue de Mertens avec Edmond Blattchen dans Noms de Dieux (voir docu ci-dessous)

Mertens débute par "Les bons offices". La nouvelle édition est préfacée par Régis Debré. Puis c'est "La passion de Gilles". Il est né le jour où Hitler a décidé d'envahir la Belgique. Fils unique. Ses oarents étaient résistants et rpoches du Comunisme, sa mère de tendance trotskyste; Le père reste chrétien mais hérétique comme Mauriac et Bernanos par exempleIls divorcent

Passionné par la dualité de Gilles de Rais

Est parti en Sioniste en 67 en Israêl et en est revenu pro-palestinien

Mardi 4 avril

J'ai écrit à Enelle car je suis à bout; Je lui reproche de ne pas en finir avec cette hostilité à mon égard de Pol Redant, son prpriétaire, qui me reproche de l'avoir ignoré à Redu pour ne parler qu'avec Nicole. Les Redant étaient ses amis, pas les miens, je ne les connaissais pas, hormis un peu Jacqueline avec laquelle j'ai souvent parlé avant l'apparition de Pol

En tout cas cela ne semble pas du tout la gêner de vivre chez des amis qui ne m'aiment pas et ne souhaitent pas me voir chez eux, même tous les quinze jours

Le croquis ci-dessous montre bien l'ambiguité de la situation. C'est l'arrière des bâtiments coté jardin. A droite les proprios avec l'atelier de Pol qui continue au 1er étage de la fermette d'Enelle. De là, il plonge sur son jardin. Belle intimité. La cuisine est à l'arrière avec un pont qui permet d'aller au jardin. Au surplus aucun bail signé mais il faut payer une caution. Un vrai marché d'amis

Ajoutons que pour nous voir, il nous faut faire 50 Kms aller-retour. Un éloignement voulu par Enelle, c'est clair. Alors que le couple c'est elle qui est venue me le demander le lundi 23 mai 1994 à la Pentecôte."JE VEUX PLUS" Incohérence totale

Ajoutons aussi qu'en tant que chômeur je suis extrêmement serré sur le plan financier, doit réduire mes déplacement, mes communications téléphoniques et ne puis excéder les 250 euros pas mois pour ma nourriture

On joue "Le Zèbre" à la Télé d'après Alexandre Jardin. Très beau film (voir ci-dessous)

Mercredi 5 avril

Une invitation de Christiane Gillardin qui expose à Bruxelles (voir docu)

Un Bernard Rapp sur James Joyce (voir docu).

James JOYCE (James Augustine Aloysius Joyce, 2 février 1882 à Dublin - 13 janvier 1941 à Zurich) est un romancier et poète irlandais expatrié, considéré comme l'un des écrivains les plus influents du XXe siècle1. Ses œuvres majeures sont un recueil de nouvelles, intitulé Les Gens de Dublin (1914), et des romans tels que Portrait de l'artiste en jeune homme (1916), Ulysse (1922), et Finnegans Wake (1939).

Bien qu'il ait passé la majeure partie de sa vie en dehors de son pays natal, l'expérience irlandaise de Joyce est essentielle dans ses écrits et est la base de la plupart de ses œuvres. Son univers fictionnel est ancré à Dublin et reflète sa vie de famille, les événements, les amis (et les ennemis) des jours d'école et de collège. Ainsi, il est devenu à la fois le plus cosmopolite et le plus local des grands écrivains irlandais2.

Son œuvre est marquée par sa maîtrise de la langue et l'utilisation de nouvelles formes littéraires, associées à la création de personnages qui, comme Leopold Bloom et Molly Bloom (Ulysse), constituent des individualités d'une profonde humanité

Né en 1882. Son père, grand buveur battait sa mère. Eduqué chez les Jésuites. Le 16 juin 1904 il rencotre Nora Barmacle, femme de chambre. ll'accoste et c'est le coup de foudre

 

Je vais garder mon petit-fils Renaud comme je le fais un mercredi sur deux. On joue au foot via Nintendo. Je n'y connais rien et me fais battre 12-0

Jeudi 6 avril

Eric vient me parler de la crise de sa compagne Andrée que je connais depuis 1976. Absolument effarant. De la jalousie évidemment. Voici le bilan de sa crise d'hystérie

1. Je suis un type dangereux  2. Je vais pousser Eric au suicide  3.Je vais l'enculer (sic) pui le jeter  4. J'ai pris la femme d'Etienne Devresse, Véronique et je l'ai enculée sur la table devant lui et devant ma femme  5.J'ai effectivement poussé un jeune au suicide en l'occurence Bernard Gengoux. Bref je suis un ignoble individu

Tout est faux évidemment et je pourrais la poursuivre pour calomnies

Cette femme est malade mais sous ses propos il y a aussi du Céline qui a été sa grande amie aptrès la séparation

Eric est terriblement choqué. Il n'a pu la croire et est venu tout me révéler

Alain Schmitz veut que je participe à l'Expo de Jamoigne alors que cette question était réglée. Je ne crée pas sur commande et ne m'attaque pas à réaliser et à exposer dans une discipline (gravure) que je ne connais pas. Alors il veut que j'expose quelque chose à moi dehors. Pas question dis-je, à cause des vols

Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
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Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
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Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
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Reconstitution du meurtre de Yann PIAT à Toulon

Justement Céline il y a quelques jours m'a reparlé de cette vielle histoire avec Véronique qu'elle a rencontrée et qui avait l'air gênée soi-disant. Alors j'ai mis les choses au point et ai refait l'historique de l'affaire. Céline m'a donné entièrement raison

Lors d'un vernissage à la Galerie Détour à Jambes en 1980, je pense, où Véronique me donne un déchet métallique qu'elle pense que je pourrais travailler, nous revenons à quatre à Moircy avec son compagnon Etienne Devresse, vieil ami de Libramont. Dans la voiture-je conduis- V. qui est à l'arrière- Céline étant à mes côtés-met se bras autour de moi et me caresse en me disant devant les autres, que je ressemble à son père. Arrivés à Moircy, un ballet de provocations; Elle m'enlace, vient dans la salle de bains, enlace aussi Céline, on coupe court et chaque couple part dans sa chambre; Dodo !. Etienne, lui, ne dit rien. Pour moi on est dans le tabou absolu. Etienne est mon ami. Ils ont deux enfants

A cause de celà nous cessons complètement de les voir pendant trois ans. Puis en 1983, ils nous invitent chez eux à Bruxelles. A peine arrivés Véronique m'entraîne en bas, voir ses peintures et vlan ça recommence. D'abord des effusions gentilles mais qui très vite deviennent autre chose. Je remonte V. en la repoussant chaque fois que je le puis dans l'escalier, dans le corridor et enfin je la repousse dans le salon devant les deux autres. Je n'en reviens pas alors qu'on s'est séparés à cause de cela pendant 3 ans. Je ne dis pas un mot

Au retour je raconte tout à Céline dans la voiture et j'écris à Véronique

Qques iours plus tard je reçois une lettre que l'on peut qualifier de  demanderesse. Je la montre à Céline.

En voici quelques extraits;"Je me demande parfois si tu es conscient que les moments proches vécus avec toi sont pour moi des moments de vie réelle, de beauté, de plénitude. Tu parles de mon caractère emporté, sans retenue. Mais l'attitude que j'ai avec toi n'est pas une habitude de mon caractère, elle est unique. Ce n'est que ma façon d'exprimer "une certaine sympathie". Ce côté "sans retenue" (2 expressions reprises de ma lettre)est assez exclusif. Tu t'en fous peut-être, c'est bien ton droit...Je tiens simplement à ce que tu le saches

Quand je suis avec toi, à côté-en face, on a 150 kms, mais de préférence seule à seul, j'ai l'mpression de vibrer à l'unisson de tes tripes à mes tripes et je ressens en moi, en même temps, un plein à éclater et un vide à s'effondrer, un envahissement de la folie pure et de l'équilibre parfait. Cette relation est pour moi un mélange de sentiments indescriptibles et que je ne désire absolument pas identifier.....

 

Le téléphone sonne. elle a eu le temps de lire la lettre. Céline décroche. C'est V. je refuse de la prendre au téléphone et pars à mon boulot. Céline s"explique avec elle. On ne les reverra jamais

Sauf qu'Etienne est depuis des années le compagnon de mon ex-épouse (j'écris ceci en 2014). Curieux tout de même....

En attendant la vie continue, je suis dans ma série d'Ecolines et j'en ai peint 43; C'est ma manière de survivre à tout

Dimanche 9 avril

Le Baron de Fierlant père, mon voisin, occupant le Château de Freux, est mort ces jours-ci.('voir article ci-dessous)

Enelle est à Bertrix pour pouvoir signer son contrat de Bail enfin !!!

Ma chienne Craquotte vomit tout le temps. Elle a 10 ans et vit avec moi depuis 1985. Elle a vécu notre divorce en 1989

Je réentends parler d'Alice MILLER dont Mady Gaillet m'avait parlé

Alice Miller (née le 12 janvier 1923 à Piotrków Trybunalsk, en Pologne et morte le 14 avril 2010 (à 87 ans) à Saint-Rémy-de-Provence, France) est une doctoresse suisse en philosophie, psychologie et sociologie et chercheuse sur l'enfance.

Biographie

Alice Miller est née Alicija Englard à Piotrków Trybunalski, en Pologne.

Après des études de philosophie, psychologie et sociologie à l'université de Bâle, elle passe son doctorat en 1953 à Zurich, puis travaille pendant vingt ans comme psychanalyste et enseignante, jusqu'en 1980. Elle se consacre alors à la rédaction d'ouvrages où elle décortique l'influence et le retentissement psychosomatique des années d'enfance.

Théories

L'exemple le plus célèbre, qu'elle choisit dans C'est pour ton bien (en allemand Am Anfang war Erziehung, littéralement Au commencement était l'éducation), est celui d'Hitler, qui aurait reproduit, en arrivant au pouvoir, les sévices que lui avait fait subir son père.

En rupture totale avec la psychanalyse dominante, qui qualifie trop souvent les expériences de l'enfance de fantasmatiques, elle quitte la Société suisse de psychanalyse et l'Association psychanalytique internationale en 1988.

Ses ouvrages et ses thèses sur la violence cachée, qui selon elle caractérisent souvent les relations entre parents et enfants, l'ont rendue célèbre. À partir de 1980, sa réflexion sur ce sujet l'amène à une nouvelle approche de la thérapie à laquelle elle intègre, entre autres, le dessin. Davantage que pour son apport théorique souvent controversé, elle est citée, notamment par des organisations internationales, pour son engagement contre les violences dites "ordinaires" faites aux enfants.Selon Alice Miller, les maltraitances faites aux enfants pendant leur enfance sont la principale cause de la violence ultérieure exprimée à l'âge adulte contre soi-même, autrui ou la société. Il ne s'agit pas seulement de la violence visible, mais aussi de la violence non reconnue qu'on exerce prétendument « pour le bien » de l'enfant, point de vue qu'Alice Miller critique de manière approfondie, en évoquant dans l'ouvrage C'est pour ton bien les méthodes d'éducation anciennes, qui, selon elle, furent la cause de la prise de pouvoir d'Hitler et du fait que celui-ci eût obtenu le « nécessaire » soutien de la population de l'époque. Ce qu'a fait Hitler n'est que le reflet de son éducation, Hitler ayant été un enfant battu. Alice Miller identifie dans le signe du bras levé hitlérien la menace incarnée par le père qui s'apprête à battre son enfant.

Théories

L'exemple le plus célèbre, qu'elle choisit dans C'est pour ton bien (en allemand Am Anfang war Erziehung, littéralement Au commencement était l'éducation), est celui d'Hitler, qui aurait reproduit, en arrivant au pouvoir, les sévices que lui avait fait subir son père.

En rupture totale avec la psychanalyse dominante, qui qualifie trop souvent les expériences de l'enfance de fantasmatiques, elle quitte la Société suisse de psychanalyse et l'Association psychanalytique internationale en 1988.

Dimanche 9 avril (suite)

Aucune nouvelle d'Enelle et de son contrat.Elle ne me téléphone pas comme d'habitude alors je téléphone à Bertrix. Elle est en pleine discussion et mon coup de fil semble l'énerver. . C'est JP Devresse qui téléphone ensuite. Je suis à bout et lui dis "Non je ne vais pas bien. Ma chienne a disparu, elle cherche un endroit pour mourir et je crois que je vais le faire comme elle "

Je retrouve Craquotte une heure après, couchée dans l'herbe entre les deux étangs. Je la prens dans mes bras en lui disant "Je ne veux pas que tu meures"

Enelle arrive à 14h30, véhémente et elle fait demi-tour après 1/4 d'heure. Je l'empoigne à l'entrée de sa voiture et lui dis "Craqiotte va mourir et je vais partir avec elle". Elle se dégage furieuse et s'en va. J'essaie en vain d'atteindre Valérie. Ma carabine est sur la table chargée. Celle que Danielle m'avait achetée à l'époque. mais je ne veux pas laisser Craquotte mourir seule; J'attends, finis par téléphoner à Céline, lui raconte toute l'histoire avec Andrée, toutes ses calomnies

Je raccroche, je bois et j'écris mes dernières pensées dans mon journal. Je n'attends plus que Craquotte. A 16h00 ma fille me téléphone (avertie par sa mère) et me dis "Attends j'arrive. Ne me fais pas ce coup-là" Je sors et retrouve une nouvelle fois Craquotte couchée dans une flaque d'eau. Je la ramène. Valérie arrive, voit ma carabine, la décharge à mon insu et me ramène chez elle mais je reviens pour Craquotte le soir

Lundi 10 avril

MORT de CRAQUOTTE !!!

Craquotte vomit.La nuit je suis allé à bouvau la chercher derrière l'étang du fond, le long du ruisseau d'hiver. Je décide de disparaître avec elle. Je prends ma carabine, mais m'aperçois que mon chargeur a disparu. C'est Valérie sûrement qui l'a pris.
 

A 7h 45 je suis chez vétérinaire. Il lui fait 6 piqures, de la cortisone notamment. Je l'installe sur le divan dans une couverture en rentrant car elle ne sait plus marcher. J'ai téléphoné à Enelle qui a prévenu Valérie, vais faire une course à Libramont. Quand je reviens, Valérie est devant la porte du garage

Craquotte commence à avoir des convulsions et je la prends dans mes bras et je pleure en lui disant "je t'aime". Ca devient intenable. Valérie téléphone au vétérinaire qui arrive à midi, l'examine. Mais elle est morte ave un essuie dans la bouche qu'elle mordait pour supporter la douleur. Je réalise qu'elle est morte au moment où elle a planté ses dents dans mon torse juste à la place du coeur. J'ai trois blessures rouges, dernier souvenir. Je m'effondre en larmes devant le vétérinaite. Il ne veut pas que je le paie. Tout est fini sauf la mise en terre que je fais avec Valérie. Une caisse, l'essuie-mains, un trou dans la terre derrière le potager mûré. Heureusement que Valérie est là. Elle doit partir et je reste seul, efface toutes les traces de Craquotte. Ma première chienne, adoptée en 1985 car ses propriétaire coloniaux voulaient la piquer. Elle avait 6 mois et s'appelait Watson. Heureusement Valérie téléphone, sa tante est avec elle et ne demande pas mieux que de me donner Plume qu'elle a chez elle depuis l'entrée en home de sa mère. Plume est la fille de Craquotte. C'est moi qui l'ai accouchée et élevée.Elle était née avec son frère le 18 août 1990. Sa mère Craquotte avait 5 ans et 4 mois et était mère pour la première fois.. Plume a donc 4 ans et 8 mois Bien sûr que je la veux. J'irai la chercher demain avec Valérie car ma belle-soeur habite au-delà de Liège, à Crisnée sur la route de Bruxelles. C'est en quelque sorte ma fille et Plume qui m'ont sauvé. Dominique Marx vient me soutenir avec son chien Moksha et soudain surgit Youki, le fils de Craquotte qui habite ici derrière; chez les Brasselle, fait irruption en poussant la porte de la cuisine,comme s'il avait apppris quelquechose? Il a fureté pendant un quart d'heure. Il n'était plus venu depuis août dernier....

 

Craquotte était dans un état pré-leucémique depuis la France, un foie trop gros, une hypertrophie de la rate, fes ganglions trop développés sous les pattes. C'est un bilan qui avait été établi à Six-Fours (Toulon) pat le vétérinaire de la place, le 22 octobre 1991. C'est Dominique Bechet qui l'avait emmenée; Elle a donc tenu encore 4 ans malgré ce bilan catastrophique
 

Mardi 11 avril

A Crisnée chez ma belle-soeur, à 12h30. Enelle a enfin téléphoné ce matin et je lui,apprends la mort de Craquotte. Elle pleure. Valérie et moi partons vers 11h30 et à 15h30 je suis de retour avec celle que l'on appelle encore Nénette mais que je vais rebaptiser PLUME; C'est véritablement une mini-Craquotte, elle a la moitié de son gabarit. Dès que nous sommes arrivés, elle a sauté sur mes genoux et s'est mise à me lècher le visage sans arrêt. Ma belle-soeur n'aimait pas les chiens. Plume renifle partout. C'est évidemment cette chienne qui va me tenir en vie. Elle n'ose pas monter l'escalier en bois, en colimaçon qui mène de la salle de bains à ma chambre à coucher. Ca lui fout les jetons. Je la prends dans mes bars et elle se roule contre moi sous les draps Voir les photos ci-dessous, trois de Plume, une de Craquotte "maman" en 1990 et deux de Craquotte et moi en 1989 et en 1991 retour de La Seyne

On peut dire que je suis passé tout près de la mort, il y a de cela quasi 20 ans, puisque je retranscris tout ceci en décembre 2014. Plume est morte et c'est Canaille qui m'accompagne depuis 13 ans, une chinoise "griffon belge Shitsu"

 

Céline part en Syrie

Mercredi 12 avril

Je vais acheter 50 mètres de treillis pour consolider une clotûre valable autour de mon terrain, le périmètre total étant de quasi 260 mètres, Plume s'étant précipitée ce matin dans la prairie voisine. A midi j'ai tout installé

Un docu sur Gaston Leroux (voir ci-dessous)1868-1927, orphelin de mère, avocat puis chroniqueur judiciaire. Vit en tanq que tel les attentats anarchistes(Rabachol- Vaillant et sa machine infernaleA 26 ans est engagé au "Grand Quotidien"; Affaire Dreyfus. En 1902 rencontre Jeanne Acaillate qu'il n'épousera que quinze ans plus tard. En 1905 et 1906 parcourt la Russie avec Jeanne. En 1907 publie "Le Mystère de la Chambre jaune". En 1911 occupe "Les Orangers" à Cimiez (Nice). Retoune à Nice, Boulevard Gambetta, après la guerre 14. Meurt à 59 ans

"Des bras nus sortant du tissu métallique qui se gonfle sur une poitrine d'airain dorée, laquelle se cache à peine. Mon coeur et mon sang obéissent au rythme qui soulève près de moi, ces deux seins cuivrés qui font trembler d'impatience les paumes de mes mains comme des coupes avides" (Gaston Leroux)

Jeudi 13 avril 1995

Mon ex belle-soeur a 50 ans.

Pascale Ravet est ici l'après-midi avec un bouquet de tulipes blanches. Elle me dira "On sait que tu es vrai, non-tricheur etc...mais tu fais trop sentir aux gens qu'ils devraient être comme toi" Je lui ai répondu: " C'est vrai mais la lâcheté, les demi-mesures-les blablas vélléitaires des gens qui voudraient être autre chose, m'irritent. Et donc je leur dis "vous voulez ça eh bien assumez-le et apprenez à perdre pour gagner"

"Deusio: Il est clair que je veux opérer un tri, très vite car sinon je serais sollicité sans arrêt. Donc je préfère rudoyer au départ et voir qui tient le coup. Ce qui m'évite d'être dérangé par des médiocres et entravé par eux dans ma création. J'entends par médiocres, les faibles pleurnichards qui ont tous leurs moyens mais ne font jamais rien que de se laisser porter"

Vendredi 14 avril

Après-midi passage à l'improviste de mon toubib Philippe Maréchal. Il ne sait rien, c'est une coïncidence. Je lui raconte tout, mon suicide compris. Il me parle de Nick Jo Mottard une artiste liégeoise que je connais bien et qui a été très amie avec ma mère. Lui aussi tient un journal. C'est lui qui m'a sauvé en 1989, sauvé de la Banque et de ses charognars. C'est lui qui m'a fait lire le Journal de Julien Green et puis c'est un type bien, voilà

Et ce silence total d'Enelle durant toutes ces épreuves

Samedi 15 et dimanche 16 avril. C'est le WE de Pâques

Je digère très mal les silences et les refus d'Enelle

Un Thema à Arte sur Marlène Dietrich(voir ci-dessous)

En lisant Alice Miller, je suis de plus en plus perplexe en réalisant qu'avec mon psychanalyste, je n'ai guère évoqué les violences de mes parents, de ma mère surtout à mon égard. Le martinet, la façon dont on me forçait à manger ma viande en m'enfermant dans une chambre pendant le repas..avec ma viande..que je recrachais en partie derrière le lit, de cet égoût (j'avais laissé la plaque ouverte) dans lequel mes deux parents m'avaient plongé en me tenant par les chevilles et en me laissanr doucement entrer la tête la première dans cette eau visqueuse, je n'oublierai jamais que ma mère qui n'aimait pas les animaux m'a permis par deux fois d'avoir un chat, qu'elle a fait tuer, puis deux tigrés qu'elle a aussi fait tuer, sous prétexte que je ne m'en occupais pas, ce qui était évidemment pur mensonge tant j'étais frustré de ce contact avec les animaux que je découvrais enfin... etc ...

et je lis ceci dans Alice Miller "Dans la connaissance interdite j'ai longuement cité l'ethologiste Desmond Morris; Il a démontré qu'aucun des arguments médicaux en faveur de la circoncision n'est valable. Des études réalisées en Amérique et en Angleterre l'ont prouvé. Il s'agit là d'une mode dont ont surtout profité des médecins exploitant l'ignorance et la crédulité de la population. Depuis que les caisses d'assurances-maladie ont cessé de payer les circoncisions, cette coutume a rapidement beaucoup perdu de son attrait et curieusement l'on n'entend presque plus parler à son propos d'impératif médical"

Et comme de bien entendu j'ai été circoncis. Pourquoi ma mère m'a t'elle fait circoncire???Quel bébé mâle ne ressentirait-il pas cela dans son inconscient, comme une castration

 

Les grenouilles ont pondu et leurs oeufs ont été fécondés à leur sortie par les mâles (Voir photo)

Je photographie mes carpes dans le grand étang

Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque
Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque

Dernière photo, une des écolines que je suis en train de travailler à cette époque

Lundi 17 avril

Pascale Ravet est venue passer l'après-midi de ce lundi de Pâques. J'avais peur de ne pas pouvoir affronter ce we de trois jours, seul

Je regarde Fitzcarraldo de Herzog, le soir(voir docu)

Mardi 18 avril

Je demande à mon photographe Yvan Thierry, des nouvelles de Nina Auer (ou Nina de Smedt) que j'ai complèrtement perdu de vue à cause de mes séjours en France. Catastrophe. Il m'apprend qu'elle est morte d'un cancer en novembre 1993. Pourquoi ne m'a t'elle pas appelé???. Au printemps 93, elle aurait fait un accident de voiture en rentrant dans un cheval sur la route à Freux. (Nina conduisait très vite, beaucoup trop vite), vers 23h00. Elle n'a rien eu mais cela aurait précipité son cancer.. Puis en revenant de sa chimio avec son amie, celle-ci a fait un accident et Nina a été atteinte au bassin et aux hanches. Rentrée en clinique, elle n'en est jamais ressortie. Yvan est allé la voir et elle lui a dit: "Si tu étais vraiment un ami, tu aurais amené un revolver pour m'achever"

1993 c'est l'année où je suis en train de faire mes totems avec les enfants de Rossignol, l'année aussi où j'expose en août durant le Jazz Gaume Festival. Je m'étais étonné de l'absence de Nina car nous allions toujours aux vernissages l'un de l'autre. (Elle était photographe et Présidente du Photo-Club de Libramont). On s'appréciait beaucoup et elle a fait de très belles photos de mon travail (qui figurent dans cette biographie). A nouveau pourquoi ne m'a t'elle pas téléphoné??. Elle vivait seule depuis la mort de son second mari, à 5 minutes de chez moi, à Tony. Incompréhensible !!!

Nina était une ancienne danseuse-étoile de l'Opéra de Berlin et avec son mari le Docteur Auer a été très liée au couple Goebbels. Elle a eu un accident de cheville qui l'a empêchée de continuer la danse à ce niveau. Puis c'est la fin de la guerre, j'ignore ce que devient son mari mais après la guerre, elle quitte Berlin et part avec un groupe de musiciens latinos et chante dans le monde entier. Un de ses admirateurs qui vient la voir tous les soirs,(Nous sommes en plein "ANGE BLEU" un gantois nommé De Smedt, l'épouse et ils viennent s'installer en Ardenne, ce que j'apprends par mon oncle et ma tante gantois qui vont souper chez eux en sortant d'ici. Nous sommes alors invités avec Céline à Tony et le monsieur meurt dans les mois qui suivent. Et moi, fraichement divorcé je rencontre régilièrement cette veuve qui est à deux pas de chez moi et qui ne me parlera de son passé que bien plus tard

Ellze avait trois chiens et deux singes qui n'arrêtaient pas de secouer les barreaux de leur cage quand elle recevait du monde chez elle; je me souviens surtout d'Olga qui avait fugué dans la forêt

Elle a écrit un livre sur ses singes "Die göldene Kaffig" (La cage dorée)

Mercredi 19 avril

Un reportage sur François Mitterrand (voir docu ci-dessous)

Je reçois une lettre de José Strée qui veut nous informatiser. C'est chez lui à Ferrières que j'ai exposé en 1991

Je peins une pierre qui traîne dans l'atelier depuis longtemps avec de la terre d'ombre brûlée (Voir photo). Elle est très belle

Un reportage sur Montherlant, né en 1895,élevé par des femmes. Famille monarchiste et catholique. Père attaché au Ministère des Finances, père  complètement absent. En Espagne à 15 ans, il tombe amoureux des corridas. Elevé à Neuilly chez les curés, son père lui impose un directeur de conscience. Son père meurt en 14 et sa mère en 15. Henry part pour le Front. Ecrit "Les Olympiques" en 1924 etc...Voir la suite dans mon journal manuscrit ou tout simplement sur Wikipedia

Jeudi 20 avril

J'en ai marre d'Enelle et de ces perpétuels monologues au téléphone. Toujours elle qui téléphone car je n'ai pas d'argent pour assumer des heures de conversations téléphoniques. Il est clair que nous sommes en train de vivre notre 5e rupture

Un reportage sur Tchernobyl (voir ci-dessous)

Vendredi 21 avril

Je commence à transformer la chambre d'amis en galerie pour y mettre des peintures petits formats de mes amis

Enelle fait un stage de 3 jours à La Louvière. Elle est enfermée dans un bünker. Elle a préféré ce stage plustôt que de venir ici.  Depuis qu'elle a décroché son diplôme d'ennseignement supérieur, elle cherche à obtenir une place comme tous ses copains Rolet, Ransonnet, Devolder etc...et donc elle fréquente du beau monde. Ma réputation d'anarchiste dans le monde de l'art, la gêne beaucoup. C'est mauvais pour sa carrière. Les places dans le supérieur sont prises. Elle n'en trouvera jamais. Elle est arrivée trop tard sur la marché. Elle a pourtant fait preuve d'un grand courage d'entreprendre ces études supérieures à Tournai, alors qu'elle était professeur de dessin dans une région éloignée et qu'elle avait trois enfants à élever

Mon ex belle-soeur passe en fin de journée. Elle était chez Valérie. Révélations cruelles sur son éducation et celle de Céline mon ex-épouse. Je suis consterné....

Un docu sur Hitler et sur sa mort et son après-mort

Dimanche 23 avril

Je mets les tulipes blanches de Pascale Ravet sur la tombe de Craquotte

Il y a deux semaines JE M'aI TUE pour parodier Howard Buten

Annie G est à Bertrix au pavillon 3 de l'Institut psychiatrique. Je vais la chercher pour la journée et la ramène

Le soir un docu sur Nirvana

Lundi 24 avril

Je commande 5 poutrelles de 4m50 pour refaire un pont sur le ruisseau

Je dispose une cinquantaine de mes champignons peints dans le jardin et prends des photos(voir ci-dessous) in situ

 

Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
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Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
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Mercredi 26 avril

Des orages. Entre les coups je travaille dans les étangs mais avec mes cuissardes. De la grêle ensuite

Un reportage Rapp sur John Dos Passos né en 1896 au bord du lac Michigan. Origine portugaise. Enfant illégitime. Sa mère qui se remariera avec un américain self-made man," le Commodore", qui l'adopte. Arrive en France en 1917 avec les américains qui entrent en guerre. Va à Verdun avec Hemingway. Il peint (un peu le style de Fernand Léger) En 1924 publie Manhattan Transfer. Glisse de plus en plus vers l'extrême gauche. S'engage dans l'affaire Sacco et Vanzetti qui sont exécutés en 1927; Dos Passos est arrêté. Libéré, il part en URSS mais revient déçu. Hemingway lui présente sa petite amie Catherine Smits. Ils deviennent amants et se marient. Rencontre Fitzgerald, devient ami avec Fernand Léger et Blaise Cendrars. Travaille avec von Sternberg sur "La Femme et le Pantin" A cette époque Hemingway est devenu l'amant de Marlène Dietrich. Va filmer la guerre d'Espagne avec Hemingway en 1937. Se retrouve à l'Hôtel Florida de Madrid avec Saint-Exupéry, Malraux et Orwell etc.(.voir docu ci-dessous)

D'Hemingway à Dos Passos "Mais qu'est-ce que tu peux espérer de cette putain de race humaine"

 

Annie G m'a dit que j'étais la personne qui lui avait fait prendre conscience de sa nature d'artiste et du fait qu'elle devait aller du côté de la création et par conséquent changer de vie...Voilà ce que Enelle appelle un" coupeur d'ailes"

Jeudi 27 avril

Je visionne André Comte-Sponville  à Bouillon de Culture " Petit traîté des grandes vertus (voir docu)

Biographie

C'est un philosophe se décrivant comme matérialiste, rationaliste et humaniste.

Ancien élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (où il fut l'élève et l'ami de Louis Althusser) et agrégé de Philosophie, André Comte-Sponville a soutenu, en 1983, une thèse de doctorat en Philosophie intitulée Éléments pour une sagesse matérialiste. Son directeur de thèse était alors Marcel Conche.

À sa sortie de l'École normale supérieure, il enseigna une année la philosophie au lycée Adolphe Chérioux de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), puis deux ans au lycée de Landrecies (Nord), deux ans au lycée Joseph Fourier d'Auxerre (Yonne), enfin trois ans à l'École normale d'instituteurs de Melun (Seine-et-Marne).

Il fut ensuite pendant quatorze ans assistant puis maître de conférences à l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne. Il y enseigna jusqu'en 1998, date depuis laquelle il se consacre exclusivement à l'écriture et aux conférences qu'il donne en dehors de l'université.

Il est membre du Comité consultatif national d'éthique depuis mars 2008.

Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, et déclare en 2007 : « La liberté de choix est une valeur plus haute que la vie. » Il est également docteur honoris causa de l'université de Mons-Hainaut, en Belgique, et lauréat du Prix La Bruyère de l'Académie française (ex aequo avec Thomas De Koninck).

 

Je reçois une confirmation de l'expo de Virton de la part du CACLB. Du 15 juillet au 15 août. C'est l'expo à laquelle j'ai fait inviter Eric Neuberg et une autre invitation pour l'expo de Jamoigne où finalement j'exposerai à l'intérieur une quinzaine de champignons, sur l 'insistance renouvelée d'Alain Schmitz. Je n'ai pas fait de gravure comme on avait voulu me l'imposer

Passage d'Eric Neuberg dans l'après-midi. Je lui raconte ce qui se passe avec Enelle. Plume aboie chaque fois qu'Eric prend ma guitare pour jouer. Elle regarde aussi la télé en sautant du divan pour être plus près de l'écran. Craquotte n'a jamais fait attention aux images de la télé. Etrange...

Je montre à Eric la chambre d'amis-galerie qui est terminée

Valérie qui a eu 2 fois Enelle téléphone me dit qu'elle l'a trouvée violente et dure

Samedi 29 avril

Mes 5 poutrelles du pont futur sont arrivées. Je les traîte au Cuprinol en 2 couches

Je vais à Ferrrières avec Eric voir une expo dont je préfère ne pas parler car c'est nul. José me demande mon avis et je lui dis que je n'aime pas, sans commentaires. Je photographie son magnifique chien QUINTO, un Tervueren, bien plus beau que l'expo. Voir les deux photos de ce chien ci-dessous. Quelle bête magnifIque! !. Un Tervueren

Le soir un reportage sur Les Inconnus

J'ai écrit 248 pages de journal en ce mois d'avril 1995

Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
Ma Bio 260- Avril 1995-Un mois mouvementé
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Château de Thozée - Félicien ROPS

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  L'occasion de rendre hommage à mon ami Thierry ZENO, qui a fait revivre cette demeurede rêve.

   

Tout rebelle qu'il fût, Felicien ROPS ( 1833-1898) épousa en 1857 la fille d'un Thozée-Rops-Zeno-Vancau-Mettetjuge namurois, Charlotte Polet de Faveaux, dont l'Oncle possédait le Château de Thozée, dont elle allait hériter en 1877, alors que depuis 1874, Le beau Fély, vivait à Paris, avec 2 couturières, les soeurs Duluc. Mais Félicien revient souvent au château et y installe un atelier de gravure, tout en s'occupant activement du jardin, introduisant des plantes rares dans ce domaine de 19 hectares.

Il y invite notamment Charles Baudelaire et Charles De Coster ! Le château se situe sur la commune de Mettet.! Il est MAGIQUE !. Bien caché dans son écrin de verdure, au coeur d'un parc arboré de 19 hectares, ce château est une gentilhommière du 18e siècle, un vériable havre de paix qui appartenait à la famille  Polet. 

La demeure a été habitée, jusqu'à son décès en 1996, par Elisabeth Rops, la petite-fille du peintre et graveur (donc fille de Paul Rops). En 1993, Elisabeth a oeuvré à la création d'une asbl "Fonds Félicien Rops" qui serait chargée de la restauration du lieu et de sa mise en valeur, notamment en proposant un lieu de travail et de ressourcement pour les artistes avant-gardistes du 21e siècle

Je me suis souvent rendu dans ce château, au petit matin, dans ce décor totalement onirique, situé sur la Commune de METTET, en Belgique

Félicien Rops, Peintre et graveur belge (1833-1898) - Biographie 1

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Rops est né le 7Juillet 1833 à Namur (Belgique). Son père Nicolas-Joseph Rops fait commerce "d'indiennes"; des tissus imprimés aux couleurs de l'arc-en -ciel par des procédés analogues à ceux de l'impression sur papier et qui sont destinés à l'impresion des robes d'été et des lingeries.
Félicien fera ses études chez les Jésuites à Namur, puis à l'Athénée. Il est également inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Namur.
En 1851, il s'inscrit à l'Université libre de Bruxelles, pour une candidature en philoosphie préparatoire au Droit. Il plonge avec enthousiasme dans une vie de bohême étudiante dont les points d'ancrage, véritables champs d'expression des premières avant-gardes artistiques et littéraires de la toute jeune Belgique de l'époque (1830), seront les ferments de sa future carrière artistique. Dans les années 1850-1860, on le verra lutter pour le réalisme à l'atelier Saint-Luc et, plus tard, au sein de la Société libre des Beaux-Arts et de la Chrysalide, fonder la Société internationale des aquafortistes et animer au bord de Meuse la fameuse colonie d'Anseremme où il attirera nombre de ses relations bruxelloises. Parallèlement, il découvre le support journalistique et la lithographie, au sein des cecles étudiants qu'il aborde avec certes plus de conviction qu'il n'envisage ses études universitaires.( Noter que son père est mort en 1849 alors que Félicien avait 16 ans ) Les amitiés qu'il nouera à cette époque seront déterminantes et même  capitales, la plus importante étant celle qui le liera avec Charles De Coster. Dés 1851, Rops fait partie de la Société des Joyeux, cercle d'étudiants de l'Université libre de Bruxelles. Rops devient aussi un membre actif du cercle des Crocodiles, joyeuse bande d'étudiants qui se retrouvent au Trou, célèbre estaminet . Cette bande qui se veut loufoque mais conscientisée édite Le Crocodile, journal des Loustics, une feuille dont le succès ira croissant dans le Bruxelles des années 1853-1856. Chaque semaine, pendant trois ans, Félicien y publie un dessin lithographique.( En 1856 en effet, il fonde son propre journal : L'Uylenspiegel, journal des ébats artistiques et littéraires ). Le Bruxelles bourgeois qu'il découvre sera sa première cible avant qu'en 1855, l'afflux des immigrés français du coup d'Etat de Napoleon III ne le pousse peu à peu vers la caricature politique et les idéaux démocratiques, dans l'esprit de Gavarny et de Daumier.
Initié à la satire politique et sociale? Rops se lance également dans la critique artistique et s'attaque à ces véritables instututions artistiques que sont les Salons annuels. Il publie sous l'égide de la Société des Joyeux, une série de petits opuscules caricaturaux qui les mettent directement en pièces
Le Diable au Salon paraît en 1851 et atteste d'une étonannte compréhension de l'actualité satirique de son temps pour un artiste qui es esr à ses premières arms. Rops a notamment assimilé le fameux salon caricatural de 1846 publié à Paris par Baudelaire, Banville et Vitu et s'en inspire librement "Les Cosaques. Invasion au salon de 1854" paraît cette année-là ave 20 lithographies. La dérison se fait toujours plus ravageuse voire même destructrice. Les Cosaques font oeuvre d'iconoclastes, remarque Michel Daguet qui commente l'illustration de tête : "ils renversnt les statues et lacèrent les toiles de leurs lances devenues des plumes acérées. Là où le diable ne se voulait que tentateur, le cosaque se fait destructeur. Là où le Malin révélait aus masses infantilisées les dessous d'une expositon, le barbare détruit ce que d'aucuns considéraient peut-être comme un signe de culture. Le texte des Joyeux rend compte des aspirations de ces jeunes échevelés en rupture de conventions. S'affirme ainsi la primauté pour ainsi dire primitiviste - et la référence au cosaque va en ce sens - de l'intuition spontanée. Rompant le carcan des conventions, les auteurs proclament : " Nous avons le plus profond mépris pour la couleur et pour la ligne; le jet, l'idée, voilà notre idole "."
On peut peut-être mettre en parallèle cette profession de foi collective et les références que Rops se donnera bien des années plus tard, lorsque, artiste reconnu, il voudra mettre son individualisme en images. L'aquafortiste-alchimiste n'affirmera t'il pas à plus d'une reprise, vouloir sauvegarder le jaillissement spontané du dessin au travers de son travail de graveur ? Et l'anticonformiste ne cherchera t'il pas vers de lointaines teFélicien ROPS-Namur-Graveur-Thozéerres de l'Est qui le séduisent par leur beauté brute, les racines d'une personnalité qu'il veut hors du commun.
Ce sera ensuite au tour d'Uylenspiegel de chambouler les conventions. Les Joyeux se réclamaient de la facétie, les Crocodiles se voulaient "fils du désert", indépendants de toute doctrine ou mouvement. Nul doute que l'indépendance d'esprit prônée en ces cercles ait convenu à la personnalité profondément individualiste d'un Rops qui restera toujours allergique à la soumission aux conventions dominantes. La vocation à la critique artistique qu'il a pu exprimer en ces premières et foisonnantes années ne le quittera jamais.
Rops, sous divers pseudonymes, se fait ainsi la main par le biais de sa collaboration à cs journaux. Il perfectionne sa technique du dessin et de la lithographie qu'il portera bientôt à un remarquable aboutissement. Parallèlement, il s'exerce à la peinture et s'inscrit, en 1853, à l'atelier libre Saint-Luc, un autre centre de ralliement de la bohème bruxelloise de l'époque où s'échangeaient les idées d'avant-garde dans un climat de joyeuse contestation ( à suivre...)

Félicien Rops - Biographie 2

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Le jeune illustrateur, cependant réserve un coup de théâtre à ses complices de l'Uylenspiegel ; Il se marie le 28 Juin 1857 avec Charlotte Polet,( voir mes articles sur Thozée) dans cette même rubrique) fille d'un juge au tribunal de Namur et comble de l'inconséquence, retourne vivre en Namurois. Voici une vue de son atelier à Namur à cette époque, rue Neuve n°13 et juste en-dessous une oeuvre de son époque namuroise qui date de 1863 et s'intitule " Un enterrement en pays wallon ";Un-enterrement-en-pays-wallon.jpg
Dans une lettre à Charles De Coster, Rops décrit un triste cortège funêbre qu'il a suivi, à Namur et qu'il a fidèlement reproduit:
" J'étais à Namur, ne sachant que fire(...)En chemin, je rencontre un enterrement. J'ai toujours eu un faible pour les enterrements. c'était un enterrement triste celui-l, c'est rare. Derrière le cerccueil (...) suivait un petit garçon blond, de ce blonf fade né des cours de récréation sans air et des verbes copiés 10 fois en punition d'un sourire. C'était lui le pauvret qui menait le deuil, avec son petit nez rouge et de grosses marmes à travers les cils. A ses côtés, digne et protiectant, ambulait un monsieur, le "mon oncle" ou le tuteur légal (...)Un gris curé goutteux,avec les bras tombant sur les boucles de ses souliers, deux prêtre psalmodiant 
lugubrement grotesques, encore enluminés par la digestion dérangée, un bedeau avec  de l'ouate dans ses oreilles, deux membres mâle et femelle de quelque congrégation, un enfant de coeur et un chien, c'est tout(...)L'enfant de choeur pendant les derniers oremus, aspergeait le chien, et les porteurs buvaient le pequet de circonstance. Celà m'a plu.  Je l'ai dessiné sur une grande pierre lithographique, et voilà ! "

 

La presse namuroise a violemment attaqué cette oeuvre qu'elle trouvait anticléricale. Difficile, en effet, de ne pas voir dans cette lithographie, la dénonciation de la bêtise du clergé, absorbé par les conventions cléricales, et celles des adultes, coincés dans leurs fonctions respectables. Pas un geste de consolation ou de tendresse pour le petit orphelin debout, face à la fosse. La seule présence féminine, en face de lui, semble froide, distante et indifférente. L'homme de dos, à côté de l'enfant, ne fait pas un mouvement vers lui. Les deux pieds plantés dans le sol, il paraît plutôt autoritaire qu'amical. N'oublions pas qu'à l'âge de quinze ans, Rops perd son père et est confié à un tuteur avec qui il ne s'entendra jamais. Dans cette oeuvre, l'artiste a t'il stigmatisé une part tragique de sa jeunesse?
On a souvent comparé" Un enterrement en pays wallon" à" l'Enterrement à Ornand de Courbet". Cependant le propos en est différent. Courbet a fait oeuvre de réalisme en peignant un village au grand complet, rassemblé pour un enterrement. Rops, quant à lui, insiste sur la physionomie des personnages, touchant à la caricature On remarquera" L'Ecriture de Rops " qui était aussi un grand écrivain et dans son style, très en avance sur son temps, tout comme dans sa "peinture"

Félicien Rops Biogr.3 - Château de Thozée - Charlotte Polet

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Charlotte Polet-Félicien ROPS-Château de Thozée Depuis l'université, Rops connaît une jeune namuroise, Charlotte Polet de Faveaux (photo, ci-contre) fille d'un juge au tribunal de Namur.Le château de Thozée appartient à cette famille et c'est ainsi que Rops découvrira ce lieu enchanteur: "Je file pour l'instant un amour platonico-culinaire, écrivait-il en 1854, trois ans avant son mariage, j'entrecoupe chaque bouchée par un madrigal, et j'effeuille une marguerite entre deux verres de bordeaux; on tient à ce que les qualités physiques du gendre ne soient pas détériorées et on le soigne, le gendre-bohême se laisse pousser des rubis sur  le nez, et tout le monde est content. Voilà ce que j'appelle la vie de château"
Le mariage est célébré le 28 Juin 1857 et les jeunes époux habitent dans la demeure familiale, rue Neuve, 13 à Namur. Le 7 novembre 1858, Rops annonce en grandes pompes la naissance de son fils: "Il m'est né né un fils qui s'appelle Paul. Il avait le nez rouge foncé en venant au monde, j'en ferai un rude coloriste ".
Juliette rejoint le cercle familial en 1859. Rops la décrit: " Elle a des cheveux noirs et de grands yeux bleus, je l'adore, prie Dieu de me la conserver, je me tuerais si je la perdais-ces yeux-là feront bien souvent rêver leur père. Je l'aime " Elle
décèdera d'une méningite, à l'âge de 6 ans(ci-dessous les photos de Juliette et de Paul ) " C'est mon grand malheur, confie Rops à Alfred Delvau. Il faut du temps pour s'habituer à supporter une douleur quand on n'a jamais rien supporté du tout "
Le quotidien du couple se partage entre Namur et le château de Thozée, propriété de l'Oncle de Charlotte, Ferdinand de Faveaux, et ensuite Bruxelles, ù le couple se fera construire une maison au Rond Point de l'avenue Louise
Au décès de son Oncle en 1877, Charlotte hérite du domaine de Thozée. Feliceine y accueille nombres de ses amis artistes. Parmi eux le poète
Charles Bau
delaire. Rops écrit à Henri Liesse: " Ici rien de nouveau, -  les grands saules chantent dans le vent et les ormes prennent des airs sombres qui font présager l'automne. Les brouillars lumineux de septembre vont venir et me rappeler les jolis départs de chasse de mon enfance...Moi trop jeune pour prendre mon repos, j'ai accroché dans la panoplie sous la trompe bosuée des grands parents qui, jadis avait tant sonné la curée, à côté du fusil à baguette de mon père, le bon Léfauchaux dont le damasquinage s'est usé sur mon épaule et qui abattait si vaillamment les bécasses en novembre dans les aulnaies de la Mare aux pies. J'ai pris la pique et le sac du paysagiste tant méprisé par les figuristes

Braconnier ne puis
Chassaillon ne daigne
Peintre je suis
Et voilà comment mon cher ami je me suis fait paysagiste ".
Et voici comment Rops n'hésite pas à faire de Thozée le château de ses ancêtres

Voici une peinture de Rops réalisée en 1874, représentant son épouse Charlotte se dirigeant vers l'étang 'Huile sur panneau 15/30) et plus bas " Neige à Thozée" réalisée en 1875 (Huile sur toile 42/67,5            

Félicien Rops Biographie 4 - Paris

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Dés 1863, Rops fait des aller-retours incessants entre Bruxelles et Paris. En effet, il étouffe en Belgique. Il écrit à son beau-père "Il est nécessaire que je passe trois mois à Paris par année". Il y rencontre l'éditeur le plus osé du moment, Auguste Poulet-Malassis (c'est le cas de tous les poulets d'être mal assis), qui deviendra un intime de Thozée. L'éditeur le présente à Felix Bracquemond, son futur maître en eau-forte. Rops abandonne la caricature et désire réussir dans l'illustration du livre. Il rencontre les frères Goncourt qui le décrivent dans leur "Journal" comme: " un bonhomme brun, les cheveux rebroussés et un peu crépus, de petites moustaches noires pincées, un foulard de soie blanche au cou, une tête où il y a du mignon d'Henri III et de l'Espagnol des Flandres, une parole vive, ardente, précipitée "
 

 

Rops se fera de plus en plus souvent absent de Belgique. Charlotte s'installe à Thozée à cause de Paul qui souffre de toux qualifiées par les médecins de "nerveuses", ne se calmant qu'à la campagne. Elle lui écrit de longues lettres, racontant le charme de la gentilhommière, son effet bénéfique sur la santé de Paul et se languit des absences de son mari: " Aime-moi, comme je voudrais être aimée ", lui écrit-elle en 1874.
 

 

Mais, dés 1868, Rops rencontre à Paris, deux jeunes couturières, Léontine ( 1849-1915) et Aurélie ( 1852-1924)Duluc. Elles s'occupent avec leur mère d'une maison de couture. Rops est séduit. L'amour des deux soeurs pour lui est fusionnel; les lettres qu'elles lui adressent portent le doux nom d'Aureleon, ce mélange équitable d'Aurélie et de Leontine. Elles deviendront les compagnes de sa vie: "Elles ont apporté dans ma vie, charme, consolation, gaieté rayonnante, bonne humeur, belle santé physique, elles m'ont rendu meilleur, positivement, par leur honnêteté simple et pénétrante "
 

 

Mais la relation que Rops entretient avec sa femme  devient de plus en plus houleuse. Charlotte a toléré longtemps ses aventures jusqu'à la connaissance d'une nouvelle liaison de son mari avec une cantatrice belge, Alice Renaux, rencontrée sur la plage de Blankenberg en 1872. De son côté Alice ayant appris l'existence de l'épouse légitime ainsi que des deux maîtresses parisiennes, se rend au château de Thozée pour faire à Charlotte, une scène qualifiée par Rops de furieuse et théâtrale. Charlotte ne divorce pas mais demande la séparation de biens et Félicien s'installe définitivement à Paris chez les soeurs Duluc en 1874,au 76 rue de Richelieu. En 1884, elles déménagent rue de Grammont,, 19, en plein quartier de couturières. En 1887 et 1889 elles partent pour les Etats-Unis, afin de créer une succursale de leur maison de couture à New-York. Félicien devient pour elles "conseiller artistique" et leur dessine croquis de costumes de ville et de théâtre

Leontine lui donne une fille, Claire: "Ma fille dira Rops, c'est l'enfant des jours pénibles, l'enfant pour lequel j'ai abaissé ma morgue de bourgeois ex-riche pour vendre. . et puis c'est la fille de mon corps et de mon esprit, je l'aime doublement la vraie vie moderne qui crie, s'amuse, se tue, étale au soleil ses dorures et et ses haillons, ses joies et ses douleurs, avec sa physionomie nerveuse et surmenée. Rops lui donna une éducation sérieuse, l'envoya en Angleterre pour parfaire son anglais. Elle épousera en 1895, l'écrivain belge Eugène Demolder.
Aurélie Duluc, à son tour donne un garçon à Félicien, Jacques, "qui n'a vécu que le temps de se faire aimer et regretter et qui est mort subitement d'une embolie, âgé de quelque jours. ( A gauche une photo de Claire, fille de Léontine )

 

Dès 1876, Rops trouve sa place dans la société artistique parisienne. A Paris il trouve enfin  "une vie artistique vivace et vibrante, la vraie vie moderne qui crie, rit, s'amuse, se tue, étale au soeil ses dorures et ses haillons, ses joies et ses douleurs, avec sa physionomie nerveuse et surmenée, qui n'appartient à aucune autre"
Le modèle vivant qu'il cherchait dés l'académie s'impose à lui: c'est la femme qu'il surprend sur les boulevards, dans les bouges, au théâtre, au cirque...
Il se plaît à saisir l'instantané des évènements qui se passent sous ses yeux, à prendre, comme il le dit, en pleine nature le sujet, telle "L'attrapade" 1877 (ci-dessous) dans laquelle Rops représente deux femmes à l'issue d'une dispute, qui se menacent du poing sur l'escalier d'un cabaret, le Moulin vert à Paris
 

Château de Thozée(Mettet-Belgique) en Sépia-Félicien ROPS

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C'est dans ce château situé à Mettet en Belgique (Province de Namur) que Félicien Rops revenait régulièrement auprès de son épouse. Charlotte de Favereau, à qui il appartenait. Il y peignait, gravait et était un passionné de jardinage. On peut dire que le jardin fait partie, luis aussi, de son oeuvre. Ce domaine est géré par le Fonds Rops qui a été créé il y a des années par mon ami cinéaste Thierry Zeno. Je m'y suis souvent rendu
   

Voir ma biographie de Félicien Rops ( 6 articles)

CET ENDROIT EST MAGIQUE......

 

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Felicien Rops Biographie 5 - 1878 L'année-phare

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Pris dans la frénésie du salon de 1878 et de la grande exposition, Rops travaille avec acharnement. SPornocratès-Félicien Rops-1896on talent s'épanouit pleinement. Il cherche de nouvelles techniques en dessin, associe pastel, aquarelle, gouache, crayon de couleur. Il dessine "Pornocratès"(ci-contre) et "LaTentation dLa tentation de St Antoine-Rops- 1877e Saint-Antoine" ( ci-dessous). A la peinture réaliste des bas-fonds succède ainsi une vision allégorique et ironique de l'emprise du sexe sur la réalité humaine

 

La nudité ropsienne est née, "cette nudité ornée de notre époque". Rops la montre sous un jour" plus intense, dégageant un frisson inconnu qui doit exister dans le domaine de l'Art". Une femme puissante, souple, langoureuse. Beauté fatale qui lui sert à démasquer l'hypocrisie de la société bourgeoise à travers les moeurs du temps ou simplement à traduire le trouble du désir.

 

Rops est aussi très accaparé par la constitution d'un marché et d'un public. Très mondain, il "éventaillise" volontiers pour les dames, d'une façon personnelle et originale "une gouache sur simple toile grise, cela fait un effet charmant quand cela est traité haut le pinceau et que lon connait la fleur et les amours"
Il compose aussi des menus pour les repas donnés dans les milieux artistiques et littéraires
Rops n'a rien d'un ermite. Il se rend chez Victor Hugo, fréquente le café Gerbois cher à Manet, le café La Rochefoucauld àù il rencontre Degas, le Café Riche boulevard des Italiens...Sa conversation impressionne. Sa mémoire est prodigieuse; il donne l'impresssion d'avoir tout lu et virevolte de citations en références. On sait par Huysmans que le 16 avril 1877, il est du fameux diner chez Trapp, considéré comme le repas du baptême du naturalisme.

 

Néanmoins, malgré la fascination qu Paris exerce sur Rops, l'envie d'ailleurs se fait sans cesse sentir: "il faut traîter Paris comme une maîtresse ardente et aller de temps à autre se remettre au vert, en plein bois". Rops voyage, il a besoin de liberté. La nature lui apporte paix et sérénité; "la mer et les bois sont pour moi les grands consolateurs, les apaisants. Vis à vis d'eux l'on sent le côté transitoire, fugace et fragile de toutes les douleurs, et ils ont de mystérieuses paroles qui endorment et calment".

 

Cette soif d'évasion l'a déjà conduit à fréquenter les bords de la Meuse (Anseremme) et la Mer du Nord ( dès 1871). Il se lance ensuite dans les grands voyages qui font oublier le spleen parisien. Monte-Carlo (1874-1876-1877), " nid de fantaisistes dont les hantises sont chères aux Muses" où il séjourne chez son ami Camille Blanc, la Suède et Stockholm, la Hongrie (1879) qu'il sacrera terre de ses origines. La musique Tzigane l'ensorcèle "odieuse et adorable, folle...qui entre en vous, fouille dans les replis de votre être, en fait sortir les joies et les douleurs oubliées, et sous son étreinte, vous donne le pressentiment des angoisses futures et des bonheurs toujours espérés", l'Espagne (1880), Tolède, Séville "où il sent une plénitude de vie que l'on ne sent nulle part, on est plongé dans l'ivresse de la lumière et des fleurs, il a besoin de Grenade et surtout d'Alhambra "; la Hollande (1882)" un pays qui ressemble à un bain de pied dans lequel on a jeté des épinards, des populaces mornes et mélancoliques" les Etats-Unis (1887) où il accompagnera les soeurs Duluc parties présenter les modèles de leur maison de couture; l'Afrique du Nord et la Bretagne où il retrouve la mer

Félicien Rops - Biographie 6

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Mondain certes, mais attentif aux affres d'une société qui le fascine par ses extrêmes, Rops compose de grands dessins à résonance sociale, tels que " La Buveuse d'Absinthe "  et  "La Dèche " (1882 )  (voir photos ci-jointes, de haut en bas). La peinture des bas-fonds le retient plus que jamais et de sa pérégrination aux antres malsains, il a ramené cette saisissante Buveuse d'Absinthe au regard dur enchassé dans un visage glacé; tout est exprimé en condensé: le regard dur et froid de la fille, un mur, l'attente et la quête du client comme seule action
"Je reviens de Paris, avec mes poches pleines de Parisiennes, des folles, des sombres, des étranges, des squelettables; je les ai fait poser, mais comme j'enrage de ne pas encore avoir assez de talent pour bien les rendre, ces terribles filles. Et c'est en 1969 qu'il expose au Salon de Bruxelles, sa Buveuse d'Absinthe, "une fille appelée Joliet qui arrivait tous les soirs, ivre au Bal Bullier et qui regardait avec des yeux de mourante galvanisée. Je l'ai fait poser et j'ai tâché de rendre ce que je voyais(...)la vie, tâcher de rendre la vie, et c'est assez rude " Plusieurs oeuvres (aussi " Le Gandin Ivre", "Le Bouge à matelots" et "L'attrapade"incarnent  cette froide désepérance du vice. Rops accède ici, à une dimension réaliste et sociale

 

 "La Dèche" (ci-contre) représente une prostituée devant l'affiche des tarifs. Celle-ci n'est éclairée que par un faible réverbère. Ce ne sont pas des femmes, ce sont des nuits, écrit Alfred Delvau en 1860 dans Les Dessous de Paris.

L'ambiance est celle de la rue, exprimée en condensé par le décor et l'attitude de la femme.
"Mais ce sont les jeunes femmes, écrit Rops à Poulet-Malassis, qui sont formidables ! En voilà qui ont laissé toute espérance; des fatiguées et des rassasiées, la vie leur a charrié de rudes émotions, tout celà a laissé sa trace sur les fronts et sur les bouches en rides et en maculatures sinistres, et ce splendide maquillage qui jette de chaudes lueurs sur tout celà, c'est réellement très beau à faire pour un peintre, mais il faut savoir un outil-comme Baudelaire-il a saisi, lui "


Ci-dessous "Le Bouge à Matelots"

 

Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain

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Colette

 
Page d'aide sur l'homonymie Colette
alt=Description de cette image, également commentée ci-après

Portrait de Colette en 1932.

 
Nom de Naissance Sidonie-Gabrielle Colette
Activités écrivaine
Naissance 28 janvier 1873
Saint-Sauveur-en-Puisaye (France)
Décès 3 août 1954 (à 81 ans)
Paris (France)
Langue d'écriture français
Genres Roman

Œuvres principales

Signature

Signature de Colette

Colette, nom de plume de Sidonie-Gabrielle Colette née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) et morte le 3 août 1954 à Paris, est une femme de lettres française, connue surtout comme romancière, mais qui fut aussi mimeactrice et journaliste.

Après Judith Gautier en 1910, Colette est la deuxième femme élue membre de l’Académie Goncourt en 1945. Elle en est également la première femme présidente, entre 1949 et 1954.

 

 

Biographie

 
Colette en 1896, par Jacques Humbert.

Dernière des quatre enfants (deux filles et deux garçons) de Sidonie Landoy (« Sido ») et du capitaine Jules-Joseph Colette (saint-cyrienzouave qui a perdu une jambe lors de la bataille de Melegnano et est fait percepteur à Saint-Sauveur-en-Puisaye), celle qui deviendra Colette a vécu une enfance heureuse à Saint-Sauveur-en-Puisaye, gros village de Bourgogne Adorée par sa mère comme un « joyau tout en or » au sein d’une nature fraternelle, elle reçoit une éducation laïque. Sido, féministe et athée convaincue qui ne craint pas de troubler le curé de Saint-Sauveur avec son chien ou de lire Corneille caché dans un missel, lui apprend l'art de l'observation, notamment dans le jardin donnant sur la cour de la maison.

 

La jeune Colette lit très tôt les grands classiques et prend des leçons de français comme de style auprès de son père, grand lecteur de journaux. Sido ayant des goûts de luxe que son mari ne sait lui refuser, la famille ruinée doit quitter Saint-Sauveur et s’installe en novembre 1891 à Châtillon-sur-Loing. Adolescente, Colette rencontre Henry Gauthier-Villars, séducteur compulsif surnommé « Willy », avec qui elle se marie le 15 mai 1893 à Châtillon-sur-Loing. Willy, critique musical très influent et auteur de romans populaires, est un viveur parisien qui fait également travailler à son profit une équipe de collaborateurs dans son atelier parisien de la maison d’édition Gauthier-Villars au 55 quai des Grands-Augustins, dans laquelle s'installe le couple au dernier étage. Il introduit Colette dans les cercles littéraires et musicaux de la capitale où la jeune femme fait sensation avec l'accent rocailleux de sa Bourgogne natale. Vite saisi par les dons d’écriture de sa jeune épouse, Willy l'utilise elle aussi comme nègre littéraire (le premier manuscrit de Colette date de 1893 puis dès 1895 l’engage à écrire ses souvenirs d’école, qu’il signe sans vergogne de son seul nom. Cela donne Claudine à l'école, bientôt suivi d’une série de Claudine (La Maison de ClaudineClaudine à ParisClaudine en ménage, etc.), qui sont donc publiés sous le nom du seul Willy.

 

Willy est, entre autres, l'amant de la femme d'Emile Cohl, Marie-Louise Servat, avec laquelle il avait eu un fils, Jacques Henry Gauthier-Villars (ce fils de Willy est né avant que celui-ci ne commence à fréquenter Colette, en 1889, et donc bien avant son mariage avec elle, c'est d'ailleurs en mettant cet enfant en nourrice à Châtillon-Coligny qu'il a commencé à fréquenter Colette). Colette, jalouse et consternée de devoir être enfermée dans un rôle d’épouse bafouée, se libère de plus en plus de cette tutelle. En 1905, elle publie le premier livre sous son nom de Colette Willy, Dialogues de bêtes. Encouragée par le comédien et mime Georges Wague (1874-1965), elle commence alors une carrière au music hall (1906-1912), où elle présente des pantomimes orientales (« la première mime féminine de mon temps » écrit-elle) dans des tenues très légères (la Préfecture de Police interdit notamment son spectacle de pantomime nu sous une peau de panthère), puis se produit au théâtre Marigny, au Moulin Rouge, au Bataclan ou en province (ces spectacles transparaîtront dans La Vagabonde ou L’envers du music-hall). Ce sont des années de scandale et de libération morale : elle divorce de Willy en 1906, connaît plusieurs aventures féminines, notamment avec Mathilde de Morny (Missy), fille du duc de Morny et sa partenaire sur scène, en 1911, chez qui elle vit le plus souvent et qui lui a offert la villa Roz Ven à Saint-Coulomb en Bretagne, ou Natalie Clifford Barney dite « l'Amazone ». Durant toute cette période, Colette chemine aussi dans sa vocation d'écrivain. Elle publie des ouvrages évoquant ces années, comme La VagabondeL'Envers du music-hall ou En tournée.

 
Colette mime, en 1907.

 

Colette fréquente assidûment la Côte d'Azur. Elle séjourne un temps dans sa villa de Guerrevieille, à Sainte-Maxime, puis elle s'installe plus longuement à La Treille-Muscate, à Saint-Tropez (auquel elle consacre de nombreux essais ou romans comme La Naissance du jourBella VistaPrisons et paradis ou Journal à rebours), qu'elle quitte en 1938 en se plaignant de l'affluence trop importante de touristes à la suite de la promotion de son maire Léon Volterra. Colette vend alors sa villa à Charles Vanel.

En 1932, Colette, qui a besoin de gagner sa vie, ouvre rue de Miromesnil à Paris un institut de beauté.

Pendant l'Occupation, Colette séjourne quelques mois chez sa fille en Corrèze dans le village de Curemonte puis revient à Paris, avec Maurice Goudeket (qu'elle sauva de la Gestapo), passer toute la durée de la guerre dans son appaartementdu Palais-Royal au 9 de la rue de Beaujolais. Immobilisée dans sa « solitude en hauteur » dans son « lit-radeau » (offert par la Princesse de Polignac) par une arthrite de la hanche, elle continue d'écrire à partir des fenêtres, véritables portes ouvertes sur le monde.

 

En 1945, Colette est élue à l'unanimité à l'Académie Goncourt, dont elle devient présidente en 1949. Ayant vite compris que la célébrité passe par la maîtrise de son image, elle devient l'écrivain la plus photographiée du XXe siècle4. Les Œuvres complètes de Colette sont publiées en quinze volumes par la maison d'édition Le Fleuron, créée par Maurice Goudeket. En 1952 elle interprète son propre personnage dans le documentaire que lui consacre Yannick Bellon intitulé simplement Colette et qui est devenu un classique du genre, puisqu'il s'agit du seul film qu'elle interprète

En 1953, elle est élevée à la dignité de grand officier de la Légion d'Honneur. Elle compte Jean Cocteau parmi ses voisins.. Sur ses vieux jours, celui qu'elle surnomme « son meilleur ami », c'est-à-dire Maurice Goudeket, l'aide à supporter son arthrose.

Elle meurt le 3 août 1954.

 

En dépit de sa réputation sulfureuse et du refus par l'Eglise catholique d'un enterrement religieux, Colette est la première femme à laquelle la République ait accordé des obsèques nationales. Elle est enterrée au Cimetière du Père Lachaise à Paris. Sa fille repose à ses côtés.

 
tombe de Colette (cimetière du Père Lachaise)

 

 

Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
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« Vu le commis voyageur Willy bardé de jeux de mots et d'à-peu-près à rendre jaloux le plus exubérant rat-de-table d'hôtes. Près de lui Colette, plus Polaire que jamais, avec sa mine d'enfant gâté et méchant, de cancre femelle, insupportable et contente d'elle. »

Après son divorce, Colette a une brève liaison avec Auguste-Olympe Hériot, rencontré à la fin de 1909. Puis elle fait la connaissance de Henry de Jouvenel, politicien et journaliste, qu'elle épouse en 1912 et qui l'engage à donner quelques billets et reportages au journal Le Matin, dont il est le rédacteur en chef. De lui, à Castel Novel de Varetz (Corrèze), elle aura sa seule enfant, Colette Renée de Jouvenel, dite « Bel-Gazou » (« beau gazouillis » en provençal). À plus de quarante ans, alors que son mari la trompe, elle joue un rôle d'initiatrice à l'amour auprès du fils de son époux, Bertrand de Jouvenel qui n'a pas encore dix-sept ans. relation qui durera cinq années et nourrira les thèmes et les situations dans Le Blé en herbe. Pour ce qui concerne Chéri, c'est un fantasme devenu réalité, puisque le livre est publié en 1920 alors que sa conception remonte à 1912, soit quelques années avant sa liaison avec Bertrand de Jouvenel. Le divorce d'avec Henry de Jouvenel sera prononcé en 1923. Comme elle le fera pour Willy dans Mes apprentissages, Colette se vengera de son ex-mari par un roman, Julie de Carneilhan.

En juin 1919, Colette, directrice littéraire du journal Le Matin, contacte Léopold Marchand, figure marquante du théâtre entre les deux guerres, pour contribuer à une nouvelle rubrique dénommée Mille et un Matins. C'est au Matin que Colette embauche Hélène Picard, qui devient par la suite son amie, comme secrétaire. Colette invite  Léopold Marchand dans sa demeure bretonne de Roz Ven à Saint-Coulomb près de Saint-Malo. En 1921, Léopold Marchand collabore avec Colette à l’adaptation théâtrale de Chéri. Il s'occupe de la mise en scène de Chéri et joue même un rôle. En 1923, Léopold Marchand adapte pour le théâtre le roman de Colette La Vagabonde. Colette a publié dans La Jumelle noire l'ensemble des critiques littéraires qu'elle a écrites sur les pièces de Léopold Marchand.

Mélomane avertie, Colette collabore avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique L'Enfant et les Sortilèges. Elle a été l'amie de la reine Elisabeth de Belgique, de Marguerite Moreno, de Renée Vivien, et a eu quelques brouilles avec la célèbre demi-mondaine de la Belle Epoque, Liane de Pougy.

Elle rencontre son troisième mari, Maurice GOUDEKET, en accompagnant son amie Marguerite Moreno, chez Madame Andrée Bloch-Levalois, au début de l'année 1925.

Colette dans son appartement de l'hôtel Claridge, 74 avenue des Champs-Élysées à Paris, en 1932.
Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain

Les enjeux de l'écriture

Colette arrive à se démarquer de ses contemporains (André GideRomain Rolland ou encore Jean Giraudoux) grâce aux sujets qu'elle aborde. Elle montre un style épuré mais élevé. Elle trouve sa place parmi les romanciers régionalistes qui se sont imposés durant l'entre-deux-guerres, à travers, entre autres, les descriptions de sa région natale, la Bourgogne.

Une attention croissante à la justesse des mots, notamment lorsqu’ils sont chargés d'exprimer l'effusion dans la nature, une sensualité librement épanouie pour revendiquer les droits de la chair sur l'esprit et ceux de la femme sur l’homme, voilà quelles sont les lignes de force de cette écriture.

Par ailleurs, l'écriture de Colette est plus complexe et moderne qu'elle ne semble le laisser supposer au premier abord.

 
Palais Royal, sa « petite province » et sa dernière demeure.

En 1999, Serge Doubrowski, inventeur du terme moderne d'autofiction qu'il appréhende en dernier ressort comme une variante de l'autobiographie, considère Colette comme une pionnière illustrant sa conception : « On découvre quand même chez Colette, un livre qui s'appelle La Naissance du jour qui a paru en 1928 et qui, à l'origine,portait sur son péritexte le sous-titre roman. Et dans le roman de Colette, La Naissance du Jour, on trouve un personnage de femme âgée qui s'appelle Colette. Ensuite, on apprend qu'elle a écrit les Claudine. Bref, elle s'est mise en scène comme le personnage d'un roman écrit par Colette sur Colette. »

Colette et la Belgique

Les liens entre Colette et la Belgique sont étroits. Son grand-père combattit à la Bataille de Waterloo, son oncle fut directeur des casinos d'Ostende et sa mère, Sidonie Landoy, dite « Sido », au décès de ses parents, alla rejoindre ses frères journalistes à Bruxelles où elle vécut de longues années. À l'âge de six ans, elle a séjourné dans la commune de Saint-Josse-ten-Noode au numéro 25 de la rue Botanique.

Contre toute attente, Sido a découvert et partagé la vie d'artistes en vue : peintres, écrivains et musiciens. Mais sans dot ni métier, elle s'est résignée au mariage et est repartie dans l'Yonne. Cependant elle n'oublia pas la Belgique et conta ses charmes à sa fille, Colette. Dans les Lettres à Missy, Colette fait plusieurs fois mention de ses passages à Liège ou à Bruxelles où elle se rendait lors de ses tournées et séjournait notamment à lhôtel Métropole — qui existe toujours Place de Brouckère. Le 14 mai 1909, lors d'une étape de sa tournée Claudine à Liège, Colette se laisse séduire par la ville, la trouvant « la plus française des villes belges » — par allusion aux grands magasins qui s'y développaient, comme à Paris.

Elle séjourne aussi plusieurs fois à Bruxelles, notamment du 4 au 17 février 1910, où elle présente La Chair — pièce de Georges Wague — qui fera scandale car elle y paraissait dévêtue. Dans son édition du 6 février, le journal Le Soir relate cet événement avec un grand engouement pour les comédiens : « La pantomime La Chair qui a eu un grand succès à Paris et sur laquelle M. Chantrier a écrit une musique charmante, a été interprétée avec conviction par Colette Willy, Christine Kerf et Georges Wague ».

En 1922, Georges Simenon, alors rédacteur au journal liégeois La Gazette de Liège, se rend à Paris et rencontre Colette, directrice littéraire du journal « Matin ». Il travaille comme secrétaire chez l’écrivain Binet-Valmer et commence à lui envoyer des textes. Dans un premier temps, Colette les refusera tous. Pourtant, « la petite idole » retient enfin son attention malgré le scepticisme quant à son écriture. En effet, elle le jugera trop littéraire et lui conseillera de ne pas faire de la littérature. Simenon ne le comprit pas directement mais essaya une écriture plus simple. Le 27 septembre 1923, la romancière accepte finalement de le publier. Simenon rendra hommage plus tard aux précieux conseils reçus de l'écrivaine. Lorsque Colette fut primée à l’Académie Goncourt, le 2 mai 1944, elle reçut une lettre de Simenon la félicitant. Elle y répondit : « Cher Simenon, merci. Tout le monde est si gentil que je n’ai plus de papier à lettres ! Je viens de lire La Fuite de Monsieur Monde. Cette profonde tristesse de vos héros me frappe beaucoup. Une grande poignée de main. »

L’Académie royale de langue et littérature françaises élit Colette en remplacement de la Comtesse de Noailles. L’honneur fut reçu par Colette et la décision approuvée par le roi Léopold III malgré les reproches de son commerce esthétique et sa relation avec Mathilde de Morny, dite Missy. Même la reine Élisabeth, son amie et mère de Léopold III, lui adressa une lettre de félicitations.

Colette rencontra la Reine Elisabeth de Bavière en novembre 1931. Elle rapporte cette rencontre dans Paris-Soir, le 13 octobre 1938. Elle décrit la beauté de la jeunesse persistante de cette reine-artiste. Leur amitié a duré jusqu’à la mort de la romancière. Colette accueillit la reine chez elle le 2 avril 1946, après son élection à l’académie Goncourt. Alors qu’elle commençait à avoir certaines difficultés à marcher dues à son arthrite, la reine se rendit à plusieurs reprises à son chevet. Toutefois, si elle ne pouvait rendre visite à Colette, elle lui envoyait des lettres, des présents et des promesses de visite. Cette promesse fut tenue le 10 mars 1949. C’est lors de ces retrouvailles que Colette offrit son unique exemplaire de Pour un herbier. Quatre jours plus tard, elle décrivait la reine Élisabeth dans Les Lettres aux Petites Fermières : « C’est une des rares créatures qui inspirent le dévouement, tant elle est prodigue d’elle-même. » De même que pour la reine, Colette comptait parmi ses amis particuliers.

Le 14 novembre 1954 un hommage a été rendu à Colette au Palais des beaux-arts de Bruxelles, en présence de Maurice Goudeket, son mari et de la reine Élisabeth. La reine assista également à la réception de Jean Cocteau à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, qui reçut la place de Colette.

Colette et la bisexualité

 
Willy, Colette et Polaire
Dessin satirique de Sem.

La bisexualité tient un rôle primordial dans la vie de Colette, autant dans son existence personnelle que dans son œuvre artistique.

Si son mari Henry Gauthier-Villars exige d'elle une fidélité hétérosexuelle (que lui-même ne respecte pas), il n'a aucune objection à ce que Colette expérimente une vie extra-maritale avec des femmes. En 1906, Colette quitte son mari et s'engage plus ou moins publiquement dans une relation amoureuse avec la Marquise de Belbeuf. Un soir, Colette et la Marquise choquent l'audience durant une représentation au Moulin Rouge aux tonalités ouvertement homoérotiques : une scène de baiser entre les deux femmes cause un énorme scandale, cette affaire déclenchant jusqu'à l'intervention du préfet de police de Paris. Après cet épisode lesbien, Colette se marie avec Henry de Jouvenel en 1912, dont elle était tombée éperdument amoureuse lors de sa première rencontre quelques mois auparavant. De ce mariage est issue une fille. Après une liaison avec le jeune fils du premier mariage de son mari, Bertrand de Jouvenel, âgé de 17 ans, Colette s'est finalement mariée une troisième et dernière fois, à Mauride Goudeket en 1935.

Du côté de sa production littéraire, la bisexualité est également un élément récurrent de son œuvre, à commencer par sa série de romans Claudine, ses tous premiers romans, qui dépeignent, outre la protagoniste, de nombreuses femmes bisexuelles. Ainsi, une partie des thèmes abordés dans sa littérature est autobiographique. Colette est également l'auteur d'un ouvrage de réflexion sur l'Amour et la sexualité, Le Pur et l'Impur, qui puise dans des exemples d'expériences hétérosexuelles comme homosexuelles.

Pour toutes ces raisons, Colette a été étiquetée « Reine de la bisexualité » par Julia Kristeva.

 

Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
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Œuvres

 
Couverture de Claudine à l'école.
 
Caricature de Sem
  • 1938 : La Jumelle noire (quatre tomes de recueil de critiques littéraires et cinématographiques : tome I (1934), tome II (1935), tome III (1937), tome IV (1938))
  • 1939 : Le Toutounier (SUITE de Duo)
  • 1940 : Chambre d'hôtel
  • 1943 : Le Képi
  • 1943 : Nudité
  • 1944 : Gigi
  • 1946 : L'Étoile Vesper
  • 1941 : Julie de Carneilhan
  • 1941 : Journal à rebours
  • 1944 : Paris de ma fenêtre
  • 1949 : Le Fanal bleu
  • 1953 : Paradis Terrestre

Posthume

  • 1955 : Belles Saisons (Flammarion).
  • 1958 : Paysages et Portraits (Flammarion).

Correspondances

  • 2003 : Lettres à sa fille (1916-1953), réunies, présentées et annotées par Anne de Jouvenel, Gallimard, collection Blanche. (Réédition Gallimard, collection Folio (No 4309), 2006).
  • 2009 : Lettres à Missy, édition présentée et annotée par Samia Bordji et Frédéric Maget, Paris, Flammarion.
  • 2004 : Colette Lettres à Tonton (1942-1947) réunies par Robert D., édition établie par François Saint Hilaire, Édition Mille et Une Nuits Colette n°437
  • 2012 : Sido, Lettres à Colette, édition présentée et annotée par Gérard Bonal, éditions Phébus.
  • 2014 : Un bien grand amour. Lettres de Colette à Musidora, présentées par Gérard Bonal, L'Herne.

Autres publications posthumes

 
Illustration de Lelong
pour Les Vrilles de la vigne, 1930
 
Toby-chien par Lelong
Les Vrilles de la vigne, 1930
  • 1992 : Histoires pour Bel-Gazou (nouvelles), Hachette, Illustrations Alain Millerand
  • 2010 : Colette journaliste : Chroniques et reportages (1893-1945), inédit. Présentation de G. Bonal et F. Maget.
  • 2011 : J'aime être gourmande, présentation de G. Bonal et F. Maget - introduction de G. Martin, coll. Carnets, L’Herne, Paris.

Au théâtre

Adaptations

Cinéma

Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
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Postérité

En 1956 est créée la Société des amis de Colette association reconnue d'utilité publique qui publie depuis 1977 les Cahiers Colette, rassemblant des inédits de l'auteur, des témoignages et des études originales5.

Un Musée COLETTE a été créé dans le château dominant la maison natale de Colette, maison bourgeoise sise rue de l’Hospice - devenue rue Colette.

Le 29 septembre 2011, la Société des amis de Colette avec l'aide de l'État acquiert pour 300 000 euros la maison natale de Colette de Saint-Sauveur-en-Puisaye, en vente depuis 2007. Cette maison bourgeoise à la façade austère avec ses jardins du bas et du haut, rejoint l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques et est destinée à être réhabilitée pour obtenir le label des Maisons des Illustres.

Le Musée COLETTE, dans le Château de St Sauveur-en-Puisaye, extérieurs et intérieurs et à la fin, la maison de Colette. Photos prises par Christian Vancau ce 31 août 2014
Le Musée COLETTE, dans le Château de St Sauveur-en-Puisaye, extérieurs et intérieurs et à la fin, la maison de Colette. Photos prises par Christian Vancau ce 31 août 2014
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Le Musée COLETTE, dans le Château de St Sauveur-en-Puisaye, extérieurs et intérieurs et à la fin, la maison de Colette. Photos prises par Christian Vancau ce 31 août 2014
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Le Musée COLETTE, dans le Château de St Sauveur-en-Puisaye, extérieurs et intérieurs et à la fin, la maison de Colette. Photos prises par Christian Vancau ce 31 août 2014

Et voici la documentation écrite que j'ai pu ramener du Musée Colette

Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
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Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
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Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
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Colette et Marguerite MORENO à TOUZAC

Où Colette aimait-elle se resourcer???

Chez son amie de toujours Marguerite MORENO dans le Lot à TOUZAC à la SOURCE BLEUE

Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
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Sidonie Gabrielle COLETTE, écrivain
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Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995

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Mardi 2 mai

 

Un film magnifique de Joris IVENS (voir ci-dessous). Je l'avais déjà vu au Ciné Le Parc à Bressoux-Droixhe avec Mireille Rainchon

Mercredi 3 mai

Un reportage sur Jean GIRAUDOUX, Diplomate et germanophile. Passionné d'Antiquité gréco-latine. Rencontre la littérature allemande à l'ENA et part en 1905 à Munich pour un an. En 1910 rencontre Lilita Habré qui a 27 ans mais elle ne l'aime pas. Alors il épouse Suzanne Bolland. Il part à la guerre. Blessé à l'aine dans la Bataille de la Marne. Il est décoré et envoyé aus USA en mission. Voir la suite ci-dessous

Jeudi 4 mai

Je vais installer mes champignons à Jamoigne. Ambiance tendue avec Alain S.. Nombre limité de champignons posés sur le sol

Ca ne va pas du tout avec Enelle. Je ne l'ai pas revue depuis des semaines. Elle aurait terminé de détapisser à Bertrix et le fameux Jean-Christophe n'est pas venu l'aider

Vendredi 5 mai

Vernissage à la Grange du Faing à Jamoigne pour les 10 ans du Centre d'Art Contemporain. Il y a foule.Alain Scmitz et Filippo, Elie Deworme, Les Gaillet, les Bertolaso. Les musiciens Stephane Pougin à la batterie et Nicolas Dory au saxo. Albert Deremiens. Gil Dons et sa fille Sara. Benoît et Yves Piedboeuf, Vincent Fachs, Manu Piron, Jean-Pierre Bissot, Tomasi, Anne-Marie Klenes, Eric Neuberg, Jeanine Descamps, Dominique Collignon, Myriam Hornard, Daniel Lannoy, Viviane Bechoux, Michèle Laveaux etc..120 personnes;

Rencontre d'une bien jolie Sénégalaise

On se retrouve comme d'habitude à Pin chez Marizza..Alain S. renverse son verre de vin rouge sur mon pantalon Magnifique soirée aussi. De retour à 2h40

Samedi 6 mai

Je reçois un article sur DENMARK, une star du moment qui vit à Prouvy avec son épouse, qui est au Consil Cuturel, dans le même village qu'Alain Schmitz (voir l'article ci-dessous)

Mardi 9 mai

Un Thema-Arte sur Knut HAMSUN, le Dostoiewski de la littérature norvégienne. A offert sa médaille du Nobel à Goebbels. Avait une fille alcoolique. Sa biographie "Sur les entiers où l'herbe repousse". Mort en 1952 à 92 ans. Influencé par Strindberg. Marchand ambulant qui écrit sur l'errance "August le vagabond". Devient célèbre avec "LA FAIM" qu'il écrit à Christiania (Oslo) (voir ci-dessous)

Mercredi 10 mai

Marie-Odile voudrait que je vienne à son spectacle le 30 mai. Je lui réponds que c'est impossible. Pas de fric et leur nouvel apart est en pliene ville et minuscule. Danger de vol pour la voiture. A La Seyne-sur-mer on ne rigole pas. Et en plus, Plume ne supporte pas la voiture

Un reportage sur PJ HARVEY et un autre sur Jacques PREVERT (voir ci-dessous). Prévert a vécu à Toulon. Son père travaillait dans une compagnie d'assurances. Retour à Paris en 1907. Quartier Saint-Sulpice. Rencontre Tanguy à l'armée. Se lie avec les surréralistes de 1925 à 1929 (Dispute avec Breton . N'aimait pas son virage au Communisme "Ah oui on va me mettre en cellule".) Sollicité par le groupe Octobre en 1928 etc...

Je lis l'auto-biographie de Brando

Je continue à installer ma galerie dans la chambre d'amis

Je vais présenter Plume à son frère Youki. Cela se passe bien. Son frère habite à 100 mètres de la maison

C'est le 50e anniversaire de la Bataille des Ardennes et Moircy y est impliqué(voir ci-dessous)

Vendredi 12 mai

Céline m'envoie une carte de Syrie "J'espère que tu reprends le dessus, il le faut"(voir ci-dessous) UGARIT Le premier alphabet (14e siècle av J-C)

Je ne suis pas bien. Je vais à Florenville chez Michèle Laveaux.. Vital Lahaye est là. Dans la librairie je trouve "Les années-lumière de Rezvani". Vital me parle d'un café littéraire au pied du Pont des Arches à Liège

On parle de mon suicide

Je lis "Les chansons que m'apprenait ma mère" de Brando. Très beau livre

 

Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995

Samedi 13 mai

Un superbe reportage sur Joséphine BAKER (voir ci-dessous)

Pol Collin dessine l'affiche de la Revue Nègre à Paris et devient son amant en 1925; La Revue part pour Berlin en 1926. Ensuite Joséphine est engagée aux Folies Bergères et c'est "La Couronne de Bananes". Rencontre le Comte Guiseppe Abatino 'Pepito". Il la fait signer avec Le Casino de Paris et c'est "Plaisir d"amour". Tourne Zouzou avec Gabin. Décide de retourner aus USA en 1936 mais c'est le flop. Elle quitte Pepito qui a un cancer (mais elle ne le sait pas) et rentre à Paris aux Folies Bergères. Pepito meurt! Elle épouse un riche Play-Boy et apprend à conduire. Va dans les hopitaux militaires en France pendant la guerre; Fait de la Résistance dans le Sud de la France. En 1942 elle est au Maroc. A la Libération, on ouvre à Paris le Liberty club pour les américains blancs et noirs. Elle fait l'ouverture. Obtient La Médaille de la Résistance. Plus tard elle deviendra Chevalier de la Légion d'Honneur.  En 1951, retoune à N-Y et annonce qu'eiie refusera de chanter dans toute salle fernée aux noirs. Avec Jo Bouillon elle va au Stock Club et on refuse de la servir. Grace Kelly est là. Scandale!!. Joephine achète alors un château en Dordogne, Les Millandes et  crée une fondation Arc-en-Ciel pour orphelins du monde entier et de toutes races. Jo Bouillon après 10 ans se sépare. C'et la faillite. Le château est vendu. Joséphine fait une crise carsiaque. Elle est fauchée et mourante. Grace Kelly s'en occupe et l'invite à Monaco pour l'installer à Roquebrune. Joséphine guérit et ptépare un nouveau spectacle :" L'Histoire de sa vie" (elle a 68 ans). Bobino l'accueille. Elle meurt après la 2e représentation

 

Dimanche 14 mai

Sur un coup de tête je laisse un message téléphonique à Valérie Pasdeloup "Salut les lâches, c'est christian Vancau, je n'oublierai jamais, vous savez-vos silences- jamais"

Je retrouve des peintures de Bernard Gengoux, cet ami suicidé à 30ans. Je vais les faire encadrer

Je téléphone à Denyse W. Elle m'aime toujours. Vit seule, rue Américaine. Elle espère qu'un jour nous serons ensemble. Je lui dis que je suis un campagnard et elle, une citadine, qu'elle n'aime pas les chiens et que nous sommes deux peintres. Elle sait tout cela. Elle va au Cirque Divers jeudi et vendredi au Musée St Georges à Liège. Moi aussi. (Voir l'invitation ci-dessous). On fête les 18 ans du "Cirque Divers" en Rôture à Liège. Là, où j'ai exposé en 1979-1980 et pourtant je n'ai pas été invité comme les autres qui avaient comme moi exposé en leur temps. Denyse Willem , habituée du Cirque Divers n'a pas leve le petit doigt, elle non plus

Lundi 15 mai

Dans l'affaire de l'O.M, Bernard Tapie et condamné à un an de prison ferme. Le Procureur ne demandait que 6 mois

Annie G a une amie qui tire le tarot de Marseille-et qui me connait-et voudrait venir à Moircy-une certaine Claire Lassinne (nom de son mari). 53 ans, aurait vécu à Libramlont. Son mari aurait ét professeur à l' IETEI. Elle est en instance de divorce

Mardi 16 mai

Minique en France a un cancer

Jacques Médecin, Maire de Nice,condamné à 2 ans ferme dans son 1er procès (Détournement de 300.000 euros)

Un reportage sur Karl Valentin le Décalé  (voir ci-dessous)

Je termine le Brando d'Arma Kashfi

Mercredi 17 mai

Madeleine NOVARINA, peintre est la tante de Valère Novarina et l'épouse de l'écrivain Sarane Alexandrian ; Elle est l'amie de Breton, de Brauner et d'Ernst. Née en 1921 à Thonon les bains. Participe au groupe surréaliste de 1944 à 1948

Sarane Alexandrian est un essayiste, romancier, historien d’art, critique littéraire français appartenant au mouvement surréaliste, né le 15 juin 1927 à Bagdad et mort le 11 septembre 2009 à Ivry-sur-Seine.

Biographie

Sarane Alexandrian est né à Bagdad, où son père était le stomatologiste du roi Fayçal ibn Hussein. Durant son adolescence en France, il participe, à seize ans, à la Résistance dans le Limousin. À la même période, il est initié au dadaïsme et au non-conformisme par le dadasophe Raoul Hausmann. À vingt ans, à Paris, il devient « le bras droit d’André Breton », selon l’opinion publique, et « le théoricien no 2 du surréalisme »948. Décède en 1991

Le CACLB ba fêter ses 10 ans(voir article de presse ci-dessous)

Filippo du Centre d'art contemporain me dit que mes champignons à Jamoigne rencontrent un vif succès, que les gens posent des questions, veulent acheter

Un docu sur Jean-Paul Sartre, né en 1905, fils d'Ann-Marie Schwester. Son père meurt en 1906. A détesté son beau-père et aussi sa petite enfance. Est devenu borgne tout jeune. Fait Normale Sup et rencontre Beauvoir. Puis prof de philo au Havre et écrit La Nausée. Part dans l'artillerie en 1939. Libéré en 1941. Entre dans la résistance mais moins engagé que Camus; Aime le Jazz (Le Tabou)

Je reçois un coup de fil d'une certaine Marie Degueldre liégeoise, épouse d'un peintre Pierre Bastin que j'ai dû connaître , liégeois lui aussi . Je me demande même es'il n'avait pas son atelier à côté de ma maison rue hocheporte.Elle habite au Château d'ULDANGE et garde l'expo de son mari au château d'Erpeldange près d'Ettelbrück (ils sont séparés mais pas divorcés). Elle me demande de venir la voir à l'expo ce samedi à 14h00. Je suis sans femme depuis des mois alors pourquoi pas???

Jeudi 18 mai

La fête au Cirque Divers à Liège. Je me décide en dernière minute et emmène Eric avec moi. Je lui présente Lizène. C'est au parc de la Boverie. Revoit Ransonnet, Dory et BEN VAUTIER qui a vu mes totems à Toulon. Jean-Pierre collignon me présente ses prents. Et voilà Denyse et ses amis les Veser rencontrés en 1989- Nic Joosen-José Picon, les Vandeloise-Catherine Peccio, JP Devresse, Martine; André Stas et Charle François, Mireille Painchon et aussi ma belle-soeur Marie-Henriette Nassogne, Jacques Charlier, Garret List, Lucien Bilinellei. Je me promène beaucoup avec Denyse mais elle s'en va assez tôt. C'est le premier contact d'Eric Neuberg avec le milieu des peintres liégeois. A 23h00 je me sauve..Tout le monde fume des clous de cercueil et c'est l'horreur !!!

J'apprends que le fils de Bidlot s'est jeté par la fenêtre rue Naimette

Crois voir dans un catalogue que l'on parle d'Hubert Grooteclaes à l'imparfait. Serait-il mort??? Qu'est-il arrrivé???

Je suis en ancien exposant du Cirque et je n'ai pas été invité à exposer, une fois de plus. Antaki ne m'aime pas "Je suis un bourgeois"

Samedi 20 mai

En route pour Erpeldange, via Wiltz et Bourscheid (Victor Hugo). Pierre Bastin au mur et je n'aime pas du tout. Sa femme est là et ne me plait pas du tout physiquement et puis son histoire est tordue. Mais elle est sympa. Depuis 17ans avec Bastin. C'est lui qui a acheté Le Moulin d'Uldange il y a 10 ans; Des travaux sont encore en cours (Voir photo).Un fils de 15 ans. Très mal à l'aise au milieu de cette peinture.Il la tromperait à tour de bras. Serait devenu "LE PEINTRE" du Grand Duché, dixit

Nous vidons une bouteille de Rivaner. Elle me confirme le décès de Grooteclaes et m'apprend que Leopold Plomteux était le neveu de Cloos

Même si cette femme m'avait plu, je ne me serais jamais foutu dans cette péraudière. Je la quitte peu avant 19h00. Elle parle de venir à Moircy. Je ne la reverrai jamais

Plume était avec moi mais décidément ne supporte pas la voiture

Dimanche 21 mai

Elections législatives

Lundi 22 maii

Deux grands flms à la Télé 1. Le Festin de Babette de Gabriel Axel (Danois) et le célèbre Cassavetses avec Peter Falke et l'extraordinaire Gena Rowlands-Une femme sous influence

Voir ci-dessous

Mardi 23 Mai.

Marie Bastin me transmet les articles sur Hubert Grooteclaes (voir ci-dessous)

Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995

Mercredi 24 mai

La RTT ici le matin. Mon câble de téléphone est trempé et le prise en bas ne fonctionne plus. Des câbles trempés sous le carrelage. Eh oui, sol très humide à cause des étangs et du ruisseau

On joue Mort à Venise et un docu sur Faulkner

Jeudi 25 mai

Viste d'un couple italien du Grand Duché. Saccuci Rolando et Maria Grazia Sai habitant Nideranven. Elle de la région de Varese, lui de Novova (Milan). Au Grand Duché depuis 8 ans. On parle italien et je me débrouille bien. Visite des lieux bien sûr(voir ci-dessous)

Juste après leur départ, visite-surprise de Gérard EVRARD et de sa femme. Ancien collègue du Crédit Foncier. Gérard me rappelle mes nombreux éclats et scandales à la Banque Ippa

Je lis L'Avenue des Diables bleus de Louis Nucera

Je reçois deux lettres de Roger Thumilaire de Libramont m'annonçant que je fais partie d'une sélection très sévère pour entrer dans un dictionnaire et exposer à Arlon dans les nouveaux locaux d'IDELUX (voir ci-dessous). Joie !

Vendredi 26 mai

Je vais porter mon dossier aux Allieux chez Roger Thumilaire. Il est devenu pensionné, n'a pas été réélu par le conseil communal de Libramont (C'est Mouzon qui l'a remplacé) et a quitté le Foyer culturel (C'est Mouzon qui en es devenu Président). Il est écoeuré. Il me dit "Je me suis rappelé d'une chose que tu m'a dite à l'époque. Est-ce que Libramont vaut bien que l'on fasse tout cela elle. Eh bien tu avais raison"

Il a les cheveux tout blancs. Je lui dis "Tu as la paix maintenant. Tu peux faire ce que tu veux, sois Cool " "Ah cela c'est autre chose m'a t'il répondu". C'était un homme blessé et il en est mort rapidement. Il avait toujours été là pour les artistes. C'était un homme ouvert qui à l'époque a été nomme au cabinet de Philippe Monfils et m'a demandé de prendre sa place à la présidence du Forer culturel et j'avais refusé

Je décide d'exposer mon antenne d'Anlier

Samedi 27 mai

Enelle pase ici le soir. N'a jamais vu Plume c'est tout dire. Elle n'en revient pas de son dynamisme. Elle a eu comme je l'avais prédit depuis toujours, des difficultés avec Pol Redant qui ne voulait pas lui faire des reçus de ses loyers;

Elle me fait une grosse révélation sur son père qui n'est pas venue la voir à sa naissance car il espérait un garçon. Voilà qui explique bien des choses. Bien sûr c'est incohérent car pourquoi alors ne pas se laisser reconnaître par l'homme que je suis et qui n'a cessé de la soutenir dans sa peinture??et en dehors...

Elle retourne loger à Bertrix

Dimanche 28 mai

Le soir un docu sur celui qui se nomme Gerald BERTHOT (Etat civil)-Stephane REY (critique d'art) et Thomas OWEN, écrivain. C'est le grand-père de mon ami Gerald Dewit. Déteste Magritte qu'il considère comme un fumiste et n'aime pas la peinture abstraite. Villa au Zoute. Avait une grand-mère gaumaise. Son maître est Jean REY etc..

Une soirée SCORSESE. (voir ci-dessous)

A Cannes La Palme d'Or à UNDERGROUND de Kusturica

Prix spécial du Jury à ANGELOPOULO avec  "Le Retour d'Ulysse"

Mardi 30 mai

J'écris à Marie Degueldre; Elle peut venir à Moircy mais je refuse toute avenure sentimentale. Elle ne viendra jamais

Un portrait de Louis Jouvet, découvert par Copeau (voir ci-dessous)

Mercredi 31

Un film "Une enquête sur un citoyen au-dessous de tout soupçon" d'Elio Petri

Henri MICHAUX à "Un Siècle d'Ecrivains"

Et un reportage su les chercheurs d'Or en Ardennes, ce que je fis moi-même dans le Serpont dans les années septante au domaine de Warinsart mais sans succès

Voir ci-dessous

Mon journal = 192 pages en mai 1995

Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995

Jeudi 1er juin1995

Anne Vidick m'a parlé de la Thérapie du tunnel et Enelle voudrait la faire. 800 euros la séance de 3 heures à Namur

José Bedeur "Tu me manques" me dit-il, "chaque fois que je joue du violoncelle, je pense à toi". Maria-Stella, sa fille est mariée à un ingénieur

Les Euphorbes sont des chasse-taupes

Samedi 3 juin

A Jamoigne, une expo de FLEURY, photographe. Vient d'Ensival

Dimanche 4 juin

Un Thema sur Thomas Mann. Né à Lübeck en 1875. Mort à Zürich en 1955 à 80 ans. Prix Nobel en 1929

En exil aus USA jusqu'en 1949. Ses deux soeurs se sont suicidées. Un frère libraire (Heinrich). Sa mère chantait et jouait du piano. A commencé comme stagiaire dans une compagnie d'assurances à Münich. Sa première nouvelle à 19 ans. A une passion pour un peintre, Pol Ehrenberg. Découvre Venise à 21 ans. Fasciné par un jeune garçon (Tazio). Puis rencontre Mahler. Il bride son homosexualité et même sa sexualité tout court. Vie austère. Epouse Katie Prinsheim, étudiante à l'Université de Münich (Katia Mann) qui est aussi le meilleur parti de la bourgeoisie de Münich. Gros succès aux USA qu'il quitter

Son frère Heinrich écrit "Le Sujet"

En 1933, il se réfugie à Paris. Son frère aussi. Décu de sa nationalité en 1938. Il décide d'immigrer aus USA. Il a 2 fils Golo et Klaus et 3 filles, Erika, Katia et Monica. Aux USA il est soutenu par la femme du Directeur du Washington Post, Agnès Meyer, qui est journaliste. Gros succès aux USA qu'il quitte pour la Suisse en 1949-50. Son fils Klaus, écrivain (Le Tournant) se suicide et sa fille Monika meurt etc.... (Voir ci-dessous)

 

Enelle arrive le soir et reste jusqu'à demain. Surprise !!!!

Marianne me téléphone. Elle va partir 3 semaines avec Menuhin en Argentine-Brésil et Uruguay

Mardi 6 juin

Alain Schmitz me téléphone pour mes portes ouvertes à Moircy en août procain. Ce serait ouvert au public, les vendredi, samedi-dimanche

Coup de fil de JP Devresse qui est dans une situation financière catastrophique

Jean-Pierre VERHEGGEN un ami écrivain, joué par un autre ami comédien Jean-Claude DERUDDER, au Théâtre national (voir ci-dessous)

Un reportage dur La Route du Hash (voir ci-dessous)

Mercredi 7 juin

Denyse Willem expose au Cirque Divers, du 9 au 28 juin. (Voir ci-dessous). Je lui écris que je n'irai pas à son expo vu qu'elle n'a rien fait pour que je participe à l'expo des 18 ans du Cirque Divers. Elle aurait dû demander à son ami André Stas, organisateur si j'étais dans l'expo. Ni lui, ni Ransonnet, ni Lizène, ni JP Collignon, ni Ben qui était venu en 1980, n'ont levé le petit doigt

Un reportage sur Jack LONDON (voir ci-dessous)

Jeudi 8 juin

Je vais voir une expo d'enfants à l'Hôtel de Ville de Bastogne et Christiane Gillardin et son fils viennent me chercher car Christiane veut me montrer son travail. Quant à Willy il s'est foutu une cuite la veille chez un notaire amateur d'art-Verbruggen- pour ne pas le nommer. Je fais donc la visite des lieux avec Christiane mais Willy se lève, il a récupéré et nous passons la soirée ensemble

Trois merveilleux "Bergers de Pyrénées nains". La maman fait une crise d'épilepsie et je reste auprès d'elle (souvenir de Craquotte). Quand je pars la chienne pleure

Reportages TV sur Orson Welles et Citizen Kane(voir ci-dessous)

Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995

Samedi 10 juin

José Strée à la Maison d'Images expose Brigitte CLOSSET (voir ci-dessous)

J'ai offert à Enelle, en tant qu'ami, de l'aider ce dimanche. Elle s'amène en fin d'aprem avec la camionnette de Pol Redan

Dimanche 11 juin

Je suis à Bertrix et prends les mesures pour construire un large pont qui permettra à Enelle de franchir son ruisseau (5 mètres de large). Ensuite je plante des Iris d'eau qu'Enelle a achétés. Les Redan sont au Doudou à Mons. Ensuite on détapisse le rez-de-chaussée après avoir déménagé tout le brol "Redant" qui s'y trouvait, des meubles fort lourds qu'Enelle n'aurait jamais pu déplacer seule. Un sabotage de plus

Et le Bail n'est toujours pas signé

Par contre, outre une caution, ils ont accepté un an de loyer d'avance. Des gens sans aucune éthique que je ne suis pas prêt d'oublier

Puis je rentre chez moi et Enelle chez elle. Son pneu éclatera près de Courrières et Touring Secours la dépannera car elle n'a pas de pneu de rechange

Lundi 12 juin

Je taille la vigne-vierge et le lierre aux contours de mes fenêtres

Je reçois de l'Ingénieur du Fonds des routes, Jean-Marie Vanquin, qui est le mari de mon ex-secrétaire, l'autorisation de flécher mon parcours sur la voie publique, lors de mes portes ouvertes d'août prochain (voir ci-desssous)

Mardi 13 juin

Je suis invité à déposer une oeuvre chez le photographe Yvan Thierry. Impossible de photographier mon échelle d'Anlier chez lui. Je lui, téléphone. Il viendra ici

Je reçois une invitaion à une expo d'Eric Neuberg à Marche-en-Famenne (voir ci-dessous)

Une soirée Thema sur CHRISTO et Jeanne-Claude. Enregistrée évidemment. Superbe (voir ci-dessous)

Mercredi 14 juin

Vers 15h30, un coup de fil catastrophe de Thierry D.Sa compagne est partie définitivement depuis 10 jours. Elle a un mec(marié comme de bien entendu). Je suis consterné. Rien de cela n'était apparu dans sa correspondance avec moi. Et ils venaient d'acheter un apart. Thierry me dit qu'elle avait l'intention de venir ici, c'est sans doute pour cela qu'il téléphone

Annie G ici pour la soirée. Bonne soirée mais toujours ses mêmes problèmes

Jeudi 15 juin

J'écris à Marie-Odile

Thierry me téléphone pour savoir ce que j'ai écrit. Il y a 5 lignes. Je les lui lis. Il a rencontré l'épouse du mec, désespérée-vingt ans de mariage

J'apprends que Minique et son mec c'est fini aussi. Encore un homme marié !!!

Je relis la correspondance de Marie-Odile pour essayer de comprendre, correspondance commencée en septembre 1992-23 lettres. Je ne découvre pas d'indice si ce n'est un problème posé par la venue éventuelle de son fils David à La Seyne

Pour mémoire une des émissions de Surprise-Surprise de Marcel Béliveau, Québecois dont l'émission est un gros succès(voir ci-dessous)

Dimanche 18 juin

Deuxième tour des élections municipales françaises. Nice, Orange et Toulon passent au Front National. Nîmes redevient communiste

On rejoue BLOW-UP d'ANTONIONI à la télé (voir ci-dessous)

Suis invité à un Barbecue à Vesqueville le 24 juin (voir ci-dessous)

Lundi 19 juin

Sauf une ligne tous les haricots sont pourris. Je retourne tout et replante 5 lignes auxquelles j'ajouterai 3 lignes par la suite

Je plonge dans le grand étang et en retire 105 seaux de boues (soit 1785 Kgs) pour renflouer la berge (voir ci-dessous mon dessin)

Le photographe vient aujourd'hui photographier l'échelle d'Anlier qui doit figurer dans la catalogue qui sera édité par IDELUX à l'occasion de l'inauguration de ses nouveaux locaus en automne prochain

Je sors mon échelle, la fixe et en profite pour la photographier (voir ci-dessous)

Yvan Thierry viendra à 14h00

 Je continue à retirer des seaux de boues et arrive à un total de 237 seaux versés sur la rive soit 4 tonnes et 120 Kgs

CIORAN est mort !!! Arrivé à Paris en 1937 comme étudiant. Son premier livre "Le Précis de Décomposition")

"Le grand problème ce n'est pas la mort mais la naissance"

"Nous sommes tous au fond d'un enfer dont chaque instant est un miracle"

Mercredi 21 juin

Coup de fil de Thierry. M-O m'aurait répondu. Elle a loué un apart, s'y installe avec son mec, l'homme de Revest et y fait venir son fils David que je connais. Terrible épreuve. Je suis attristé. Mes 2 amis de ces dernières années avec lesquels j'ai vécu tant de choses

M-O me téléphone le soir. Quoiqu'il arrive elle ne reviendra pas en arrière. Elle m'expliquera par écrit mais pas tout de suite

Jeudi 22 juin

Une lettre de Vital Lahaye (voir ci-dessous)

Et le soir L'AVVENTURA d'ANTONIONI

Enelle à Bertrix.C'est de plus en plus catastrophique avec les Redan. Veut tout laisser tomber. Que ne m'a t'elle écouté.....

Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
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Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
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Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995

Vendredi 23 juin

Céline mon ex-femme m'annonce au téléphone qu'elle s'est remariée avec Pierre avant de partir en Syrie. Ne m'en a pas parlé à cause de ma tentative de suicide. En fait je m'en fous !!!

Plume se porte bien (voir photos)

Samedi 24 juin

Enelle a eu une grosse explication avec les Redan

Dimanche 25 juin

Mon amie Michèle Laveaux m'annonce m'annonce la mort de son fils unique UGO, fauché par une voiture ce matin à 4h00 sur la route de Jamoigne. Il avait 21 ans. Michèle veut être seule, je ne puis rien pour elle pour l'instant. Dominique Marx était chez elle hier soir et il ne sait rien. Je lui téléphone. Consternation !!! Le soir je préviendrai Enelle qui a exposé chez Michèle. Elle va lui écrire

Décidément ça n'arrête pas

Le soir je suis à LORCY chez les Felix pour voir les travaux en cours dans leur nouvelle maison

Lundi 26 juin

Des coups de fil sans arrêt. Michèle, Thierry, Enelle, Annie G., Dominique Marx; Ils vont tous très mal...

Je me console en regardant ma maison qui devient très belle (voir photos)

Mardi 27 juin

Enterrement d'Ugo à Florenville. Cercueil dans la librairie. Michèle en pleurs. Je la prends dans mes bras. Idem avec Vital.Je pose ma carte postal de Moircy dans les couronnes qui sont sur le cercueil. Je n'irai pas à l'enterrement. Je ne vais jamais aux enterrements et je m'en vais à 11heures. Je ne vois pas grand monde à part  Bô Simon et sa compagne Denise

Je travaille dans les étangs et dans le Marais. Thierry téléphone. Il est au bout du rouleau et M-O est impitoyable. J'ai peur pour lui

Les 8 lignes de haricots que j'ai resemées poussent bien

En fin de journée je vais avec Eric Neuberg voir son expo à Marche. Je lui achète une peinture

J'apprends par une invitation que ma cousine gantoise Florence Brunin s'est mariée avec un certain Rivalle. Je la connais à peine. Je suis invité à Anseremme le 2 septembre (voir ci-dessous). Florence, fille de Régine, ma cousine germaine, fait du théâtre à Paris

Un reportage sur le CONGO (actuel Zaïre)

Mercredi 28 juin

Une carte de Minique qui me parle de sa chimio. Elle a donc bien un cancer

John STEINBECK à la Télé

Thiery au téléphone. Il a lâché à M-O tout ce qu'il avait sur le coeur et semble soulagé

Jeudi 29 juin

Je reçois les dépliants pour le Parcours d'Eté du CACLB. mais nom de Dieu pour l'expo à Virton, ils ont oublié Eric Neuberg. Bel acte manqué. Je téléphone à Alain Schmitz (voir ci-dessous) qui va arranger les choses

Visite de Gérald Dewit qui vient d'avoir une deuxième petite fille. On parle de son grand père Thomas Owen. Il a changé de profession et est devenu Directeur chez Kit(ou Kid?) Cool (articles pour enfants)

Les lupins dans le jardin sont superbes

Vendredi 30 juin

*Plus une goutte de pluie depuis 12 jours. J'en profite pour vancer mes travaux dans les étangs

Eric Neuberg ici à 14h30. Je ploge deux fois dans l'étang sous son regard éffaré "Mais tu sais c'est dangereux" Et moi de replonger de plus belle...

164 pages de journal en juin

Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
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Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
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Samedi 1er juillet 1995

Une photo de mon territoire qui a évolué depuis la carte postale; Les arbres ont grossi et grandi (voir photo)

Dimanche 2 juillet

Pic-nique à Moircy avec les Gaillet et les Bertolaso qui viennent pour la première fois. Nicolas Bertolaso, joue du saxo sous l'aulne sud du grand étang. Des tas de victuailles, casiers de bière, vin rouge, vin blanc. Les 2 petits "English" John et Lucie car Nicolas Bertolaso est anglais comme son nom ne l'indique pas

Mady Gaillet m'écrit un texte sur une serviette (voir ci-dessous)

Thierry Dion au répondeur

Lundi 3 juillet

Averses

Une carte d'Ajaccio de Mireille Rainchon

Un Thema sur Los Angeles (voir ci-dessous) avec notamment Dennis HOPPER

Mardi 4 juillet

Thierry au téléphone. Non je n'ai pas reçu la fameuse lettre de M-O; Il est allé loger hier chez Minique parce qu'il" était d'équerre". Je lui dis que moi aussi j'ai des problèmes avec Enelle

Eric Neuberg vient m'apporter la peinture que je lui ai achetée (voir ci-dessous)

Mercredi 5 juillet

Je vais à Bastogne chercher des jacynthes d'eau. En sortant je tombe sur une tortue d'eau qui traverse le magasin, elle a dû sortir d'un bassin. Je l'emmène avec moi et en rentrant je la mets dans mon bassin le plus proche. Elle est superbe (voir photo-peu visible mais entourée d'un cercle rouge avec une flèche)

Vendredi 7 juillet

Je vais faire un tour à l'Aca d'Eté et croise Eddy Devolder (Directeur artistique de l'Aca d'Eté-Arts plastiques), sur une banc qui ne bronche pas en me voyant. Je rêve?? On se connait pourtant. ll doit être surpris de me voir là. Ensuite je vais visiter l'atelier de Stephan Gilles qui travaille avec des matériaux de récupération et je l'invite à venir avec sa classe à Moircy. Ensuite je vais dire bonjour à Philippe Le Docte avec qui j'ai exposé à Rossignol en 1993. Il me demande pourquoi je ne suis pas prof à l'aca d'Eté?. Je lui dis "Mais Philippe je suis autodidacte, je n'ai aucun diplôme" Il me répond "tu es sûr qu'il en faille,? Je réponds "Non mais je constate que tous les profs que je croise ici sortent d'une Académie"

Pourquoi suis-je venu visiter cette Aca, qui se déroule à 10 minutes de chez moi??? Parce que j'en ai marre de voir tous ces citadins bruxellois, liégeois, carolos et hennuyers, venir dans la région, comme en terre conquise sans jamais se préoccuper de savoir s'il s'y passe quelquechose d'intéressant au niveau artistique. Notre province rurale est complètement ignorée; C'est une terre de vacances, peuplée d'analphabètes, point barre

J'apprends que mon rival, l'abbé Cornerotte, ex-curé d'Hatrival et Pape de l'art contemporain dans le Luxembourg et qui possède une bergerie dans l'Herault, est un solitaire comme moi. mais moi je ne suis pas un homme de Pouvoir

Et voici donc les deux classes de l'académie d'été qui viennent visiter mon territoire (Le Docte et Stephan Gilles). C'est une première. J'ai de très beaux contacts avec les élèves. Il y en a même un, qui ressemble à Polnareff qui vient me serrer la main et me dit "J'aime vraiment". Bref ceci augure bien des portes ouvertes prévues au mois d'aout

(voir photos-docus ci-dessous)

Eric Neuberg vient me chercher à 17h00 pour aller à Orval à l'expo Van der Auwera et la soirée se terminera chez les Gaillet avec Eric Neuberg (1ère fois) et Dominique Marx. Eric joue de la guitare. Gilles le fils de Patrice fait une poussée de fièvre et veut que je vienne près de son lit. Je vais parler avec lui

On rentrera à 4h30 du matin. Eric a été bien accueilli

Samedi 8 juillet

Enelle vient à 13h00 et les frères Neuberg un peu plus tard. Nous partons tous à Montmedy où l'on visite les cinq casemates. Pas mal de monde. Myriam Hornard expose. Pas mal de monde. La maman de Lucie Bertolaso me dit que depuis qu'elle est venue ici, sa fille fait des peintures "comme Christian". Pascale Ravet et son ami, Laurent Antonelli, Eric Muller avec des cheveux longs, le couple de Galeristes Gille-Stiernet, les découvreurs du peintre méconnu CHEVALIER, paysagiste remarquable, qui est exposé également à Jamoigne où nous nous rendons après Montmedy. Annie G.est là avec son ami Octave. Arenka la peintre hongroise et enfin TAPTA qui me dit connaître mon travail. C'est un personnage

Tapta, née Maria Wierusz Kowalski en 1926 à Kościan et morte le 27 décembre 1997 à Bruxelles, est une sculptrice belge d'origine polonaise.

Biographie Tapta

Petite-fille du peintre Alfred Wierusz-Kowalski (1849-1915), elle étudie à l'École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles, puis séjourne au Congo belge de 1950 à 1960. Elle dirige l'atelier de sculpture souple à La Cambre de 1976 à 1990, et l'atelier "Structure" de la Fondation de la Tapisserie à Tournai à partir de 1980.

Magnifique expo de Chevalier à Jamoigne. Je photographie (voir ci-dessous)

Tous le soir chez Marizza. Tapta est à côté de moi. On parle beaucoup. Elle connait bien Wajda le cinéaste, surtout sa femme

Je parle aussi beaucoup avec les Gilles-Stiernet, couple passionné de peinture

Dominique Marx charge dans ma voiture ce qu'il va exposer à Virton et qu'il me demande de mettre en scène car il ne pourra être au montage

Je me tire à minuit, suivi par les frères Neuberg car Eric a laissé sa voiture à Moircy

Lundi 10 juillet

Enelle me téléphone pour me mobiliser en dernière minure. Elle a besoin de moi pour charger le lit de sa fille à Bertrix, besoin de ma voiture et de mon coffre. Impossible tout est rempli par les oeuvres de Diminique Marx, insoulevables. Donc elle viendra me chercher pour que j'aide des amis(Annie sa coiffeuse et son compagnon Maurice, courtier en assurances) qui doivent la rejoindre, à hisser ce fameux lit. Con, j'accepte. Elle arrive à 21h00. On part à Bertrix et bien sûr les amis ne sont pas au rendez-vous. On apprend que Maurice est parti à 21h15 au lieu de 20h00. En fait ce sont eux qui amènent le lit. A 22h20, personne. J'exige qu'elle me ramène chez moi. Ras-le-bol. L'orage menace, il y a des éclairs. Je coupe l'électricité et vais dormir. Le commentaire d'Enelle en me reconduisant "Je ne te demanderai plus jamais rien". Si encore cela pouvait être vrai. J'apprendrai que ses amis sont arrivés à 23h00. Ils termineront à 1h20

Mardi 11 juillet

Et dire que je me suis engagé à aller construire son pont jeudi prochain. J'ai commandé les poutrelles et elles sont à Bertrix, en train de se gorger d'eaux de pluies car on ne les a évidemment pas rentrées dans le garage

En attendant je dois aller monter l'expo à Virton. Il fait torride et il pleut. Je pars avec Eric et nous arrivons à 15h50. Nous montons nos oeuvres respectives et puis nous déchargons et plaçons Dominique Marx. Pas une sinécure. Quatre panneaux horriblement lourds. Eric et moi exposons dans les caves de l'Hôtel de Ville mais Dominique, lui, est dans une chapelle

Nous sommes à Moircy à 23 h00. Nos montages sont réussis

Mercredi 12 juillet

A 17h00, visite de Thierry Gridlet et des gens de Natagora. Trois couples et 6 enfants. Les Poncin de Lahérie, Marc Pageot et sa femme de Carlsbourg et des Poncelet de Rochefort. Visite guidée; Ambiance chaleureuse. Mais voilà que je découvre au fond du jardin, un bouleau abattu sur le hêtre qui est derrière. Après leur départ je vais prendre 2 heures pour le scier et le ramener. Il n'y a pas eu d'orage. En fait ce sont des gosses qui sont venus hier après-midi grimper aux arbres et ont cassé le bouleau. Je les surprendrai  le lendemain et leur passerai une de ces engueulades

Quant au groupe de Natagora il ne peut rien pour moi. Je ne puis être classé comme "réserve naturelle" et donc on ne peut rien contre la pollution de mon ruisseau. L'action qu'ils ont lancée ne concerne que des endroits privilégiés, situés dans de grandes villes

Un docu sur Alain Fournier, le soir (voir ci-dessous)  1886-1914 Yvonne de Galais s'appelait Yvonne de Quiévrecourt. On a retrouve le corps de Fournier dans une fosse commune, 77 ans parès sa mort. Rate le Goncourt avec Le Grand Meaulnes" en 1913

Jeudi 13 juillet

Je répare ce qu'il reste du bouleau avec de l'argile et à 9h00 je suis à Bertrix pour monter le pont d'Enelle. Je tiens toujours mes promesses. J'en aurai jusqu'à 16h00. Cinq poutrelles de 5m10 de long, traîtées. Le pont est superbe et Enelle est imbuvable (voir photos) Heureusement que Plume est avec moi. Je dis à Enelle "Mon Pont c'est mon cadeau d'adieu". Tu ferais bien de te soigner. Salut !!!

Je m'en vais et repasse par l'Aca d'Eté à Libramont et fais la connaissance du peintre Bernard Gaube.Bon dialogue. Il ressemble un peu à Bernard Haller. Il connait Denyse Willem

On joue Casablanca. J'ai des Lychnis (Croix de Malte) qui fleurissent et de la grenouillette dans l'étang (voir photos)

Je visionne aussi Le Chêne de Pintillié. Etonnant !!!

 

Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
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Vendredi 14 juillet

Je visonne une émission sur LOS ANGELES (voir docu)

A Virton, au vernissage à 18h00 avec Eric Neuberg. Son frère Luc et ses parents sont là. Je croise Blandy Mathieu et André Wargny dans la rue. Il a l'air ravi de me voir. Discours politiques habituels; Je me réfugie sous des tilleuls avec Anne-Marie Klenes qui me les fait humer. Puis c'est Mady qui vient m'offrir un bouquet de fleurs de tilleul qu'elle vient de cueillir(voir document ci-dessous); Un type vient vers moi.? Un certain Robert Piret, 54 ans, ouvrier à la Commune de St Léger.? Il me dit que je dégage une aura extraordinaire-très large-environ 30 cms, que je suis un type vrai et que cela doit me poser pas mal de problèmes...

Je discute avec Luc Neuberg qui me confirme les propos sordides d'Andrée Verbeke à mon égard et me dit que j'ai raison de pousser son frère Eric à s'en séparer

Samedi 15 juillet

Je supporte très mal les violences continuelles d'Enelle et j'enlève toutes ses photos

Lundi 17 juillet

Mort de FANGIO à 84 ans

Lettre de José Strée qui continue son travail informatique sur les artistes qu'il a exposés chez lui à Ferrières, à La Maison d'Images (voir lettre ci-dessous)

Les Amants du Siècle avec Aragon et Triolet par Frédéric Mitterrand

Mardi 18 juillet

Ninette Offergeld vient me voir à 18h00 avec ses quatre enfants et deux amies; Sylvie-Anne Debrichy du CEC Charleroi, habitant à Thuin et Isabelle De Busscher du Centre Culturel du Brabant wallon habitant à Court St Etienne

J'ai déjà accueilli 50 personnes alors que les Portes Ouvertes ne sont pas encore commencées

Mercredi 19 juillet

J'apprends qu'Enelle est toujours à Bertrix et ne me donne aucune nouvelle

Le soir chez les parents Neuberg au Bois d'Hazy,à Bastogne un barbecue, les 2 soeurs d'Eric, Mireille et France avec qui j'ai un bon contact (elle a 14 ans) et son amie québecoise Pascale, du Nord de Montreal, Madame Fautré (Boutique de lingerie à Bastogne- On parle d'Aline Ney et de Staf Bernard mes amis).et les deux frères d'Eric, Luc et Pierre avec lesquels je m'entends aussi très bien. On mange sous la tonnelle. Si je ne m'abuse on fête l'anniversaire de Mireille. Soirée drôle. France a dit à Eric que je ressemblais à Olivier de Kersauzon.

Plusieurs jours plus tard j'ai Madame Neuberg au téléphone qui me remercie pour mes fleurs mais ne les retrouve pas. Je lui dis mais c'était pour Mireille !! Mais alors où sont-elles?. Mireille les aurait reprises?. Eh bien non c'est France qui les a prises dans sa chambre

Thierry au  téléphone. Il va mieux

Jeudi 20 juillet

Enelle au téléphone, incroyable mais vrai. Elle voudrait veir ce soir avec un Esthonien qui travaille chez elle à Bertrix. Je suis très froid mais j'accepte. L'esthonien est un cinéaste débutant

Je téléphone à Prouvy, ai Anne-Marie qui me dit qu'il y a un article sur moi dans ART-AUCTION ? Connais pas?? Elle m'enverra une photocopie

Annie G ici l'après-midi. Je la préviens qu'Enelle viendra entre 19 et 19.30 avec son Esthonien et sa fille Anne-Julie. Annie est encore là quand Enelle arrive. Grosse tension entre les deux femmes. Enelle voit tout de suite que ses photos ne sont plus là. Elle ne l'a pas volé. L'esthonien Mart Mâger est très sympa et comme je viens de lire des articles sur l'Esthonie, le contact est immédiat. On discute de Staline, de Jethroi Tull, de Garbarek et elle ouvre gandes ses oreilles car elle ne connait pas

A Annie j'ai posé une question "Depuis 3 ans, Enelle n'arrête pas de me dire que je veux lui couper les ailes. Peux-tu me dire ce que tu en pense, toi qui m'as vécu pendant 6 mois?". Réaction immédiate "Tout le contraire- tu respectes-tu n'es en rien un poids-tu es complètement ouvert et attentif"

Vendredi 21 juillet

Je retire 316 seaux de boues des étangs

Coup de fil de MHN qui a rencontré l'homme de sa vie (je l'ai vu au Cirque divers). Peintre, professeur de français, séparé d'un gynéco

Samedi 22

Eric me présente sa nouvelle amie, Nathalie Bonboire. Elle fait la sculpture à l'aca de St Josse

Le soir je vais aux concerts à St Hubert retrouver ma fille et son compagnon. Presque personne. On joue du Creedence Clearwater revival. Personne ne danse, donc je danse tout seul et tout à coup, une blonde ravissante m'enlace et m'entraîne vers la piste. Nom de Dieu c'est l'amie de Benoit Graftiaux à qui je n'ai jamais parlé, Christine- et nous allons danser le rock pendant 2 heures non-stop, au moins. A la fin elle va dire à ma fille "ton père et un bon danseur" Je n'ai jamais revu cette fille

Dimanche 23 juillet

Minique me téléphone. Elle va mieux mais continue son traitement. Elle emménage à Tamaris, Résidence George Sand (que je connais). Elle et toujours avec son homme marié mais sans chercher à former un couple. Julie a passé son bac et part en Fac à Montpellier. Marie-Eau a été très présente pendant sa maladie. Minique est toujours chez Cyrulnik

José Bedeur et Mirela passent vers 17h45. Ils vont chez la cousine Polegato à Mabompré mais reviendront souper ici. Le chien Caramel a 15 ans José et Mirela ici à 19h30. Il ya du tirage. Mirela veut un enfant me dit José en aparté et lui n'en veut pas. Il a 61 ans et a déjà une fille. Il me parle de son ami le cinéaste Raoul Servais, un gantois marginal

Mardi 25

Enelle vient faire amende honorable mais je suis sur mes gardes

Une lettre d'Eric Neuberg avec une enveloppe de peintre. C'est sa 1ère lettre voir ci-dessous

Jeudi 27 juillet

Je vais à Bertrix placer la boite à lettres d'Enelle; Décidément je suis une bonne poire

Les Michon s'annoncent pour la fin de semaine à Moircy

Vendredi 28

Je pars faire des courses pour les Michon et au retour passe par Bertrix , plonge dans le ruisseau en maillot et avec mes bottes et y reste deux heures, élaguant tous les pourtours et dégageant les sentiers de hâlage. Quand je pars tout est impeccable

C'est les 28 et 29 juin 1980 que les Michon sont venus à Moircy pour la première fois.? Ils habitaient encore Valenciennes. Ils sont tous deux bourguignons d'origine et habitent maintenant

Un beau reportage sur MONTAND (voir ci-dessous)

Dimanche 30 juillet.

Les Michon à Moircy vers 16h00. J'ai beaucoup travaillé dans le potager, dans les étangs et sur les façades (Lierre et Vigne Vierge). Mes amis sont passés par le Musée Rimbaud de Charleville en venant de Marcenay(Bourgogne-parents d'Agnès) On mange dans le living

Lundi 31 juillet

Céline au répondeur. Me remercie d'avoir téléphoné à sa mère pour aller lui rendre viste au home et fait un énorme lapsus "J'ai eu des nouvelles par Maman-tu voulais venir voir Craquotte, c'est très gentil". Craquotte c'est ma chienne, morte il y a peu

Lorsque nous nous mettons à table à midi avec les Michon, surgit Annie qui vient rechercher un dossier. Comme le contact fonctionne bien, Annie mange avec nous et sera ici tout l'après-midi, annulant son dentiste (voir les photos ci-dessous)

Ma Bio 261- Mai-Juin-Juillet 1995
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La Mythologie grecque

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Mythologie grecque

 
 
Le buste de Zeus découvert à Otricoli, en Italie.

 

La mythologie grecque, c'est-à-dire l'ensemble organisé des mythes provenant de la Grèce antique, se développe au cours d'une très longue période allant de la civilisation mycénienne jusqu'à la domination romaine. La rencontre entre les Grecs et les Romains coïncide avec celle de la mythologie grecque et de la mythologie romaine : la première exerce une forte influence sur la seconde, qui ne s'y réduit pas pour autant. Longtemps après la disparition des religions grecque et romaine, la mythologie grecque est utilisée comme sujet d'inspiration par les artistes, et continue à l'être de nos jours.

 

La mythologie grecque nous est parvenue grâce à un vaste ensemble de textes dont les plus anciens sont les épopées d'Homère et les poèmes d'Hésiode, principalement la Théogonie, mais aussi par les arts picturaux comme la céramique. L'ensemble de ces sources présente des généalogies et des récits qui forment un système doté d'une cohérence limitée. Les mythes grecs témoignent de la représentation que les anciens Grecs se faisaient du monde. Néanmoins, le statut de la mythologie grecque est complexe, car la mythologie dépasse le cadre de la religion. Les personnages et les événements mythiques rapportés par la tradition étaient pour les Grecs, du moins dans leurs grandes lignes, des réalités historiques relevant d'un passé lointain, et servaient donc de base de travail aux historiens antiques. Dans le même temps, la mythologie fournit une ample source d'inspiration à la littérature et aux arts grecs antiques.

 

La mythologie dans la société grecque

Mythologie et religion

Article détaillé : Religion grecque antique.
 
Scène de libation entre Apollon et Niké au pied de l'omphalos de Delphes, copie romaine d'un original hellénistique de style archaïsant, musée du Louvre
 
Hermès conduisant une chèvre au sacrifice, cratère campanien de Paestum, 360350 av. J.-C., musée du Louvre

 

La religion grecque était fondée sur des rituels pratiqués en commun, mais ne reposait pas sur un texte sacré ou sur des dogmes, et il n'existait pas non plus de littérature proprement religieuse. Des textes comme la Théogonie d'Hésiode et les épopées d'Homère ne sont donc pas des textes sacrés : ce sont des œuvres littéraires proposant une vision parmi d'autres de la création du monde et des généalogies divines, mais elles ne se proposent pas de dicter ce qu'il faudrait obligatoirement croire. Le lien entre littérature et religion s'établit plutôt par la composition de textes destinés à être déclamés lors de cérémonies religieuses (par exemple les hymnes de Pindare, et, de façon plus indirecte, les textes des tragédies, comédies et drames satyriques, puisque les représentations théâtrales sont liées au culte de Dionysos). Les dieux et héros mythologiques pouvaient être évoqués dans des contextes non immédiatement liés au culte proprement dit. Mais il faut garder à l'esprit que la société grecque antique ne connaît aucune séparation entre un domaine propre à la religion et le reste de la société : au contraire, la religion est présente de manière diffuse dans tous les aspects de la vie sociale et politique.

 

L'absence de dogme ou de canon religieux n'est bien sûr pas synonyme d'absence de croyance. En Grèce antique, la piété (eusebeia), l'une des principales notions de la religion grecque antique, suppose de révérer les mêmes divinités que l'ensemble de la communauté : en introduire de nouvelles est un acte d'impiété, à moins que la cité ne les accepte officiellement, et il est tout aussi impie d'endommager les représentations des dieux ou leurs propriétés ou de parodier les rituels. Mais dans le même temps, plusieurs cosmogonies et théogonies coexistent sans que cela ne pose de problème (Homère présente dans l’Iliade Océan et Téthys comme le couple primordial, tandis que la Théogonie d'Hésiode place le Chaos, puis Éros et Gaia, aux origines du monde, et qu'une secte comme l'orphisme propose encore une autre interprétation). Et la comédie grecque antique de l'époque classique peut librement représenter dieux et héros sous des traits grotesques en leur prêtant un comportement bouffon.

 

Toutes les divinités ayant reçu un culte en Grèce antique n'ont pas fait l'objet de récits mythiques. Certaines, comme la déesse Hestia, en sont pratiquement absentes. De même, ni la place d'une divinité ou d'un héros dans la hiérarchie des puissances divines, ni l'abondance des récits qui lui sont consacrés, ne reflètent nécessairement l'importance réelle de son culte : ainsi Asclépios, quoique très inférieur à des divinités telles que son père Apollon, disposait d'un sanctuaire à Épidaure dont la renommée s'étendait à l'ensemble du monde grec. Enfin, alors que la différence de statut entre les dieux et les héros est assez appuyée dans les récits, les cultes rendus à des héros (les cultes héroïques) différaient assez peu, dans leurs modalités, de ceux rendus aux dieux.

Mythologie et littérature

 

 
Les premiers vers de l’Iliade d'Homère

À l'époque archaïque et encore à l'époque classique, la poésie est le domaine par excellence de l'évocation des mythes : au sein de la société grecque, les poètes restent les voix les mieux autorisées à relater les récits fondateurs de la mythologie. Lorsque l'historien Hérodote évoque les origines de la religion grecque dans son Enquête, c'est vers eux qu'il se tourne : « Quelle est l'origine de chacun de ces dieux ? Ont-ils toujours existé ? Quelles formes avaient-ils ? Voilà ce que les Grecs ignoraient hier encore, pour ainsi dire. Car Hésiode et Homère ont vécu, je pense, quatre cents ans tout au plus avant moi ; or ce sont leurs poèmes qui ont donné aux Grecs la généalogie des dieux et leurs appellations, distingué les fonctions et les honneurs qui appartiennent à chacun, et décrit leurs figures. » Les poètes comme Homère et Hésiode ont donc nettement influencé la représentation que les Grecs se faisaient de leurs dieux et des origines du monde, même s'ils ne remplissaient pas une charge à proprement parler religieuse. Mais les mythes sont présents de manière diffuse dans tous les genres littéraires : ils sont évoqués aussi bien par les dramaturges que par les orateurs, les historiens et les philosophes.

Dès Homère, chaque auteur évoque les mythes selon ses propres critères artistiques, le public auquel il s'adresse et le contexte dans lequel il s'inscrit, avec une très grande liberté d'invention et de remodelage. Dans l’Iliade, le précepteur d'Achille est un humain, Phénix, et non le centaure Chiron comme dans d'autres versions. Lorsqu'au chant XIX Phénix raconte à Achille le mythe de la chasse du sanglier de Calydon, il l'adapte afin de faire de Méléagre, le principal protagoniste de son récit, un anti-modèle victime de son tempérament colérique, afin de montrer à Achille qu'il a tort de persister dans sa propre colère en refusant de revenir au combat. La tragédie grecque représente souvent les héros de manière anachronique, car elle est un moyen pour la cité de réfléchir sur sa société et ses institutions. Ainsi, dans Les Euménides, Eschyle, en relatant la purification d'Oreste après le parricide qu'il a commis, l'utilise pour élaborer un récit étiologique expliquant les origines du tribunal de l'Aréopage athénien.

Mythologie et arts figurés

 
Dionysos et satyres. Intérieur d'une coupe attique à figures rouges, vers 480 av. J.-C.

 

Les textes sont loin d'être les seuls vecteurs de la mythologie grecque : celle-ci est également très présente dans les arts figurés tels que la céramique et la sculpture. À toutes les époques, les Grecs vivent entourés de représentations qui s'y rattachent, qu'il s'agisse des monuments et des statues de l'espace public, ou des objets de la vie quotidienne dans leur espace privé. Les représentations figurées mettant en scène des sujets mythologiques ne doivent pas être considérés comme de simples illustrations des textes : bien au contraire, elles adaptent leur sujet au contexte et au public auquel elles se destinent, et inventent souvent des variantes qui ne sont pas attestées par ailleurs dans les textes. Les vases destinés à recevoir le vin, par exemple, représentent eux-mêmes des banquets ou des scènes mythologiques liées à Dionysos, qui ne peuvent être comprises que si on les replace dans ce contexte du banquet grec ; ils mettent volontiers en scène des figures comme les satyres, qui sont assez peu présents par ailleurs dans les textes, mais qui apparaissent très souvent sur les vases dans des scènes typiques. Ainsi les arts figurés disposent eux aussi d'une grande liberté d'innovation ou de réinvention des mythes, et mettent en place leurs propres codes et conventions pour les représenter.

 

Mythologie et histoire

En Grèce antique, il n'y a pas de distinction tranchée entre les événements relevant du mythe (qui, pour l'historien contemporain, relèvent de la fiction) et les événements historiques (qui nous paraissent les seuls réels). La chronologie figurant sur la chronique de Paros, une inscription du IIIe siècle av. J.-C., fait se succéder dans une même continuité le règne de Cécrops, le premier roi légendaire d'Athènes, puis le déluge de Deucalion, la guerre de Troie, etc. et des événements historiques comme la bataille de Platées, en indiquant leurs dates dans le comput athénien. Les premiers historiens, les logographes, qui écrivent dès la fin de l'époque archaïque et le début de l'époque classique, comme Acousilaos par exemple, se contentent de rapporter les traditions et les généalogies locales des différentes cités dans le but de les faire connaître, sans en critiquer beaucoup le contenu. Les atthidographes, auteurs d'histoires de l'Attique, prennent davantage de distance et rationalisent parfois les éléments merveilleux des récits.

 

L'un des premiers historiens à opérer une véritable sélection critique des mythes est Hécatée de Milet, au début du Ve siècle av. J.-C. Il opère un choix parmi ce qu'a transmis la tradition et en donne un exposé systématique, cohérent, en prose, en enlevant les éléments qui lui paraissent invraisemblables : il réduit à vingt le nombre des filles de Danaos, qui en possède cinquante dans la tradition à laquelle il s'oppose, et il fait de Cerbère un simple serpent à la piqûre fatale, mais il conserve certains éléments merveilleux comme les unions entre dieux et mortelles. Hérodote, dans l’Enquête, rapporte les traditions dont il a entendu parler et fait état des différentes versions contradictoires, sans toujours se prononcer sur leur véracité. Mais lui aussi rapporte des versions rationalisées de certains récits : l'enlèvement d'Io qui ouvre l’Enquête, par exemple, est une anecdote historique où il n'y a ni interventions divines ni métamorphose. Thucydide évoque les actions des souverains mythiques tels que Minos, Pélops ou Agamemnon en les ramenant sur le même plan que les réalités historiques de son temps et en ignorant leurs aspects merveilleux, mais, pour lui, ces personnages sont aussi historiques que Périclès.

 

L'attitude des historiens demeure tout aussi prudente jusqu'à l'époque romaine. Au Ier siècle av. J.-C., Diodore de Sicile fait une plus grande place au légendaire et s'attache plutôt à rapporter les différentes traditions sans prétendre les rationaliser. Au IIe siècle, Plutarque, au début de la Vie de Thésée, l'une des rares Vies parallèles à traiter d'une figure légendaire, compare le passé lointain aux pays lointains arides et inaccessibles évoqués par les géographes, puis déclare : « je souhaite que la légende, épurée par la raison, se soumette à elle et prenne l'aspect de l'histoire. Mais si parfois, dans son orgueil, elle ne se soucie guère d'être crédible et refuse de s'accorder avec la vraisemblance, je solliciterai l'indulgence des lecteurs, et les prierai d'accueillir de bonne grâce ces vieux récits ». Cette volonté d'épurer le mythe par la raison (le logos) témoigne de l'influence de Platon ; mais la prudence de Plutarque envers les mythes n'est nullement le signe d'une méfiance envers la religion en général, puisqu'il fait preuve d'une foi profonde et exerce un temps la charge de prêtre d'Apollon à Delphes.

 

De manière générale, les historiens grecs conservent une attitude prudente en face des mythes, qu'il s'agisse d'y croire ou de ne pas y croire. Paul Veyne, qui s'intéresse au problème complexe de la croyance dans Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ?, rappelle toute la distance qui sépare les historiens antiques de l'histoire telle qu'elle s'élabore par la suite (fondée sur l'étude et la critique des sources) : « Il arrive parfois qu'un historien ancien signale que ses « autorités » présentent des divergences sur quelque point, ou même qu'il déclare renoncer à savoir quelle était la vérité sur ce point, tant les versions diffèrent. Mais ces manifestations d'esprit critique ne constituent pas un appareil de preuves et de variantes, qui sous-tendrait tout son texte, à la manière de l'appareil de références qui couvre le bas de toutes nos pages d'histoire : ce sont uniquement des endroits désespérés ou douteux, des détails suspects. L'historien ancien croit d'abord et ne doute que sur les détails où il ne peut plus croire. »

Mythologie et politique

 
Cécrops, le roi-serpent autochtone, fondateur mythique d'Athènes et ancêtre de la tribu attique des Cécropides. Illustration d'une céramique de Palerme

À toutes les époques, les mythes sont aussi un enjeu politique. Les orateurs attiques s'y réfèrent et les emploient comme des arguments dans leurs discours, en les choisissant ou en les adaptant selon les circonstances. Dans le Panégyrique, Isocrate évoque le mythe de l'autochtonie des Athéniens pour justifier leur prétention à la supériorité sur les autres cités, et, dans le Philippe, adressé à Philippe II de Macédoine, il rappelle la parenté entre les ancêtres du roi macédonien et les cités grecques pour le convaincre de leur venir en aide25. Les inscriptions consignant des décrets d'alliances entre cités témoignent du même genre de recours aux généalogies mythiques comme argument dans les accords diplomatiques entre deux cités.

Mythologie et philosophie

Dès l'époque archaïque, les philosophes s'écartent parfois beaucoup des récits les plus répandus, beaucoup parce qu'ils proposent leurs propres systèmes, eux-mêmes fortement imprégnés de religion : Pythagore est ainsi, au VIe siècle av. J.-C. le fondateur du pythagorisme. D'autres se montrent plus critiques et à la limite de l'impiété, tel Anaxagore poursuivi en justice à Athènes au Ve siècle av. J.-C. pour avoir affirmé que le soleil était une pierre incandescente. Platon oppose parfois le muthos comme récit mensonger et le discours rationnel (le logos) qui doit guider le philosophe ; mais cette opposition est loin d'être systématique et ne se retrouve pas dans tous ses dialogues. Platon lui-même, dont la pensée s'inscrit par ailleurs dans la continuité de la religion traditionnelle, ne rejette pas le concept de muthos conçu comme récit et ne s'interdit nullement d'y recourir. Loin de supprimer totalement les mythes de son œuvre, il en invente de nouveaux qui font partie intégrante de ses démonstrations philosophiques, et consistent soit en des allégories destinées à mieux faire comprendre une argumentation (comme l'allégorie de la caverne), soit en des récits élaborés sur le modèle des mythes anciens dont ils reprennent les thèmes et les fonctions, et qui permettent de rendre compte de la composante non rationnelle de certains sujets. C'est dans ce contexte que s'inscrivent par exemple le mythe d'Er au livre X de La République et les différents récits du Banquet, dont le mythe de l'androgynie placé dans la bouche d'Aristophane. Platon utilise aussi le mythe à des fins politiques, par exemple en élaborant le mythe de l'Atlantide qui met en scène une Athènes idéalisée, conforme aux vœux politiques de Platon, luttant victorieusement contre une Atlantide qui incarne tout ce que Platon réprouve dans la thalassocratie athénienne de son temps.

Typologie des principaux mythes grecs

Récits des origines

Cosmogonies : la création du monde

Article détaillé : Cosmogonie.

Les Grecs connaissaient plusieurs cosmogonies, c'est-à-dire des récits relatant la naissance et la mise en ordre progressive du cosmos, le monde organisé. Celle que nous connaissons le mieux, car elle nous est parvenue en entier, est celle que compose Hésiode dans la Théogonie et selon laquelle existe (ou apparaît) d'abord le Chaos, puis Éros et Gaïa (Terre), laquelle engendre Ouranos (Ciel), Pontos (Flot marin) et d'autres divinités tandis que Chaos en engendre d'autres, les différentes lignées donnant peu à peu naissance, au fil des générations, à toutes les divinités incarnant les aspects fondamentaux de la nature (Hélios, Séléné), aux divinités souveraines (Cronos puis Zeus), mais aussi à des êtres monstrueux qui sont ensuite éliminés ou enfermés par les dieux ou les héros (la plupart des enfants de Nyx, mais aussi Typhée et sa progéniture).

Mais nous connaissons aussi l'existence d'autres cosmogonies. Au chant XIV de l’Iliade, Héra feint de rendre visite à Océan et Téthys, qu'elle qualifie de « père et mère des dieux », ce qui peut constituer une allusion à une cosmogonie différenteOcéan et Téthys seraient les deux divinités originelles. L'orphisme, courant religieux qui se plaçait à l'écart des pratiques traditionnelles du culte et se plaçait sous le patronage du poète mythique Orphée, a développé, au moins à partir de l'époque classique, plusieurs cosmogonies propres à son système de pensée. Nous n'en avons qu'une connaissance lacunaire, mais nous savons qu'elles plaçaient à l'origine du monde la Nuit ou le Temps, qui engendre un œuf qui donne à son tour naissance à Phanès ou bien à Éros. L'orphisme accorde également une place beaucoup plus grande à Dionysos, qui est mis à mort, cuit et mangé par les Titans avant d'être ressuscité. On attribuait aussi une cosmogonie à Musée, un autre poète mythique souvent associé à Orphée. À l'époque archaïque, plusieurs poètes, comme le Crétois Épiménide, le Lacédémonien Alcman ou l'Argien Acousilaos, ainsi que des philosophes présocratiques comme Phérécyde de Syros, composent d'autres cosmogonies.

Anthropogonies : la création de l'humanité

Une anthropogonie (de anthrôpos, « homme », et gonos, « création ») est un récit de l'apparition de l'humanité. Tout comme les Grecs possédaient plusieurs cosmogonies, ils connaissaient plusieurs anthropogonies. Les poèmes mythologiques les mieux conservés restent relativement vagues sur ce sujet. Dans les épopées d'Homère, aucune indication n'est donnée sur les origines de l'humanité, et les dieux ne se sentent pas responsables de l'existence des mortels : ils se contentent de répondre aux manifestations de leur piété, tandis que Zeus exerce les fonctions de juge des mortels et de médiateur entre dieux et mortels. Hésiode, dans la Théogonie, n'explique pas la création des hommes : ils apparaissent dans son poème au moment du partage de Mékôné et de la ruse de Prométhée, récit qui explique surtout les modalités du sacrifice, l'une des pratiques cultuelles fondamentales de la religion grecque. Dans Les Travaux et les Jours, Hésiode relate le mythe des races décrivant plusieurs humanités (plusieurs genos) composées chacune d'un métal différent, la première, la race d'or, remontant au règne de Cronos ; mais son récit a moins pour objet la création de ces humanités que leurs vertus et la dégradation progressive de leurs conditions de vie, ce qui apparente plutôt ce récit aux origines du mythe de l'âge d'or. Il existait par ailleurs une tradition sur l'origine de l'humanité nommée le mythe de l'autochtonie, selon lequel les premiers hommes étaient directement sortis de la terre. Ce mythe était utilisé par les Athéniens, qui s'en servaient à l'époque classique pour justifier leur supériorité sur les autres cités, mais aucune source ne présente clairement de récit selon lequel ce serait toute l'humanité qui aurait été créée de cette façon.

 

Les sources de la mythologie restent donc obscures sur la création des tout premiers hommes, mais la plupart s'accordent sur les noms des ancêtres de l'humanité actuelle : Deucalion et Pyrrha, qui survivent au déluge et font renaître des humains à partir des pierres, comme le rapporte Pindare dans la neuvième Olympique. Mais il s'agit d'une renaissance de l'humanité plutôt que de ses origines premières, et la façon dont les hommes apparaissent avant le déluge de Deucalion est beaucoup moins claire.

 

Si nous ne possédons pas de récit bien conservé sur l'apparition des hommes, la création de la femme fait l'objet de son propre mythe, celui de Pandore, évoquée par Hésiode dans la Théogonie et Les Travaux et les jours. Dans la Théogonie, Pandore est créée par Zeus pour châtier les hommes après la ruse de Prométhée qui leur a donné le feu. Son nom grec, Pandora, signifie « don de tous les dieux » : Héphaïstos la façonne dans de la terre et chacun des dieux est invité à lui faire présent d'une qualité physique ou d'un vêtement. Mais Pandore est un piège, car, sous sa belle apparence, elle n'apporte que des soucis aux hommes ; dans Les Travaux et les jours, c'est elle qui soulève le couvercle de la jarre où sont gardés maux et maladies et devient responsable de leur propagation dans le monde entier, ce qui explique la condition misérable des hommes. Le mythe de Pandore véhicule l'idéologie misogyne qui était celle de la société grecque antique, mais il représente aussi un changement dans la condition humaine, car l'arrivée de Pandora coïncide avec l'apparition de l'obligation pour les humains de travailler pour vivre, travail et fécondité devenant les deux aspects principaux de la condition humaine contemporaine.

Géographie mythique

Les divinités et héros de la mythologie grecque évoluent dans le monde réel tel que se le représentaient les Grecs, mais aussi dans plusieurs lieux situés hors du monde ou aux limites du monde, qu'il s'agisse des résidences des divinités ou bien de l'au-delà.

Olympe

Les divinités grecques les plus importantes résident sur l'Olympe. Cette représentation de l'Olympe comme demeure des divinités olympiennes est déjà très présente dans les principales œuvres poétiques de l'époque archaïque : l’Iliade et l’Odyssée, puis les poèmes d'Hésiode et les Hymnes homériques, œuvres qui influencent durablement la représentation des dieux grecs. L'Olympe où résident les dieux chez Homère et Hésiode est à la fois un lieu réel, le mont Olympe en Grèce du nord, et une demeure céleste située très haut dans le ciel : ces deux représentations coexistent, non sans entraîner quelques hésitations et incohérences de détail, l'essentiel consistant à affirmer une séparation entre cette demeure des dieux et le reste du monde. Mais tous les dieux grecs ne résident pas sur l'Olympe, loin de là : un grand nombre divinités résident sur terre ou dans la mer.

Hadès, Tartare et autres conceptions de l'au-delà

Dès l'époque archaïque, la littérature grecque ancienne aborde la question de l'au-delà, et distingue plusieurs lieux susceptibles d'accueillir les âmes des défunts après la mort.

 

Les Enfers sont le principal au-delà en Grèce ancienne. Chez Homère, ils sont nommés « l'Hadès », du nom du dieu Hadès, qui y réside et y règne sur les morts en compagnie de son épouse Perséphone. L’Odyssée situe l'Hadès aux confins du monde, au-delà du fleuve Okéanos, près du pays des Cimmériens (nom d'un peuple réel). Ulysse, au chant XI, ne s'aventure qu'au seuil de l'Hadès et se contente de dialoguer avec les ombres qu'il fait venir en leur offrant un sacrifice. Dès Homère, les morts sont imaginés comme des ombres immatérielles et sans force qui errent dans l'Hadès pour l'éternité. Plusieurs passages de l’Iliade mentionnent l'existence d'un fleuve, le Styx, que l'âme du mort doit franchir avant de se mêler aux autres ombres, mais l’Odyssée et Hésiode ne parlent pas de cette condition. Plusieurs personnages assurent le rôle de passeur entre le monde des vivants et celui des morts. Au chant XXIV de l’Odyssée, c'est le dieu Hermès qui conduit aux Enfers les âmes des prétendants de Pénélope. L'autre passeur des morts le plus fréquent est le nocher Charon. Charon n'est pas mentionné dans la littérature archaïque, et apparaît pour la première fois sur une peinture de l'Hadès par Polygnote au Ve siècle av. J.-C. connue seulement par une description qu'en donne Pausanias. À partir de cette époque, il est représenté sous les traits d'un vieillard posté dans une barque, et qui fait franchir aux morts le fleuve qui coule à l'entrée des Enfers.

 

Un autre lieu de l'au-delà est le Tartare. L’Iliade situe le Tartare dans les profondeurs extrêmes de la terre, aussi loin sous l'Hadès que l'Hadès est loin du ciel ; le Tartare est fermé par un seuil de bronze et des portes de fer, et Zeus menace d'y enfermer les dieux qui s'opposeraient à lui. Dans la Théogonie d'Hésiode, les Titans, à l'issue de leur bataille contre les dieux, sont capturés par les Hécatonchires qui les enferment dans le Tartare et en deviennent les gardiens. La Théogonie contient, juste après, une description du Tartare dont la géographie est assez confuse : elle place le Tartare tantôt sous la terre, tantôt dans un endroit indéterminé aux limites du monde. Il semble que l'Hadès et le Tartare aient parfois été confondus dans certains textes par la suite.

 

En dehors des Enfers et du Tartare, la pensée grecque se représente aussi un au-delà heureux, qui apparaît sous plusieurs formes et sous plusieurs noms. Dans l’Odyssée, le dieu marin Protée prédit à Ménélas qu'il n'est pas destiné à mourir, mais à vivre éternellement dans les Champs élysées, où il n'y a ni neige, ni pluie. Un tel sort semble réservé à de très rares mortels. Dans une autre épopée du Cycle troyen, l’Éthiopide (connue seulement par le résumé qu'en donne Proclos), le héros Achille, après sa mort, est emmené par sa mère Thétis vers un endroit nommé l'Île blanche, qui apparaît ensuite comme un séjour heureux. Un autre endroit jouant le même rôle de séjour éternel agréable est les Îles des Bienheureux. Ces îles sont évoquées pour la première fois par Hésiode dans un passage de son mythe des races dans Les Travaux et les Jours, où il dit qu'au moins une partie de la race des héros y séjourne après la mort. Par la suite, la tradition littéraire tend à s'écarter d'Homère (chez qui tous les morts partagent le même sort dans l'Hadès, y compris les héros de la guerre de Troie) et à considérer que des héros comme Achille bénéficient d'une vie après la mort plus heureuse que celle du commun des mortels.

Panthéons et divinités

Caractéristiques des dieux grecs

 
Rituel religieux des Mystères d'Éleusis - Musée archéologique national, Athènes.

La caractéristique la plus visible des dieux tels que les Grecs se les représentaient est l'anthropomorphisme : l'apparence physique des dieux, leurs actions et leurs sentiments paraissent très proches de ceux des mortels. Hérodote emploie au sujet des dieux l'adjectif paradoxal anthropophues, « de nature humaine ». Cependant, cet anthropomorphisme et cette proximité entre les dieux et les hommes n'est qu'apparente : comme le montre Françoise Frontisi-Ducroux dans un article du recueil Corps des dieux, la religion grecque ne cesse de mettre en évidence l'écart qui sépare les dieux et les humains. Le corps des dieux est lui-même surhumain : lorsqu'ils sont évoqués dans l'épopée, ils ont une taille gigantesque, un poids colossal ou au contraire impossiblement léger. Dans leur corps coule non pas du sang mais de l'ichor, et les blessures ne mettent pas leur vie en péril puisqu'ils sont immortels (athanatoi). Les dieux ne consomment pas la même nourriture que les mortels : le nectar et l'ambroisie sont leur nourriture d'immortalité. Les épopées d'Homère évoquent aussi une langue des dieux différente de celles des mortels. Ce caractère surhumain est mis en valeur par les matières précieuses utilisées pour les statues, par exemple chryséléphantines.

 

Si les dieux les plus fameux, les divinités olympiennes, sont anthropomorphes, ce n'est pas le cas de toutes les divinités : les dieux fleuves grecs sont souvent représentés sous la forme de taureaux, et il existait de nombreuses idoles des dieux n'ayant pas l'apparence d'êtres vivants. L'apparence surhumaine des dieux est la manifestation de leur statut supérieur et de leur omnipotence : « les dieux peuvent tout ».

Généalogies des dieux grecs

Tout comme il existait plusieurs théogonies relatant leur naissance, il existait plusieurs généalogies des divinités grecques. Les manuels consacrés à la religion grecque antique et à la mythologie grecque ont fréquemment recours à la version présentée par la Théogonie d'Hésiode, la plus complète à nous être parvenue.

 
La Mutilation d'Ouranos par Cronos de Giorgio Vasari, Palazzo Vecchio (Florence).

Dans sa Théogonie, Hésiode décrit la naissance des dieux au fil de générations successives, dont il développe tour à tour les différentes branches en y intercalant des épisodes narratifs qui anticipent parfois sur la suite de son développement. Les tout premiers êtres qui forment l'univers ne sont pas issus d'une reproduction sexuée : Chaos, Éros et Gaïa (la Terre) apparaissent spontanément, et Gaïa engendre seule Ouranos (le Ciel). Gaïa et Ouranos s'unissent pour former le premier couple divin, et ils donnent naissance à douze Titans, six fils et six filles. Parmi ces titans, Cronos joue un rôle décisif dans la généalogie divine. Cronos prend le pouvoir en châtrant son père Ouranos, dont les organes génitaux, tombés dans l'océan, donnent notamment naissance à Aphrodite. Par la suite, Cronos s'unit à sa sœur Rhéa, qui donne naissance à Hestia, Déméter, Héra, Hadès, Poséidon et enfin Zeus, qui forment chez Hésiode la première génération des divinités olympiennes. Zeus prend le pouvoir à son tour, cette fois définitivement, et c'est lui qui, en s'unissant à plusieurs divinités, enfante la seconde génération des dieux de l'Olympe : Athéna (fille de Zeus seul : elle sort de son crâne après qu'il a avalé Métis), Apollon et Artémis (enfants de Zeus et de Léto), Arès (fils de Zeus et d'Héra), Hermès (fils de Zeus et de Maïa) et Dionysos (fils de Zeus et de la mortelle Sémélé). Héphaïstos est engendré par Héra seule par défi envers Zeus.

 

Homère, dans l’Iliade et l’Odyssée, diverge d'Hésiode sur plusieurs détails, qui ont aussi beaucoup influencé les représentations les plus courantes de la généalogie des dieux. Ainsi, dans l’Iliade, Zeus est l'aîné des dieux de l'Olympe, alors qu'il est le cadet des enfants de Cronos dans la Théogonie. Dans les épopées homériques, Aphrodite est elle aussi une fille de Zeus, et sa mère est Dioné.

Héros

La conception de l'histoire du monde des Grecs anciens plaçait, entre l'apparition de l'humanité et l'époque présente, un âge héroïque où avaient vécu des hommes mortels, mais plus grands, plus forts, et, de façon générale, dotés de qualités supérieures à celles des hommes du présent : c'étaient les héros, issus directement ou indirectement d'unions entre des divinités et des humains. L'âge héroïque était considéré comme ayant réellement existé ; il ne s'étendait pas sur une très longue période, seulement quelques générations, et n'était pas pensé comme très éloigné dans le passé86, puisque les héros étaient considérés comme les fondateurs des dynasties royales de nombreuses cités grecques87. Les héros sont conçus de différentes manières selon que l'on considère la façon dont ils étaient honorés dans le culte ou bien les différentes évocations littéraires dont ils font l'objet.

Cultes héroïques

Dans le culte, les héros font l'objet d'un culte héroïque : comme le culte des morts, ce culte se développe autour du tombeau du héros, mais, contrairement à un mort ordinaire, un héros est, de fait, honoré comme une puissance divine à part entière, qui peut rendre des oracles ou accorder protection ou guérison à qui vient le prier. À l'époque historique, certaines personnes réelles, distinguées de leur vivant par leurs exploits, font après leur mort l'objet d'un culte héroïque (c'est le cas par exemple du général Brasidas). Une grande partie des cultes héroïques se cantonnent à des localités précises (un village, une cité, une région), et sont inconnus ailleurs ; seuls quelques-uns sont connus dans toute la Grèce, le plus fameux de tous restant Héraclès.

Héros dans la littérature grecque

Dans la poésie archaïque, Hésiode, dans Les Travaux et les Jours, élabore un mythe des races où il intercale les héros comme une race à part entière de demi-dieux venue après les trois premières races métalliques (d'or, d'argent et de bronze) et avant l'humanité de l'époque présente, qu'il qualifie de race du fer ; il caractérise les héros par leur bravoure et leur justesse, et évoque leurs exploits pendant la guerre des sept chefs contre Thèbes et pendant la guerre de Troie. Le mythe hésiodique a fait l'objet de nombreuses études mythologiques.

 

Dans les épopées homériques, l’Iliade et l’Odyssée, les héros sont dépeints comme plus forts que les hommes du temps présent, mais inéluctablement mortels : Achille et Ulysse se voient prophétiser leur mort. L’Iliade et l’Odyssée présentent déjà deux conceptions différentes de l'héroïsme : Achille recherche la gloire et l'obtient par ses exploits militaires, tandis qu'Ulysse ne convoite que le retour dans son pays et recourt avant tout à la parole et à la ruse, la mètis, pour parvenir à ses fins91. Par ailleurs, chez Homère, le terme de héros est parfois employé de façon assez générale pour désigner des personnages nobles ou remarquables par leur talent.

 

À cette époque et aux époques postérieures, les différents genres littéraires s'approprient les figures de l'âge héroïque et en donnent de multiples interprétations. Ainsi la tragédie grecque athénienne de l'époque classique se concentre sur les malheurs des grandes lignées héroïques comme les Atrides et les Labdacides pour évoquer des problèmes religieux, politiques et philosophiques.

Cycles héroïques

Dynasties des cités

Les récits se rapportant aux héros trouvent souvent leur cohérence dans leur lien avec une cité, dont ils relatent la fondation et l'histoire de la dynastie royale. Les héros se répartissent ainsi en grandes familles, souvent nommées d'après le héros qui est à leur origine (Labdacos et les Labdacides, Pélops et les Pélopides, Cécrops et les Cécropides, etc.). Le destin de ces grandes lignées est plus ou moins étroitement lié à celui d'une ou plusieurs cités.

 

L'histoire de Thèbes a fait l'objet de plusieurs ensembles de récits sur lesquels nous sommes bien renseignés. Thèbes est fondée par un Phénicien, Cadmos ; une autre légende associée à sa fondation ou à sa refondation est celle des jumeaux Amphion et Zéthos, qui en élèvent les remparts. L'histoire de Thèbes est surtout indissociable de celle de Labdacos et des Labdacides, dont font partie Laïos et Jocaste et leur fils Œdipe, qui, à son insu, tue son père et épouse sa mère. Les enfants de l'inceste entre Œdipe et Jocaste interviennent dans d'autres récits, principalement celui de la querelle fratricide entre les deux fils, Étéocle et Polynice, qui est à l'origine de la guerre des sept chefs puis de l'expédition des Épigones. Dès l'époque archaïque, l'histoire des Labdacides était relatée par quatre épopées, aujourd'hui perdues, qui formaient le Cycle thébain.

 

La lignée de Tantale, roi d'Asie Mineure, est à l'origine de plusieurs familles héroïques importantes. Pélops, fils de Tantale, s'installe en Élide, dans le Péloponnèse, où il a de nombreux descendants, les Pélopides, qui règnent sur plusieurs cités du Péloponnèse. Parmi les enfants de Pélops figurent Atrée et Thyeste, ainsi que les descendants d'Atrée, les Atrides. Les deux fils d'Atrée, Agamemnon et Ménélas,

HISTOIRE DU BLUES

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LE BLUES

 

Le blues est un genre musical vocal et instrumental, dérivé des chants de travail des populations afro-américaines apparues au Mexique et aux États-Unis au courant du XIXe siècle ainsi que des immigrés anglais, irlandais, écossais, espagnols, français, polonais et d'indiens Cherokee, gens de pauvres conditions qui exprimaient eux aussi leurs peines dans un genre de musique comparable. C'est un genre où le chanteur exprime sa tristesse et ses déboires (d'où l'expression « avoir le blues »). Le blues a eu une influence majeure sur la musique populaire américaine, puisqu'il est à la source du jazz, du R'n'B et du rock 'n' roll entre autres.

 

 

Étymologie

 

Le terme blues vient de l'abréviation de l'expression anglaise blue devils (« diables bleus »), qui signifie « idées noires ».

 

Le terme blue d'où le blues est aussi dérivé de l'ancien français et signifie « l'histoire personnelle » (il reste dans la langue française actuelle le terme bluette, qui est, pour tous les bluesmen, la signification du blues, une chanson à la première personne du singulier). La note bleue - en fait la gamme pentatonique mineure couramment utilisée dans la musique asiatique, à laquelle on ajoute une note dissonante - donne une sonorité particulière caractéristique du blues. L'utilisation de cette "blue note" est l'essence musicale du blues qui a de nombreuses origines (africaines, asiatiques via les Amérindiens, irlandaises, etc.)

 

L'utilisation de l'expression dans la musique noire américaine remonte au début du XXe siècle dans le Music Hall Américain (vaudeville) et était couramment employée dès le XIXe siècle dans les pièces de théâtre traitant des Noirs du Sud des États-Unis (cf dans Americana, chez Fayard). W.C. Handy l'a en quelque sorte officialisée dans son Memphis Blues en 1905.

Histoire du blues

Les plus anciennes formes de blues proviennent du Sud des États-Unis, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ces formes étaient le plus souvent orales, accompagnées parfois par un rythme donné par des instruments rudimentaires. C'est principalement dans les champs de coton de la région du delta du Mississippi (entre Senatobia et Clarksdale) que ces formes prennent des tours plus complexes.

L'une des formes antérieures au blues est le Fife and Drums joué dans la région Hill Country du Mississippi (il s'agit d'un ensemble de percussions guidé par un fifre en bambou, instrument que jouait le maître en la matière, Othar Turner).

 

Il y eut d'autres formes de blues avec des instruments rudimentaires, le diddley bow, une corde fixée sur une planche, le jug, cruchon en terre dans lequel on soufflait. Puis le blues a évolué avec des instruments simples, tels que la guitare acoustique, le piano et l'harmonica. La légende raconte que l'un des guitaristes bluesmen, Robert Johnson, aurait signé un pacte avec le diable ce qui lui aurait permis de devenir un virtuose du blues (blue devils : c'est une musique liée aux forces maléfiques qui était fuie et rejetée par beaucoup de personnes aux États-Unis). Cependant, Robert Johnson ne serait pas le premier à avoir raconté cette histoire, c'est un autre bluesman, auteur du morceau Canned heat Tommy Johnson, qui en serait à l'origine.

 

W. C. Handy fut l'un des premiers musiciens à reprendre des airs de blues, à les arranger et les faire interpréter par des chanteurs avec orchestres. Il fut également l'auteur de morceaux parmi les plus célèbres, tel le fameux Saint Louis Blues.

 

Du point de vue des textes, les premiers blues consistaient souvent à répéter un même vers quatre fois. Au début du XXe siècle, la structure s'est standardisée sous sa forme la plus commune : "AAB". Dans cette structure, un vers est chanté sur les quatre premières mesures ("A"), puis répété sur les quatre suivantes ("A"), enfin, un second vers est chanté sur les quatre dernières mesures ("B"), comme dans l'exemple suivant : « Woke up this morning with the Blues down in my soul / Woke up this morning with the Blues down in my soul / My baby gone and left me, got a heart as black as coal ».

 

Les années 1920 et 1930 virent l'apparition de l'industrie du disque, et donc l'accroissement de la popularité de chanteurs et guitaristes tels que Blind Lemon Jefferson et Blind Blake qui enregistrèrent chez Paramount Records, ou Lonnie Johnson chez Okeh Records. Ces enregistrements furent connus sous le terme de race records (musique raciale), car ils étaient destinés exclusivement au public afro-américain. Mais les années 1920 connurent également des chanteuses de classic blues extrêmement populaires, telles que Gertrude « Ma » Rainey, Bessie Smith, Ida Cox et Victoria Spivey.

Blues urbain d'après guerre

 
Concert de Blues à Chicago, 2007.

 

Après la Seconde Guerre mondiale, l'urbanisation croissante et l'utilisation des amplificateurs pour la guitare et l'harmonica menèrent à un  blues plus électrique tel que le Chicago blues), avec des artistes comme Howlin' Wolf et Muddy Waters qui influencère le célèbre Jack Mawell quand il écrivit Black days. C'est ce blues électrique qui influencera, plus tard, une partie du rock 'n' roll.

 

Vers la fin des années 1940 et pendant les années 1950, les Noirs américains ont migré vers les villes industrialisées du Nord comme Chicago et Détroit, pour y trouver du travail. Dans les villes comme Chicago, Détroit et Kansas City, un nouveau style de blues « électrique » apparut. Il utilisait la voix, la guitare électrique, la basse électrique, la batterie et l'harmonica amplifié avec un micro et un ampli. J. T. Brown, qui jouait avec les groupes d'Elmore James et J.B. Lenoir a également utilisé le saxophone, plutôt comme instrument d'accompagnement qu'instrument soliste.

 

Le style de blues urbain de Chicago fut bien influencé par le blues du Mississippi, d'où sont venus des musiciens comme Howlin' Wolf, Muddy Waters, Willie Dixon, et Jimmy Reed. Les harmonicistes comme Little Walter et Sonny Boy Williamson (Rice Miller) étaient bien connus dans les clubs de blues à Chicago. Les autres joueurs d'harmonica, comme Big Walter Horton, Snooky Pryor et Sonny Boy Williamson, avaient aussi beaucoup d'influence. Muddy Waters, Elmore James et Homesick James jouaient de la guitare électrique avec un « slide » ou « bottle neck » ; l'exercice consiste à jouer les notes sur le manche en posant un bout de métal ou un goulot de bouteille sur les cordes. B. B. King et Freddie King n'ont pas utilisé le « slide ». Les chanteurs Howlin' Wolf et Muddy Waters marquèrent le blues de leurs voix rauques et fortes.

 

Le contrebassiste, compositeur, chercheur de talents Willie Dixon a eu un grand impact sur l'environnement musical de Chicago. Des chansons comme Hoochie Coochie Man, I Just Want to Make Love to You (écrite pour Muddy Waters), Wang Dang Doodle (pour Koko Taylor), et Back Door Man (pour Howlin' Wolf) sont devenus des « standards » de blues. Nombres d'artistes de Chicago Blues enregistrèrent leurs disques sur le label Chess Records ou d'autres labels importants tels Vee Jay et Cobra.

 

Le style de blues urbain des années 1950 a eu un grand impact sur la musique populaire des musiciens comme Bo Diddley et Chuck Berry. Aussi, le style de blues urbain des années 1950 a influencé le style de musique de Louisiane de zydeco, surtout Clifton Chenier. Les musiciens comme T-Bone Walker (de Dallas) étaient plus associés au style de blues de la Californie, plus policé et sophistiqué que le style de blues de Chicago, les Charles Brown's Three Blazers étant le combo qui illustrera le mieux cette tendance au milieu des années 1940.

 

Les blues de John Lee Hooker étaient plus individuels que le style de blues de Chicago. À la fin des années 1950, le swamp blues s'est développé près de Bâton-Rouge avec des artistes comme Slim Harpo, Lazy Lester, Sam Myers et Jerry McCain. Le swamp blues était plus lent, avec un style d'harmonica moins complexe que dans le Chicago Blues. Les chansons du style les plus connues sont Scratch my Back, She's Tough et King Bee.

 

Le jump blues était un autre développement du blues de cette période qui a influencé la musique populaire. Le jump blues était un hybride populaire du swing et du blues, mettant en vedette des chansons "up-tempo" orchestrées pour des big bands. Le musicien de ce genre qui a le plus influencé la musique populaire était Big Joe Turner, qui a enregistré la version originale de "Shake, Rattle, and Roll". Pensons aussi à Tiny Grimes, Ruth Brown, et LaVern Baker ("Tweedle Dee").

Années 1960 et 1970

 
Bob Dylan, 1963.

 

Lors des années 1960, les genres de musique influencés ou créés par les noirs américains, comme le rhythm and blues et la musique soul sont devenus populaires. Les musiciens blancs ont popularisé beaucoup de styles des américains noirs aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le Rock'n'roll a souvent été qualifié de mélange des musiques Noires et Blanches bien que ce mélange remonte aux années 1930 avec certains genres de la Country Music comme le Western Swing ou le Country boogie dont le Rock'n'roll n'apparaît souvent que comme un prolongement.

 

Dans les années 1960, une nouvelle génération d'enthousiastes du blues apparaît en Europe et en particulier en Angleterre. Les principaux acteurs de ce que l'on appelle alors le British blues boom sont les Yardbirds, les Bluesbreakers menés par John Mayall ou encore les Animals, Fleetwood Mac (1re période avec Peter Green), Chicken Shack, et incluent de nombreuses stars de la pop et du rock à venir Jimmy Page, Eric Clapton ou Jeff Beck (tous trois membres successivement des Yardbirds) qui intègrent à leur musique des influences psychédéliques et pop.

 

À la fin des années 1960, le style West Side Blues fut créé à Chicago par des artistes comme Magic Sam, Magic Slim, Junior Wells, Earl Hooker et Otis Rush. Le West Side Blues de Magic Sam, Otis Rush, Buddy Guy et Luther Allison était caractérisé par une guitare électrique suramplifiée.

 

Aux États-Unis, les guitaristes et chanteurs B. B. King, John Lee Hooker, et Muddy Waters ont inspiré une nouvelle génération de musiciens, comme le New-Yorkais Taj Mahal. L'ère des « Civil Rights » a augmenté l'auditoire des blues traditionnels, et des festivals tels que le Newport Folk Festival ont programmé des prestations de « grands » comme Son House, Mississippi John Hurt, Skip James, Big Joe Williams ou le Reverend Gary Davis. J.B. Lenoir a enregistré des chansons qui touchaient aux thèmes du racisme ou de la guerre du Viêt Nam.

 

Des artistes américains comme Bob Dylan, Janis Joplin ou Jimi Hendrix, tous influencés à la fois par le blues traditionnel et le blues électrique, firent découvrir cette musique au jeune public de l'époque. L'interprétation que les artistes de cette génération donnèrent au blues aura plus tard une influence très forte sur le développement de la musique rock proprement dite.

Années 1980-présent

 
Taj Mahal au Festival de Glastonbury en 2005.

 

Pendant les années 1980 et jusqu'à nos jours le blues a continué d'évoluer à travers le travail de Stevie Ray Vaughan, Robert Cray, Bonnie Raitt, Taj Mahal, Ry Cooder, Albert Collins, Keb 'Mo', Alvin Youngblood, Corey Harris, Jessie Mae Hemphill, R. L. Burnside, Junior Kimbrough, Kim Wilson, James Harman et ses deux guitaristes Hollywood Fats mann et David "kid" Ramos, Ali Farka Touré et bien d'autres.

 

Le style de blues « Texas rock-Blues » a été créé dans les années 1980, et utilise les guitares solo et d'accompagnement en même temps. Le style Texas a été fortement influencé par le Blues-rock d'Angleterre (comme John Mayall). Les artistes importants du style Texas blues étaient Stevie Ray Vaughan qui révolutionna le style dans les années 1980, The Fabulous Thunderbirds et ZZ Top.

 

À la même époque, John Lee Hooker a retrouvé sa popularité, grâce à ses collaborations avec Carlos Santana (Cd The Healer), Miles Davis, Robert Cray et Bonnie Raitt. Eric Clapton (anciennement des Bluesbreakers et du groupe Cream) est redevenu populaire dans les années 1990 avec son album pour MTV Unplugged, où il joue quelques chansons traditionnelles, entre autres succès, sur une guitare acoustique.

Blues traditionnel

Delta Blues

Kansas City Blues

Chicago blues

Memphis Blues

 

Texas blues

Calvin Russell

New York blues

Blues moderne (après 1950)

Funk Blues

Nu Blues et blues électro

British blues

 

Blues français et francophone

Blues cadien

Blues d'autres pays

Blues suisse

  • Bonny B. : harmoniciste-chanteur de blues et gospel
  • Monney B.  : Guitariste et chanteur frontman des Hell's KItchen (CH)

Blues brésilien

Blues africain

Camerounais:Roland Tchakounte

Karim Alberkook et Amar Sandy (Algérie)

Blues argentin

  • Pappo : guitariste et chanteur, blues et blues rock

Pendant les années 1980 et 1990, des « Blues scenes » furent créés partout aux États-Unis, au Canada, et en Europe. Ces « Blues scenes » comprenaient des revues de Blues (par exemple : Living Blues et Blues Revue), les sociétés de blues, des festivals de blues, et des clubs où est joué du blues.

Structures musicales du blues

D'un point de vue technique, le blues repose sur trois éléments : un rythme souvent ternaire syncopé, l'harmonie en I-IV-V (c'est-à-dire les degrés principaux dans l'harmonie tonale), et la mélodie qui utilise la gamme blues et les notes bleues.

Le blues a eu une influence sur une très large variété de styles musicaux, qui intégrèrent dans des proportions variables l'un ou plusieurs de ces éléments. Si l'on ne peut alors plus parler de blues on utilise fréquemment le qualificatif bluesy pour indiquer cette coloration particulière. Au-delà de stricts canons techniques, le blues se caractérise souvent - mais pas toujours - par une humeur teintée d'une certaine langueur ou mélancolie.

Rythme

Le rythme le plus employé du blues repose sur une division ternaire de chaque noire (ou temps dans une mesure en 4/4) ou triolet de croches. Chaque temps est donc divisé en trois croches dont on ne marque que la première et la troisième. On crée ainsi une impression de décalage quant à l'emplacement "naturel" des notes. Le terme de shuffle est souvent employé pour désigner ce rythme. Le blues est souvent synonyme de tempo medium voire lent.

Harmonie

Initialement assez libre, la structure harmonique du blues se fixe progressivement pour aboutir à une forme de base articulée autour de trois accords, généralement sur 8, 12 ou 16 mesures. La forme en douze mesure est – de loin – la plus commune ; on parle de « 12 bar Blues » (Blues de 12 mesures). Ces trois accords, désignés par les chiffres romains I-IV-V, représentant les premier, quatrième et cinquième degrés (c.-à-d. tonique, sous-dominante et dominante) de la gamme majeure correspondant à la tonalité du morceau. ex. : Do/Fa/Sol ("Blues en Do"), Fa/Si bémol/Do ("Blues en Fa"), Mi bémol/La bémol/Si bémol ("Blues en Mi bémol"), etc. Les accords de base comportent le plus souvent la septième (mineure). Dans les formes plus élaborées, les musiciens recourent fréquemment à des accords de neuvième, ainsi qu'à différentes altérations. Dans le jazz, à partir des années 1940 (Bebop), des musiciens comme Charlie Parker ont poussé la sophistication harmonique (et mélodique) de la forme à un degré élevé, qui contraste avec les enchaînements rudimentaires du blues originel ("early blues"). Dans "Blues for Alice", Charlie Parker multiplie les accords de passage et altérations au point que, malgré les 12 mesures caractéristiques, il est parfois difficile pour des oreilles novices de "détecter" la forme (harmonique) du blues.

Suite d'accords de base (Blues en Fa) : Suite d'accords de "Blues for Alice" :
Fa7 Sib7 Fa7 Fa7
Sib7 Sib7 Fa7 Fa7
Do7 Sib7 Fa7 Do7
Fa7 Mim7b5 La7 Rém7 Sol7 Dom7 Fa7
Sib7 Sibm7 Mib7 Lam7 Ré7 Labm7 Réb7
Solm7 Do7 Fa7 Ré7 Solm7 Do7

Mélodie

La mélodie d'une gamme blues traditionnelle est simplement une gamme pentatonique mineure à laquelle on a ajouté une note. C'est cette dernière (la quarte augmentée) qui donne la couleur blues au morceau, d'où son nom de blue note (note bleue). Certains auteurs, notamment Le Roi Jones dans son livre Le Peuple Blues, avancent la théorie que ce serait là une tentative d'adaptation d'une gamme propre à la musique traditionnelle africaine. D'autres relient cela aux musiques amérindiennes, notamment Cherokees, qui proviennent très largement des musiques de l'Asie du Sud Est.

 

L'autre gamme fréquemment utilisée en Blues est la

Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers
Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers

Bill Wither- Etta James-Koko Taylor-Buddy Guy- Ida Cox-Miles Davis-Nina Simone-Bessie Smith-Hank Williams-Gertrud Mc Rainey-Howlin Wolf-JB Lenoir-The Blues Brothers

Mon Initiation au REIKI . Le point après 5 ans

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Je signale qu'au départ je me suis engagé dans cette aventure du Reiki d'Usui, en décembre 2009, pour sauver mon oeil droit atteint de" macula",(DMLA=Déficience maculaire liée à l'âge) macula qui après quatre interventions chirurgicales pratiquées de juin à décembre 2009 (injections de Lucentis" dans la rétine") semblait ne pas pouvoir être endiguée.Vancau Juin 2009

Face à une médecine occidentale qui ne semble pas pouvoir résoudre mon problème, je me suis, comme beaucoup, tourné vers l'Orient, me disant que, même si je perdais mon oeil, j'aurais au moins gagné quelquechose d'autre, perspective nettement plus intéressante que celle qu a consisté jusqu'ici, à me coucher sur un billard, quatre fois consécutives, pour me faire injecter, à titre de cobaye, un produit (Lucentis) arrivé sur notre marché européen en 2007 et dont personne ne connait encore l'efficacité réelle.chakras-607x442.jpg

 Il s'agit donc ici du Reiki de Mikao USUI, 1er degré, appelé le SHODEN

Cette initiation a commencé le dimanche 27 décembre 2009, à 9h00 du matin et s'est terminée à 21h3O

Outre de longs échanges verbaux et enseignements de ce qu'est le Reiki, j'ai réalisé avec Jean-Claude Javaux, Reiki Master, site: www.etoilage.com   : 


1)Trois expériences de méditation, portant notamment sur les cinq préceptes du Reiki (Gokaï), appelés aussi les préceptes d'USUI (Mikao Usui, un moine bouddhiste japonais qui a formulé les bases de ce qui allait devenir le Reiki dans le Japon du début du XXe siècle) et tirés de ses enseignements spirituels (voir ci-dessous)

2) Quatre  initiations ayant pour but, par diverses impositions des mains, de faire circuler mes énergies internes et celles de l'univers dans tous mes canaux de circulation internes et de faire entrer en moi les énergies universelles après les avoir captées.
REIKI Vancau

On pourrait voir l'intérieur d'un corps, c
omme traversé par de multiples rivières et canaux contenant (C'est aussi la position de départ de toute méditation), avant d'élever à nouveau ses mains vers le ciel pour capter l'énergie universelle, celle que nous avons reçue de nos parents lors de notre conception, mais aussi celle de la connexion établie entre nous et la force de vie universelle

Jean-Claude Javaux mon initiateur "Reiki Master "a d'abord suivi un processus initiatique de la voie du Reiki (depuis 1998) via ce que l'on pourrait appeler aujourd'hui la "voie occidentale", à savoir celle qui a été transmise via Mme Takata; Cette dernière même si elle a transmis les acquis reçus par un élève de Mikao Usui, a toutefois cru devoir occidentaliser sa pratique en lui en levant le côté oriental. Une opération marketing pour faire entrer cette voie dans un Occident qui se méfiait de l'Orient. Dans cette voie, il a suivi trois initiations.
Depuis mai 2006, il s'engage dans ce que l'on pourrait appeler la voie japonaise ou encore le Reiki de la voix intérieure, transmise en Europe par une lignée initiatique directement issue de Sensei japonais et qui donnent ainsi une approche vraisemblablement plus respectueuse de l'enseignement originel de Mikao Usui. Dans ce chemin, il a reçu via Patrice Gros, les 1er degré (sho den), le 2e degré et ensuite le 2e degré " chu den-enseignement Usui Teate ".
 Et en septembre 2008, il a reçu, via Frans Stiene, le 3e degré, également dans cette voie japonaise. Se sentant en parfaite harmonie avec cette façon de transmettre le Reiki, c'est donc cette voie qu'il a adoptée à partir de cette date.


Voir le site : www.etoilage.com

Coin Reiki et de feu 002

Où en suis-je deux mois plus tard en cette fin février 2010 ???. (Mon initiation date du 27 décembre) J'ai pratiqué mes méditations avec imposition des mains, tous les jours, environ une heure par jour, en fin d'après-midi et en soirée. La première chose qui me frappe est ma facilité à capter immédiatement l'énergie dans mes mains, ça bouillonne et rien que celà prouve qu'il s'est passé quelquechose lors de mon initiation

Position des mains pour gapter les énergies, dite position du GASSHO

gassho-jap2

Je traîte mes plantes en imposant les mains, notamment la plante qui se trouve sur la photo ci-dessus à la gauche du Bouddha et que j'ai achetée, mourante et jaunie dans une grande surface, parce qu'elle me plaisait, que je voulais la sauver et tenter l'expérience. Aujourd'hui elle est resplendissante et pourtant nous sommes en hiver. La voici aujourd'hui :
Papyrus 002
Quand j'approche mes mains, je les place au-dessus des feuilles, celles-ci se mettent à trembler (non il n'y a pas de courant d'air dans mon coin de feu), c'est impressionnant On doit également entourer de ses mains la base de la plante, voire même le pot qui la contient, afin d'agir sur les racines Et vous laissez vos engrais de côté.

Je voudrais rappeler que je suis plutôt cartésien (juriste de formation) et agnostique ou tout au plus gnostique


Quant à ma macula à l'oeil droit on va voir. Je précise que la seule ambition de la médecine traditionnelle est d'endiguer la propagation de la tache que j'ai au centre de l'oeil et non pas de la résorber. Le problème est donc de savoir si je vais pouvoir "endiguer" sans avoir recours aux injections intra-vitréennes que j'ai déjà subies quatre fois et la dernière fois le 4 décembre dernier; Je passe un nouveau bilan en clinique d'Arlon, le 8 mars(Bilan qui s'est avéré positif) .Le prochain bilan aura lieu le vendredi 27 août 2010
 

J'ajouterai que je n'ai subi aucune affection cet hiver alors que je suis tout de même dans ma 73e année. Je puis même dire que je suis en pleine forme. Le Reiki m'a amené en outre tout naturellement à devenir végétarien et à boire du thé pendant mes séances de méditation. Et j'ai recommencé à faire mon pain, à la main, comme il y a une dizaine d'années. En pétrissant ma pâte, je me concentre et transmets mon énergie dans la farine durant tout le pétrissagePain 003

 

De même il est possible d'augmenter l'énergie de ses semences, en les mettant préalablement dans la paume d'une main et en apposant l'autre main quelques minutes au-dessus des semences, avant de les mettre en terre

Notez aussi que le Reiki peut se pratiquer en plusieurs fois et en n'importe quel endroit, dans le courant de la journée et même le soir avant de s'endormir

Depuis ce 8 mars 2010, je puis annoncer que le Reiki a sauvé mon oeil provisoirement puisque mon bilan Macula s'est révélé positif en dépit du fait que je n'ai plus eu d'injection depuis le 4 décembre 2009; Je passe un 6e bilan ce 17 mai 2010, à la Clinique d'Arlon

Je vais donc passer le 2e niveau d'initiation très prochainement, au mois d'avril 2010, le niveau
OKUDEN. Ce fut chose faite. Ce 2e stade m'a  permis d'aider des personnes en souffrance, même à distance, des personnes et des animauxReiki OKUDEN

 

Ce deuxième niveau a été passé le 17 avril 2010;

Au cours de cette initiation où l'on insiste à nouveau sur le développement de  de la connexion mentale et spirituelle par l'utilisation des 5 préceptes d'Usui (Ne te mets pas en colère-Ne te fais pas de souci, Sois humble-Sois honnête dans ton travail-Sois bienveillant envers toi-même et envers les autres), j'ai subi trois initiations amenant l'élève à un niveau d'énergie plus élevé.

La pratique sur soi continue. Le travail sur les autres à des fins thérapeuthiques devient presque professionnel.

Trois de quatre mantras et symboles sont enseignés

L'élément majeur d'Okuden est l'apprentissage des 3 mantras et symbolesReiki-OKUDEN.jpg

 

Depuis le 27 décembre 2009, je pratique entre 45 minutes et 60 minutes de méditation quotidienne. Ceci n'est nullement obligatoire mais il est essentiel de pratiquer tous les jours.

Voir aussi mes nombreuses méditations sur  le rocher de Notre-Dame de Lorette, rocher vibratoire surplombant un ancien ermitage, une source ainsi qu'une chapelle. Ce lieu sacré et porteur  de vibrations se trouve à 5 minutes de chez moi.  Me voici en position de Chaman , face au soleil, sur ce rocher surplombant la vallée de l'Ourthe ocidentale, qui chemine à 100 mètres en contrebas

P1010407P1010404P1010409Ce 15 Janvier 2011, je puis assurer que mon oeil droit atteint de macula est en train de récupérer. Non seulement la dégénérescence de la rétine, déclarée en mai 2010, a été enrayée mais en plus mon oeil récupère et je puis à nouveau conduire

  Alors le Reiki !!!!

 

Ce 17 janvier 2013, je n'ai jamais subi de rechute. Ai même pu aller à Dijon en voiture, 4 heures de route, en septembre 2012...

Et encore merci à Jean-Claude Javaux

 
Voici une  partie de ma table de méditation Coin Reiki et de feu 001

  Coin-Reiki-et-de-feu-004.jpg

Enfin, en décembre 2012 et en mai 2013, j'ai subi deux opérations(placement de prothèses aux deux hanches), qui se sont déroulées avec succès. J'ai pratiqué le reiki en clinique,avant mes opérations ainsi que lors de mes récupérations

 

Août 2014 J'y suis toujours dans le Reiki, depuis bientôt 5 ans, malgré une interruption ces derniers mois. Il m'a aidé à sortir très rapidement des deux opérations de la hanche en décembre 2012 et en mai 2013. Je suis redevenu comme avant sans auncun handicap

Depuis 9 mois je sais que je dois me faire opérer de la valve mitrale, en mettre une nouvelle. J'ai refusé l'opération, repratiqué mon Reiki quotidiennement et ne ressens aucun symptôme depuis ce diagnostic. Touchons du bois

Depuis ma 4e injection dans la rétine, pour ma Macula, je ne suis jamais retourné en clinique ni même chez un ophtalmologue. Rien n'a empiré à mon oeil droit


André Dhôtel

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Maison d'enfance d'André Dhôtel, détruite pendant la guerre 14-18 - Sa maison d'adulte (3 photos)- Sa région (Mazagrna est le village des frères Goncourt
Maison d'enfance d'André Dhôtel, détruite pendant la guerre 14-18 - Sa maison d'adulte (3 photos)- Sa région (Mazagrna est le village des frères Goncourt
Maison d'enfance d'André Dhôtel, détruite pendant la guerre 14-18 - Sa maison d'adulte (3 photos)- Sa région (Mazagrna est le village des frères Goncourt
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Maison d'enfance d'André Dhôtel, détruite pendant la guerre 14-18 - Sa maison d'adulte (3 photos)- Sa région (Mazagrna est le village des frères Goncourt

André Dhôtel, né le 1er septembre 1900 à Attigny (Ardennes) et mort le 22 juillet 1991 à Paris, est un écrivain français, à la fois romancier, conteur et poète, ainsi qu'un scénariste.

Connu du grand public par le roman Le Pays où l'on n'arrive jamais, prix Femina 1955, il est l'auteur d'une œuvre abondante et singulière, où s'exprime un merveilleux proche du quotidien, dans lequel le rapport à la nature joue un grand rôle. Il figure encore aujourd'hui parmi les auteurs français au programme de lettres françaises contemporaines du collège, sous forme de courts extraits.

 

 

Biographie

 
L'emplacement de la maison (détruite en 1914-18) à Attigny où habitait le jeune André Dhôtel.

 

C'est dans son village natal d'Attigny qu'André Dhôtel passe ses six premières années. Il écrit les souvenirs de cette époque au voisinage du gué de l'Aisne dans Un jour viendra, en 1972. Le père d'André Dhôtel est nommé en 1907 commissaire-priseur à Autun, et la famille le suit. Mais André reviendra pour les vacances dans ses Ardennes natales, à Saint-Lambert où vivaient ses grands-parents. Il pratique alors l'école buissonnière et parcourt la région d'Autun, découvrant la nature, mais regrettant sans cesse les premiers paysages ardennais. D'Autun, il poursuit sa scolarité au lycée Sainte-Barbe à Paris.

 

Nommé surveillant dès novembre 1918 à Sainte-Barbe, en compagnie du futur chansonnier Raymond Souplex, il prépare en même temps une licence de philosophie. André Dhôtel effectue son service militaire de 1920 à 1923, avec les écrivains Georges Limbour, Roger Vitrac et Marcel Arland. Il fonde avec ce dernier la revue Aventure en 1921, et publie également l'unique numéro de la revue Dès.

 

Bénéficiant des lacunes d'effectifs dues à la Grande Guerre, il est nommé professeur à l'Institut supérieur d’études françaises d’Athènes en 1924, il découvre ainsi la Grèce et ses îles pendant ses quatre années à l'Institut français d'Athènes. Il n'est pas rare de trouver des personnages grecs ou des expressions hellénophiles dans ses romans. Sur le monde hellénique, il a écrit notamment quatre romans :

  • Ce lieu deshérité, paru à la nrf Gallimard en 1949,
  • Ma chère âme, nrf Gallimard en 1961,
  • L'île de la Croix d'Or, paru en 1979,
  • Lorsque tu reviendras, Phébus, 1986.

 

Rentré en France, il est nommé au collège de Béthune en 1928 et publie ses premiers textes poétiques. Nommé ensuite à Provins, il publie en 1930 Campements, son premier roman, et s'y marie en 1932 avec la fille d'un négociant en vins, Suzanne Laurent. Leur fils François naît en 1933.

 

Toutefois, en marge d'une vie de famille sereine et heureuse, sa carrière littéraire stagne. De 1930 à 1940, l'écrivain est refusé par les principaux éditeurs.

 

De 1935 à 1938, il est en poste à Charolles. Déçu, puisqu'il souhaite ardemment être nommé à Paris ou dans sa banlieue voisine, il sombre dans une profonde dépression nerveuse et doit être momentanément interné. Le professeur dépressif est malgré ses demandes nommé à Valognes en Normandie en 1938 où il rechute mentalement quelques mois. Rétabli, il est mobilisé quelque temps en 1940.

 

C'est finalement grâce à son ami Jean Paulhan qu'il retrouve le chemin de la publication et de l'enseignement apaisé. Ce dernier fait accepter son roman Le village pathétique à la NRF et use de ses relations avec les services académiques pour le faire nommer professeur à Coulommiers en 1943, là où il finira sa carrière professionnelle en 1961. Il y publie presque chaque année un roman et crée la revue 84, en compagnie de Marcel Bisiaux, Jacques Brenner, Alfred Kern, Armen Lubin et Henri Thomas. Son roman David, publié en 1947 aux Éditions de Minuit, reçoit le prix Sainte-Beuve.

 

En juillet-août 1947 Jean Dubuffet peint son portrait, qu'il intitule Dhôtel nuancé d'abricot. Il fait la connaissance en 1949 de Jean Follain, avec qui il restera ami jusqu'à la mort de ce dernier en 1971.

 

C'est la consécration avec le prix Femina attribué en 1955 pour Le Pays où l'on n'arrive jamais, le Grand prix de littérature pour les Jeunes en 1960, le Grand prix de littérature de l'Académie française en 1974 et le Grand prix national des Lettres pour le roman Les Disparus en 1975.

 

Après sa retraite de l'enseignement, il va enfin habiter à Paris et se construit une maison de vacances à Mont-de-Jeux, à quelques kilomètres de sa ville natale Attigny.

Cette dernière l'honore en 1984 de son vivant avec le titre de « citoyen d'honneur », et Mont-de-Jeux après sa mort, en baptisant la rue principale « rue André-Dhôtel ».

Il meurt en 1991, un an jour pour jour après son épouse, et est inhumé au cimetière de Provins.

L'écrivain

André Dhôtel est un écrivain du merveilleux quotidien, comme le démontre son roman intimiste Bonne nuit, Barbara (1979). Il montre, au-delà des fantaisies propres à chaque personnage, un goût pour la vie des choses, la terre et sa végétation, notamment les milieux ouverts comme la prairie, les champs, les clairières forestières, les vallées observées d'un promontoire ou plus prosaïquement les fleurs, les graminées, les espèces prairiales et leurs hôtes. Du coup, il s'inscrit dans la grande tradition ou lignée européenne des romantiques allemands. Les thèmes d'aventures fantastiques ou de confrontations au monde mystérieux, par exemple propre à cette tradition, sont présents dans les romans suivants :

  • Les voyages fantastiques de Julien Grainebis, 1958
  • Le neveu de Parencloud, 1959/1960.

L'exploration des souvenirs est également calquée sur cette tradition littéraire :

  • Vaux étranges, 1986
  • Terres de mémoire, 1979
  • Lointaines Ardennes, 1979.

 

Publications

D'André Dhôtel

Romans

  • Campements, Gallimard, 1930, 1987
  • Le Village pathétique, Gallimard, 1943 ; Folio , 1975
  • Nulle part, Gallimard, 1943 ; Pierre Horay, 1956, 1977 ; Rombaldi, 1979
  • Les Rues dans l’aurore, Gallimard, 1945
  • Le Plateau de Mazagran, Ed. de Minuit, 1947 ; Guilde du livre, 1960 ; Marabout, 1977
  • David, Ed. de Minuit, 1948, Marabout, 1979 [roman écrit dans las années 1930]
  • Ce lieu déshérité, Gallimard, 1949 ; 1997
  • Les Chemins du long voyage, Gallimard, 1949 ; Folio , 1984
  • L’Homme de la scierie, Gallimard, 1950
  • Bernard le paresseux, Gallimard, 1952 ; L’Imaginaire , 1984
  • Les Premiers Temps, Gallimard 1953, 1987
  • Le Maître de pension, Grasset, 1954
  • Mémoires de Sébastien, Grasset, Les cahiers verts , 1955
  • Le Pays où l’on n’arrive jamais, P. Horay, 1955 ; J’ai lu , 1960 ; Gallimard, 1975
  • Le Ciel du Faubourg, Grasset 1956 ; Les Cahiers rouges , 1984
  • Dans la vallée du chemin de fer, P. Horay, 1957
  • Le Neveu de Parencloud, Grasset, 1960 ; Mame, 1960
  • Ma chère âme, Gallimard, 1961 ; Phébus, Libretto , 2003
  • Les Mystères de Charlieu-sur-Bar, Gallimard, 1962 ; Rombaldi, 1979
  • La Tribu Bécaille, Gallimard, 1963, 1977
  • Le Mont Damion, Gallimard, 1964
  • Pays natal, Gallimard, 1966, Phébus Libretto , 2003
  • Lumineux rentre chez lui, Gallimard, 1967, Phébus, Libretto , 2003
  • L’Azur, Gallimard, 1968 ; Folio , 2003
  • L’Enfant qui disait n’importe quoi, Gallimard, 1968 ; Folio Junior , 1978
  • Un jour viendra, Gallimard, 1970, Phébus, Libretto , 2003
  • La Maison du bout du monde, P. Horay, 1970
  • L’Honorable Monsieur Jacques, Gallimard, 1972
  • Le Soleil du désert, Gallimard, 1973, 1997
  • Le Couvent des pinsons, Gallimard, 1974
  • Le Train du matin, Gallimard, 1975
  • Les Disparus, Gallimard, 1976
  • Bonne nuit Barbara, Gallimard, 1978
  • L’Île de la croix d’or, Gallimard, 1000 soleils , 1978
  • La Route inconnue, Phébus, 1980
  • Des trottoirs et des fleurs, Gallimard, 1981
  • Je ne suis pas d’ici, Gallimard, 1982
  • Histoire d’un fonctionnaire, Gallimard, 1984
  • Vaux étranges, Gallimard, 1986
  • Lorsque tu reviendras, Phébus, 1986

Nouvelles, récits et contes

  • Du Pirée à Rhodes, Le Rouge et le noir, 1928 ; Séquences, 1996 (suivi de Printemps grec).
  • Ce jour-là, Gallimard, 1947
  • La Chronique fabuleuse, Ed. de Minuit, 1955 ; Mercure de France (éd. augmentée), 1960 ; 2000
  • L’Île aux oiseaux de fer, coll. « Libelles », Fasquelle, 1956 ; coll. « Cahiers rouges », Grasset, 2002
  • Nulle part, édition Pierre Horay, 1957.
  • Les Voyages fantastiques de Julien Grainebis, P. Horay, 1958
  • Idylles, Gallimard, 1961 ; Folio , 2003
  • La Plus belle main du monde, Casterman, Plaisir des contes , 1962
  • Le Robinson de la rivière, Casterman, Plaisir des contes , 1962
  • Les Lumières de la forêt, Fernand Nathan, 1964
  • Un soir, Gallimard, 1977
  • La Merveilleuse Bille de verre, Robert Laffont, 1980
  • Comment Fabien regarda l’aurore, Clancier-Guénaud, Les Premiers temps, 1982
  • La Princesse et la lune rouge, Casterman, 1982
  • Le Bois enchanté et autres contes, Hachette, 1983
  • Rhétorique fabuleuse, Garnier, 1983. (Rééd. Le temps qu'il fait, 1990)
  • La Nouvelle Chronique fabuleuse, P.Horay, 1984
  • Pierre Marceau (Mesures, no 2, 15 avril 1940), Mont Analogue, 1993
  • Un adieu, mille adieux, La bibliothèque Gallimard , 2003
  • D’un monde inconnu, ill. de Daniel Nadaud, Fata Morgana, 2012

Poèmes

  • Le Petit Livre clair, Le Rouge et le noir, 1928 ; Deyrolle & Théodore Balmoral, 1997
  • La Chronique fabuleuse et ses avatars cités plus haut peuvent être lus comme des recueils de prose poètique.
  • La Vie passagère, Phébus, 1978
  • Poèmes comme ça, Le Temps qu’il fait, 2000 (préface de Jean-Claude Pirotte)

Essais

  • L'œuvre logique de Rimbaud, 1933.
  • Rimbaud et la révolte moderne, nrf Gallimard, 1951.
  • Saint Benoit-Joseph Labre, aux éditions Plon, 1957.
  • Le Roman de Jean-Jacques, Éditions du Sud, Paris, 1962.
  • La vie de Rimbaud, Éditions du Sud, Paris, 1965.
  • Nord-Flandre Artiois-Picardie, texte par André Dhôtel, photographies par Jacques Fronval, Christian de Rudder, Alain Perceval, Jacques Verroust, série Tourisme en France nr 17, Éditions SUN, Paris, 1971.
  • Jean Follain, série Poètes d'aujourd'hui nr 49, éditions Pierre Seghers, 1972.

Préfaces/ postfaces

  • Edmond Dauchot, Ardenne bien aimée, préface d'André Dhôtel, Paris-Gembloux, J. Duculot, 1976.
  • René Hénoumont, Edmond Dauchot : le photographe de l'Ardenne d'autrefois, introduction de Georges Vercheval, avec un témoignage de René Henoumont et une postface d'André Dhôtel, Tournai, La Renaissance du Livre, 2000, (ISBN 2-8046-0423-3).

Bibliophilie

Scénariste

Sur André Dhôtel

  • Yves Leclair, Premier inventaire de la valise, Prendre l'air, Mercure de France, 2001
  • Christine Dupouy, André Dhôtel. Histoire d'un fonctionnaire, éditions Aden, coll. Le cercle des poètes disparus, 2008
  • Laurence Motoret, « Le Temps du Dhôtella
LES ROMANS
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NOUVELLES-RECITS et CONTES
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POEMES
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POEMES

ESSAIS
ESSAIS
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ESSAIS

ESSAIS

André Dhôtel, l'écrivain

 

Chaque année un volume est consacré à la publication de textes inédits (notamment des correspondances), ou à des études thématiques. Lectures et points de vue complètent chaque numéro.

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Le onzième cahier, Dhôtel lecteur, paru en décembre 2013, présente un échantillons de textes critiques d'André Dhôtel:

L’œuvre critique d’André Dhôtel n’est nullement négligeable et le choix proposé ici n’en représente qu’une partie. On peut dénombrer deux essais (Rimbaud et Follain) et deux biographies (Rimbaud encore et Rousseau), une quinzaine de préfaces et surtout plus de cent-vingt articles. Ces derniers furent publiés dans diverses revues, dont quelques-unes des plus importantes de l’époque comme Critique et surtout, bien entendu, La Nouvelle Revue Française où parurent plusieurs dizaines de textes.

L’ensemble de cette production révèle des choix et des affinités qui en disent long sur l’univers imaginaire de l’auteur ; elle dessine un territoire littéraire singulier, très en marge des tendances domi-nantes de l’époque. On mettra bien sûr à part les articles sur Rimbaud (déjà reproduits dans notre Cahier n° 7, ces textes ne sont pas repris ici), qui rappellent une rencontre essentielle et une influence jamais démentie si l’on en juge par les nombreuses références, dans des textes très divers, au poète de Charleville. Mais Rimbaud reste à peu près le seul écrivain classique abordé par Dhôtel, qui préfère se placer en position de découvreur. S’il a bien sûr consacré quelques articles à des proches (Thomas, Bisiaux...), il n’en fait pas une pratique systématique. Plutôt qu’une critique de complaisance, il pratique en effet une critique de curiosité. Aussi s’attache-t-il souvent à des auteurs peu connus et atypiques tels que Cingria, Léon Bopp et bien d’autres.

Philippe Blondeau, quatrième page de couverture

Couverture et illustrations de Sylvia Lulin

 
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Le cahier numéro 10 rassemble plusieurs nouvelles parues dans différentes revues:

  • Ombres et Lumières, dans La Grive
  • Les métamorphoses de Sébastien Velpuche, dans la revue Points
  • Souvenirs d'Aigly et Lumières dans la prairie, dans La Table Ronde
  • La Tribu des ombres, dans Botteghe Oscure
  • Le Corbeau et le rossignol, dans Artère Poésie / Peinture
  • Le collier et L'étincelle, dans Cahiers Bleus.

Avec un avant-propos de Philippe Blondeau, des dessins d'Elizabeth Leyris, et la couverture par Michèle Gillet.

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Le neuvième cahier est consacré aux relations d'André Dhôtel avec la Grèce, où il séjourna de 1924 à 1928: textes "grecs" d'André Dhôtel, lettres à André Gaillard, photographies provenant des archives d'André Dhôtel. Quelques études viennent compléter cet ensemble.

Le cahier numéro 8 (Avril 2011) publie le théâtre radiophonique d'André Dhôtel: L'Homme de la Scierie (diffusé en 1960), La Fille Sauvage ou les Réalités de la Vie (1962), L'Inconnu (1970), L'Île aux Oiseaux de Fer (1972). Il est illustré par Camille Claus, Chloé Saelens, Laurent Notte, Michèle Gillet, et Christian Dekoster.

Le cahier numéro 7 (Février 2010) présente une bibliographie des ouvres d'André Dhôtel, suivie d'une Petite Anthologie Rimbaldienne.

Le cahier numéro 6 (Noel 2008) évoque la correspondance d'André Dhôtel avec trois poètes: Armen Lubin, Noël Tuot, Jean-Claude Pirotte.

Le cahier numéro 5 (Noel 2007) est consacré au théâtre d'André Dhôtel.

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André Dhôtel a, tout au long de sa vie, correspondu avec les poètes. Parmi eux, Armen Lubin (1903-1974) a fait l’objet de sa plus haute attention. Les deux hommes échangent des lettres entre 1949 et 1972. Il y est question d’entraide et de soutien mutuel, au-delà des préoccupations littéraires de chacun. Lubin, qui passera de longues années en sanatoriums – expérience qu’il relatera dans les vers du Passager clandestin (1946) ou dans la prose du Transfert nocturne (1955) – ne fait pas état de cette misère physique. Il la transcende notamment par la solide amitié qu’il voue à son correspondant. Dhôtel est au diapason : Je n’imagine qu’un monde où tout le monde s’entend, et on chipote sur des ombres de confl its sentimentaux et littéraires.

Noël Tuot (1945) est, quant à lui, un jeune poète ardennais qui a bien des diffi cultés à se faire publier, lorsqu’en 1974 il correspond avec André Dhôtel, de 45 ans son aîné. Natif de Lametz, Ardennes, non loin de Mont-de-Jeux, il se tourne naturellement vers un pays, pour solliciter son aide et lui témoigner sa gratitude. L’auteur des Disparus n’aura de cesse, jusqu’en 1985, de prodiguer conseils et encouragements à Tuot, qui fera paraître, entre autres, Le Curé de Camaret, pièce de théâtre (1989), La Femme du Bédouin, recueil poétique (1990) et Le Mariage d’Arthur Rimbaud, roman (1991). Réduit au silence depuis 1991 par un accident de santé, Noël Tuot trace depuis d’énigmatiques figures à l’encre, qui émaillent les pages de ce cahier…

Jean-Claude Pirotte (1939), enfi n, est lecteur de l’écrivain depuis sa prime jeunesse. Il l’a confessé : Je n’ai pu parler de ses livres qu’à André Dhôtel, c’est normal, j’en fi gurais un des personnages, je sortais tout droit des Rues dans l’aurore ou du Village pathétique… Pirotte fi nit par entrer en relation avec l’homme, à qui il écrit entre 1980 et 1991. Si les réponses d’André Dhôtel sont à jamais perdues, les plis adressés par Pirotte à l’auteur de La Vie Passagère expriment les diffi cultés de l’existence. Mais l’on devine le grand profi t moral tiré par Jean-Claude Pirotte d’une conversation avec André Dhôtel…

Le présent cahier offre un large choix de lettres, des rééditions de textes parus en revues, des inédits d’aujourd’hui. Ces documents illustreront les rapports d’André Dhôtel à quelques poètes contemporains, dans l’amitié…

Frédéric Chef.
Responsable des Cahiers André Dhôtel


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André Dhôtel (1900-1991) a publié environ soixante-dix ouvrages, dont une quarantaine de romans et recueils de nouvelles, des essais, de la poésie, des biographies et des albums pour les enfants. On sait peut-être moins qu’il est l’auteur de quatre pièces de théâtre.

La première d’entre elles, Le Pays des cerisiers, fut publiée en avril 1947 et créée par Jean-Louis Barrault en seconde partie du Procès. Si Jacques Brenner, à la lecture, fut ravi par Un menu chef-d’œuvre plein de notations sensibles et justes, les spectateurs de l’unique représentation sifflèrent la pièce et la critique, déroutée, se posa la question en ces termes : Mais à quoi rime ce dialogue exsangue ? Il fallut attendre le centenaire de la naissance de l’auteur pour que soit rejouée cette pièce, et ce dans les Ardennes.

Dhôtel n’en poursuivit pas moins son petit chemin de dramaturge, puisqu’il rédigea en 1949 Il fera beau demain, pièce restée à l’état de tapuscrit. Le Gangster, qui traite du mal et de la respectabilité sociale, est restée, comme la précédente, sans lecteurs ni spectateurs depuis sa rédaction en 1956. Vivants, quant à elle, fut écrite en 1973, publiée en 1987 et représentée à Paris en avril 1996. Souvent espiègle, désinvolte, plaisantin, Dhôtel exploite dans cette comédie la verve de ses romans. Les dialogues de Pacôme et Guénolé, deux personnages en quête d’identité, ne sont pas sans rappeler les errances de Wladimir et d’Estragon d’un certain Beckett

C’est donc pour la première fois que ces quatre pièces sont réunies en volume. « La Route Inconnue » est heureuse d’ajouter à la connaissance des Dhôtéliens convaincus ces répliques, ces actes, ces pièces, dont ils feront – nous n’en doutons pas – leur théâtre intime. Les autres découvriront peut-être – qui sait ? – derrière le masque, l’un des visages d’un auteur qu’on ne cesse de redécouvrir.

Frédéric Chef.
Responsable des Cahiers André Dhôtel



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Voir un extrait: les lieux de l'Homme de la Scierie.

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Au bord de la route, des fleurs se multipliaient dans l'herbe pauvre, et Chalfour s'étonnait de l'éclat des marguerites. Il apercevait des insectes qui voyageaient au milieu des herbes et au-dessus des herbes: moucherons, sauterelles, faucheux. Lui-même ressemblait à un faucheux embarassé par le fardeau de son corps, comme le ciel aussi par l'illustre poids du soleil.

L'Homme de la Scierie, p.155

 

Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes

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Mardi 1er août

Je reçois un petit colis de José Bedeur avec une K7 video de Raoul Servais, une K7 radio de composition à l'adresse du peintre Corneille et le " Lost Paradise" de Milton. Superbe !!

Henri et Agnès partent faire des courses au Delhaize

On passera toute la journée au soleil mais vers 16h00, 3 visiteurs, élèves de St Luc (école artistique à Liège), dont le fils Offergeld et le fils Volvert de Poix St Hubert

Enelle arrive à 18h00. Ses enfants lui en veulent de vendre Boignée, la vente va être retardée et sa fille a fait une fugue. Tout ceci jette un malaise sur la soirée. Je discute avec Agnès jusqu'à 1h du matin

Mercredi 2 août

Nous sommes invités par Enelle à La Courbeure à 12h45. On transporte la table d'Enelle au-delà du ruisseau via le pont que j'ai construit et le propriétaire vient brûler des tas de saloperies et même des pneux, tout près de nous, sans dire bonjour à personne. Enelle furieuse va le trouver et puis va parler à sa femme qui est son amie. S'ensuit une énorme discussion tandis que moi, je suis obligé d'expliquer à nos amis dans quel guêpier elle s'est fourrée. De la discussion il s'avère que nous n'avons pas le droit de franchir le ruisseau et comme elle n'a toujours pas de contrat de bail...Toutes mes prédictions se réalisent. Nos amis n'en reviennent pas. On se tire à 16h00 (Voir la photo de notre repas interrompu). Vraiment sympa pour mes amis

Nous nous baignons dans mon étang (voir photos)

A 18h00 nous sommes à Saint-Hubert chez Valérie et Stephane. Apéro ensemble

Agnès a dit à Henri à propos de moi "S'il ne veut pas la mère, il n'aura pas la femme. J'ai répondu". Commme j'avais entendu ce propos, j'ai répondu "Pour moi c'est tout clair, je veux la femme et pas la mère". Grand silence d'Agnès. Est-ce que je m'amène, moi, depuis quelques années, vers les femmes divorcées avec une kyrielle d'enfants???.

Enelle a retélphoné. Elle signerait le bail demain???,

Jeudi 3 août

Retour en France des Michon. Personne n'est en forme. Je donne des plantes aquatiques à Henri, pour son petit étang à Châteaurenard

On joue A l'Est d'Eden et L'année dernière à Marienbad (voir ci-dessous)

Vendredi 4 août

Je passe chez Jean-Louis pour embarquer des appareils-photos à jeter sur lesquels je fais un travail

Première récolte de Haricots

Passage d'Alain Schmitz. C'est aujourd'hui l'ouverture du premier WE des PORTES OUVERTES et il vient voir si tout est en ordre. Mais à 17h15, il n'y a toujours personne. Ah voici un couple de 45-50 ans. Ils viennent de Woluwe mais ont une maison de campagne à Roumont (Lavacherie). Ce seront mes seuls visiteurs, les premiers. Mais j'ai déjà eu 60 visiteurs au mois de juillet, hors Portes ouvertes

Visite de Youki qui vient voir sa soeur Plume par la prairie de chez Grandjean

Samedi 5 août

Je visionne la K7 de Raoul SERVAIS que José Bedeur m'a prêtée. Raoul Servais est Directeur de la section "dessin" de l"Académie Royale des Beaus-Arts de Gand. Né à Ostende, il est lauréat d'une quarantaine de concours nationaux et internationaux. Avec son fils HARPYA, il obtient en 1979, la Palme d'Or au Festival de Cannes. C'est un autodidacte du dessin animé. J'enregistre la K7

J'aperçois deux fouines dans le jardin par la porte de la cuisine

L'après-midi pas un seul visiteur après 5 heures d'attente

On sort à la Braderie de St Hubert, le soir. Gérald Dewit me dit qu'il a dans sa voiture, un livre de son grand-père Thomas Owen, alias Stephane Rey, dédicacé à mon intention. Je suis très touché

Je distribue des invitations pour les Portes ouvertes

Dimanche 6 août

Pour la première fois je note la présence d 'alevins de mes carpes, nés en juillet.  Ce n'est que vers 15h30 qu'arrivent les trois Dory de Bastogne, ainsi qu'Arenka, l'artiste hongroise et son mari et enfin 3 personnes de Musson qui sont en fait les voisins de Ninette Offergeld à Willancourt. En tout donc, 8 visiteurs ce jour

Lundi 7 août

D'autres visites impromptues, sur coup de téléphone de dernière minute. Annie Gaspard d'abord puis Danièle Van Merbeke et son amie la veuve de Willy Bourdon. Et finalement Danielle nous invite à souper au St Gilles à Saint-Hubert

Mardi 8 août

Viste de ma tante Ginette,de sa fille Régine avec son mari Bernard qui me dit que mon frère  est à nouveau dans un couvent à Florence, comme novice. Depuis des années il alterne couvents et instituts psychiatriques. Régine et Bernard ont 3 enfants Hebbelynck: Frédéric, Florence qui fait du théâtre (Elle joue dans "Le Partage" de Claudel) et Vincent

Mercredi 9 août

Avec Enelle nous allons en Gaume -Buzenol-Montauban-Ethe où nous mangeons-La Claireau-Rabais et deux expos à Virton. Enelle repart à Bertrix le soir. Alain Schmitz m'annonce les visites de la Presse écrite

Jeudi 10 août

Je suis invité à déjeûner chez Danièle Dupont à Nassogne. Accueilli comme un roi. Ravi de voir 3 peintures à moi accrochées au mur de son living.

Danielle a rencontré Christiane TOUSSAINT, reine de la culture provinciale à Saint-Hubert et lui a dit de venir chez moi "Hé, hé tu fais bien de me le rappeler"dira t'elle. Ca fait 15 ans qu'elle travaille dans la culture comme fonctionnaire provinciale et oganisatrice d'expos, à 9Kms de chez moi et elle n'a jamais bougé le petit doigt

Mais je dois être de retout à 16h15 pour accueillir Monique et Xavier MARTENS qui viennent de Waterloo mais ont une maison de vacances à Falmignoul, ainsi que leurs cousins Vincent et Lena HALFLANTS d'Aerschot

Valérie part en vacances et me confie son jeune chat noir Figaro

Un très décevant coup de fil de Christian Bussy qui me signale qu'il ne fait plus à la Télévision "Arts-Hebdo" mais "Arts en Liberté", un tout autre genre d'émission me dit-il. Je la suis cette émission et la visite de Bussy, ici rentre totalement dans le cadre de cette nouvelle émission. N'importe quoi.! J'attendais sa visite promise au Cirque Divers en 1980, depuis des années

Le soir on joue "L'Atalante" de Jean Vigo

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Photo 1 à Bertrix-La Coubeure. Phptos 2-3 à Moircy-Photos 4 et 5 chez Valérie à St Hubert, Photos 6-. La derière photo, cele de mes appareils à jeter, réassemblés   7-8-9 à Moircy
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Photo 1 à Bertrix-La Coubeure. Phptos 2-3 à Moircy-Photos 4 et 5 chez Valérie à St Hubert, Photos 6-. La derière photo, cele de mes appareils à jeter, réassemblés 7-8-9 à Moircy

Vendredi 11 août

Visite de la journaliste de Bertrix, Muriel Arnould, stagiaire à l'Avenir du Luxembourg

Aussi Gustave Bernard de Libramont. Ex-directeur de l'Institut technique à Libramont, un grand ami depuis 1971 mais devenu veuf et remarié avec Christiane de Han-sur-Lesse. Il a 69 ans et 5 petits enfants

Jean-Pierre Verheggen, l'écrivain et sa femme Gisèle m'annoncent leur visite. Il ne viendront jamais. Jamais non plus à mes deux autres Portes ouvertes en 2003 et en 2005. C'est cela les amis (voir leur carte ci-dessous)

Enfin  Eric Neuberg me parle d'Andrée V. laquelle  j'avais écrit suite à ses propos obscènes et qui n'a jamais répondu. Elle a lu la lettre devant Eric et son seul commentaire a été "C'est bien du Vancau". Eric a trouvé que ma lettre n'était pas méchante du tout...

Samedi 12 août

Deuxième samedi des Portes ouvertes

Il s'agit d'apprivoiser Figaro ce minuscule châton noir de ma fille partie en vacances (voir les photos du personnage qui ne tient pas en place); Plume est ahurie. Il a commencé à éjecter de la passerelle du 1er étage, un pot de "mauvaises mères" qui s'est brisé sur le carrelage du hall d'entrée. l y a de la boue partout. Ensuite en promende dans le jardin avec Plume et moi, sur le pont du grand étang, il saute à pattes jointes sur des lentilles et se retrouve dans la flotte. Sans problèmes, il nage et escalade la berge. Trempé mais pas du tout impressionné

C'est le Jazz Gaume Festival à Rossignol mais je suis cloué chez moi

J'aurai 4 visiteurs, la famille Marx de Bertrix. Cela devient inquiétant

Dimanche 13 août

Ah cette fois c'est parti. Vingt trois personnes dont deux sont déjà venues. D'abord à 15h30, les frères Neuberg avec un ami du Var. Puis 3 personnes de Libin, un couple de bruxelles, les Dispa, une jeune-fille de Libramont, Maryse Legrand, soeur de Jean-Jacques, puis tout un groupe de jeunes, emmené par les fils Legros de St Hubert et le fils Paulus. Aussi la fille des Maka, bref 12 personnes, puis Gustave Bernard et sa nouvelle femme qui semble horrifiée par mes oeuvres. En tout 21 nouvelles personnes

Ensuite on part tous au Festival de Jazz à Rossignol où je retrouve Jean-Pol Schmit, animateur du festival et Directeur d'Ecole à Forrières. Il me présente sa nouvelle femme Hélène aux longs cheveux blonds. Il habite ARLON et il me présente à Geoffrey ORYEMA, la vedette du Jour, le Leonard Cohen africain. Très bon contact avec Oryema. Il viendra à Moircy demain( Eh bien non il ne viendra pas car alors qu'il va quitter l'hôtel Les Amandiers pour venir ici, un incendie se déclare au centre commercial de Recogne, face au Delhaize et emporte dans les flammes le magasin de photos de mon ami Jean-Louis Brocart. La route vers Moircy est barrée)

Geoffrey Oryema

 
 
Geoffrey Oryema lors d'un concert à Mayence, Allemagne, 13.03.2001.

Geoffrey Oryema est un musicien, auteur-compositeur et chanteur de rock/world music, né le 16 avril 1954 à Soroti, en Ouganda. Il se réfugie en France en 1977 pour fuir la dictature d'Amin Dada après l'assassinat de son père, le ministre Erinayo Wilson Oryema, en traversant la frontière caché dans le coffre d'une voiture. Il s'établit à Lillebonne (Seine-Maritime) en 1989, se marie peu après et devient français par la suite.

Il a enregistré son premier album Exile en 1990, produit par Brian Eno, et édité par le label Real World par Peter Gabriel. Il s'accompagne pour créer sa musique de divers instruments typiquement africains, dont la kora, la nang et le lukeme, mais ne dédaigne pas non plus la guitare électrique et les instruments rock. Le guitariste français Jean-Pierre Alarcen l'accompagne longtemps, puis est rejoint par Dominique Gastrein (claviers), Patrick Buchmann (batterie, percussions, chant), Loy Ehrlich (claviers) et Nicolas Fiszman (basse). S'ensuivent de nombreux concerts à travers le monde (USA, Japon, Brésil, Europe) dans le cadre des festivals W.O.M.A.D. avec Peter Gabriel, Midnight Oil Arrested Development. Il se produit notamment à Woodstock 94 qui célébrait les 25 ans du mythique festival.

En 1994, il collabore avec Tonton David et Manu Katché pour la bande originale du film Un Indien dans la ville ; la chanson thème, Chacun sa route, connaitra un énorme succès et permettra à Tonton David d'acquérir une plus grande notoriété.

À partir de 2006, il est accompagné sur scène et en studio par son fils Oceng Oryema (batterie, percussions) et par Chaek Sylla (guitares, sampler, chant), remplacé en 2013 par Ali Otmane et rejoint par Kevin Gravier (basse, contrebasse). En 2010, il part en Russie enregistrer From The Heart avec Tony Levin et Alex Swift.

Il chante en anglais, en acholi, en kiganda, en lingala et en français. Dès ce premier album, il a rapidement connu un succès international avec Ye Ye Ye (générique de l'émission de France 2, Le Cercle de minuit) ou encore Land of Anaka, coécrit avec Brian Eno et dont Peter Gabriel assure les chœurs. La presse française et internationale l'a souvent dépeint comme un « Leonard Cohen africain ».

Il s'affirme de plus en plus comme un artiste africain assumant ses influences rock, créateur et artiste à part entière et très apprécié sur la scène musicale internationale comme Lokua Kanza ou Richard Bona.

Discographie

 

Je refuse de dire bonjour à Andrée V., la journaliste de l'Avenir du Luxembourg

Lundi 14 août

A 17h00 de ma salle de bains j'aperçois 7 personnes dans le jardin. Le juge Simonet de Fontenoille et sa femme avec des amis français du Fitou et des enfants. Les Simonet ont vu mon exposition en 1993 à Rossignol. Très beau dialogue

Ensuite arrivent, avec une bouteille de vin, Eric Neuberg et sa soeur France qui est revenue du Québec cette nuit

Un docu sur Yves BONNEFOY

Mardi 15 août

Quinze visiteurs

Je suis inviyé à manger à l'Avia St Hubert par mes cousins Hebbelynck, Régine et Bernard

Alain Schmitz a parlé de Moircy à la radio hier. C'est un ami, Gerald Dewit qui a entendu l'émission

Je vais à l'Avia. Mes cousins sont à table et leur fils Frédéric est en train d'atterrir avec son planeur. Il est avec son amie Florence et deux autres amis. On prend l'apero en terrasse du champ d'aviation puis on émigre pour le repas au St Gilles à Saint-Hubert. Très bonne ambiance. Je ramène tout le monde à la amison car je dois reprendre mon service. Il y a déjà 2 personnes d'Arlon, un couple. Jean-Pol Schmit me téléphone qu'il va venir avec quelques personnes.

Et voici un couple de Neufchâteau. Jean-Paul Martin et sa femme. Intéressés par le milieu aquatique

Plus tard arrivée de Jo et Hélène. Elle est psy-Centre de préguidance à Arlon, Lacanienne. A Jo j'offrirai un champignon peint. Belle soirée. Hélène a tout de suite vu le rapport de mon oeuvre avec la mort. Ils m'ont parlé d'un écrivain belge Henri BAUCHAU et de son livre "Sur le chemin d'Oedipe" que je m'empresserai de lire par la suite

Mes poissons rouges prolifèrent (voir photo)

Figaro, le petit chat est introuvable

Mercredi 16 août

Figaro rest introuvable. Je le cherche au petit matin, me recouche jusqu'à 6h30 et il réapparaît dans l'atelier à 7h00. Joie

Un article sur Moircy dans l'Avenir du Luxembourg (voir ci-dessous)

Pascale Ravet et Laurent Antonelli en fin d'après-midi (Arlon) (125 et 126 emes visiteurs

Un imitateur dont on parle beaucoup Jean-Philippe Gagnon

Un film de Claude Chabrol sur Vichy

Jeudi 17 août

Après-midi à Jamoigne pour voir l'expo de photos d'Yvan KLEIN mais tout d'abord démontage à Virton avec Dominique Marx, Eric et France Neuberg. Je croise Brigitte Closset

Enelle est à Jamoigne quand j'arrive. Klein est luxembourgeois et est avec un sculpteur allemand, un certain Schneider. Anne-Marie Klenes est là avec son amie Florence Freson. Et Annie G. avec son ami Daniel Octave

Ensuite, tous chez Marizza pour le souper. Avec la patronne qui est italienne, je parle de Moravia, Morante, Fellini, Visconti, Sophia Loren

Beaucoup parlé avec France qui veut devenir poète. Soeur d'Eric elle n'a que 13 ans et demi

Je ramène des cartons pleins de verres pour mon post-vernissage à Moircy; Je reconduis Enelle à La Courbeure; Son ami l'esthonien, Mart Mäger, regarde "Le Cuirassé Potemkine". Il viendra au vernissage

Je me couche à 2h30

 

2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol
2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol

2e rang, photo de droite Geoffrey ORYEMA rencontré à Rossignol

Vendredi 18 août

Un couple de Marche, Charles et Marie-Josée Behin, elle est peintre, et deux personnes de Bertrix, Madame Zeller épouse d'un architecte et sa fille

Un petit mot de Xavier Martens avec l'adresse de leurs amis, les Halflants (Voir ci-dessous)

Samedi 19 août

C'est la fête des Artistes à Chassepierre (voir invitation ci-dessous) mais je suis de garde à Moircy

Encore 9 personnes. Le vétérinaire Dabeux et sa femme de La Roche et leurs enfants, Yves et Véronique Saussu et leur fille Florine de Saint-Vincent

Enfin Danielle Dupont et son amie chinoise Wenli, professeur d'architecture à La Cambre. Wenli est enthousiaste. Elle est liée à la Fondation européenne à Solvay dirigée par le fameux incompétent Simon Duchatel qui a perdu mon premier dossier et n'a jamais accusé réception du deuxième. Courant dans ce milieu de crabes

Dimanche 20 août

Encore 9 personnes, les Deboulle d'Arlon et leurs deux filles (Idelux), Didier Anciaux et sa femme, Murielle Noiset et son mari Francis Dupont de St Pierre-Libramont. Je suis intrigué par Murielle avec laquelle je vivrai une longue amitié par la suite

Mort d'Hugo PRAT

Lundi 21 août

Sixième récolte de Haricots

Deux journalistes de La Meuse pour interview à 14h00. Une certaine Rita Stilmant , très bon contact. L'interview dure deux heures. Elle avait vu mon expo à Rossignol et même écrit un article à l'époque (1993)

Voir l'article ci-dessous. Vu sa taille j'ai dû le scanner sur 4 pages

L'article paraîtra le 24 août sur une page entière. Magnifique "HARMONIE SAUVAGE à MOIRCY" (voir ci-dessous, scanné en 4 parties vu la taille de l"article)

Mercredi  23 août

Mon territoire explose (voir photos ci-dessous)

Une exposition de mon ami Hubert Grooteclaes à Aubel, son village d'origine

Je vais chez Valérie lui ramener Figaro qui semble s'en foutre complètement. Ils sont allés chez les Michon à Châteaurenard et cela s'est très bien passé

Ah tiens !! le bail d'Enelle n'est toujours pas signé alors qu'elle a versé la caution il y a deux semaines.Il y a 8 mois que cette comédie dure. Faut être maso. Le proprio peut donc la foutre dehors à tout moment

Jeudi 24 août

Une carte de Steve Houben l'éternel nomade. Il ne viendra pas

Visite de Roger Thumilaire, de Libramont, c'est mon 150e visisteur qui va rester longuement et se montrer très intéressé. On prend le pastis dehors. Il me parle de l'expo Idelux et du dictionnaire des peintres d'Ardennes et de Gaume. Il est accroché par les peintures d'Eric Neuberg et veut les exposer à Idelux en automne. Etonnemment c'est la première fois qu'il vient à Moircy alors qu'on se connait depuis 1976 et qu'il habite à 10 Kms de chez moi

Parution de l'article géant de "La Meuse" sur Moircy

Diffusion de La Dolce Vita et du Septième sceau

Vendredi 25 août

Le Bail de La Courbeure est signé...Incroyable !!!

Nombreuses visites car c'est le dernier WE des Portes ouvertes. D'abord deux adultes et leurs jumeaux américains de 3 ans. Madame Alfred Blondel et son mari Puis un groupe emmené par le plasticien Bob Van der Auwera, sa femme, sa fille et une américaine Joy, du Michigan. Bob a un jardin de 2 ares à Woluwé, classé "réserve naturelle" . Je peux venir quand je veux et même loger. Ci-dessous une de ses oeuvres "Egaux et Différents"

Samedi 26 août

Et c'est le Vernissage de fin de Portes Ouvertes. Je n'en ai qu'une seule photo. Trop préoccupé et puis jamais personne ne prend mon relais en photos. Il y aura 48 personnes.( Voir le début des arrivées ci-dessous, dans le jardin)

Soirée à St Hubert à l'Amphora. Couché à 2h45

Dimanche 27 août

Le dernier. 22 personnes en tout. Une femme de fermier, ici tout au début. Je vais lui parler avec Enelle et Anne-Maie Klenes et elle nous dit "Mon mari a été tué par un Taureau". Moi ahuri (elle n'a pas l'air d'une fermière) qui lui demande alors "Votre mari était torero???". Anne-Marie et Nicole prises d'un fou-rire et moi ne réalisant pas. Mon petit fils Renaud qui vient m'embrasser en me disant "Tu es connu". Alain Schmitz qui me dit "Tu as encore séduit la journaliste de La Meuse pour avoir une page entière"

Les absents non prévus  Dominique Collignon-Jeanine Descamps-Christiane Toussaint-Marie-Claire Clausse-les Verheggen- Jean-Paul Schmit et sa femme-Dominique Tilmans-les Selys de Libin et surtout Bô Simon

Lundi 28 août

Une carte de mon cousin Frédéric. Superbe peinrure de MALEVICH (1932)

Mercredi 30 août

Un mot de Michèle Laveaux qui me demande d'aller mettre une de mes pierres peinte sur la tombe de son fils UGO (voir ci-dessous). Bien sûr que j'irai. Ce sera ma première pierre tombale

Robert et Isabelle Felix ont une fille depuis hier...

Je reçois une invitation à la rétrospective de la peintre José Picon que j'ai bien connue au début des années soixante, avec Leopold Plomteux, Armand Silvestre, François Jacquemin, Florkin, Buenkens, les épous Blavier etc.....

Jeudi 31 août

Henri Michon m'envoie un merveilleux petit livret qu(il a réalisé sur mon travail lors de son séjour ici, avec des photos. Le TItre: " Et il ira ainsi ténébreusement ou Les Veines de l'Ombre et de la Lumière

Et aussi des photos de Moircy prises lors de leur séjour ainsi qu'un livre de Tony HILLERMAN, "La Voie du Fantôme"

Neuvième récolte de haricots

Coup de fil d'Isabelle Toussaint qui voudrait que je vienne voir sa fille nouvelle-née en clinique, plutôt dimanche prochain en fin de journée

Une dernière photo de moi avac ma chienne PLUME

Les Portes ouvertes sont terminées officiellement mais il y aura encore du monde en septembre-octobre

Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
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Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes
Ma Bio - Août 1995- Mes premières Portes Ouvertes

David Hoffman et sa maison à Lagunitas in California 1

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Voici des photos reçues récemment de mon ami David Lee Hoffman

Tout d'abord deux cartes pour situer Lagunitas-San Franciso. La première nous montre la baie de San Francisco et celle de Sao Pablo. David habite au-dessus à gauche, c'est ce que je montre sur la deuxième carte
Lagunitas 1 001
Lagunitas 2David-Lee-Hoffman 0356
David-Lee-Hoffman 0385David et le cinéaste californien LES BLANK qui l'a filmé en ChineDavid-Lee-Hoffman 0343LES BLANK, Cinéaste, Réalisateur de "All in this Tea"Les Blank IMG 0453David et son épouse (Thaïlandaise, je crois)web5David et une amie au barbecue, RenataDavid-Lee-Hoffman 0371LA MAISON à l'extérieur, bâtie sur pilotis, telle une lamaserie tibétainebwebnwebP9260008P9270135P9260019P9270136P9260036P9280157La Tour de MéditationP9280158tweb
L'intérieur de la Maison;

La Kitchen-Athanor
P9260034David2P9260032P9260042david4David-Lee-Hoffman 0333P9260038P9280148

David a voyagé pendant des années en Inde, notamment à Dharamsala, où il s'est lié d'amitié avec le Dalaï Lama ainsi qu'au Nepal et au Mustang. Actuellement il va régulièrement en Chineil cultive son thé dans ses cultures propres, situées dans la montagne, un thé d'une qualité exceptionnelle qui'll sème, récolte, fabrique et exporte dans le monde entier. Tous ses reportages sont sur You Tube aisi que sur ses 2 murs Facebook où vous pouvez l'ajouter de ma part à David Lee Hoffman et The Last resort. C'est lui qui a construit sa maison qui est entièrement écologique et marquée par l'architecture bouddhiste

David Lee Hoffman in Lagunitas-California 2012-The last Resort

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About THE LAST RESORT         Le Lien:   www.thelastresortlagunitas.org

La maison de mon ami David Lee Hoffman, . Terrain acheté en 1973 et maisons en constructions successives depuis lors

 

  David Home 1973David HomeSituation de ce territoireLagunitas 2

Lagunitas 1 001

The mission of THE LAST RESORT in Lagunitas, California, is to discover and perfect sustainable environmental solutions for waste management, water reuse, and food security.

La mission de Last Resort in Lagunitas, Californie, est de découvrir et de perfectionner des solutions d'environnement soutenables  pour l'aménagement de l'espace, la réutilisation de l'eau et la protection sanitaire de la nourriture                

THE LAST RESORT is a unique architectural wonder – a self-sustaining amalgam of over 25 highly original structures known for their beauty and functionality. For over 40 years, David Lee Hoffman has built and designed a series of handcrafted structures utilizing high quality recycled materials. His peaceful village-like compound reflects the natural world and is ‘built to last for centuries’. He has incorporated the use of stone, masonry, wood, bamboo, and earth in his construction that has been influenced by years of traveling the world. “It’s an important and significant example of east-west Folk Art” according to sustainable architect Sim Van der Ryn, who was appointed California State Architect by California Governor Jerry Brown, and is on the architecture faculty at the University of California Berkeley. Many consider this work to be a one of a kind quintessential ‘living history’ – a testimony to the do-it-yourself, back to the land, respect Mother Earth ethos of the 1960′s put into practice.David Home 6

David Home 2P9280157P9260019THE LAST RESORT(Le DERNIER RECOURS) est un ensemble architectural étonnant, un amalgame de plus de 25 stuctures originales reconnues pour leur beauté et pour leur fonctionnalité. Depuis plus de 40 ans, David Lee Hoffman a construit et dessiné une série de structures manuelles, utilisant une grande quantité de matériaux recyclés. Son territoire paisible, est le reflet d'un monde naturel et est bâti pour pouvoir durer pendant des siècles. ll a incorporé dans sa construction l'utilisation de la pierre, de la maçonnerie, du bois, du bambou  et de la terre ainsi que des influences qui lui ont été apportées par des années de voyage à travers le monde.

C'est un important et signifiant exemple d'Art Folk Est-Ouest, en concordance avec les idées de l'architecte Sim Van der Rijn, qui est appointé comme architecte de l'Etat de Californie par le Gouverneur Jerry Brown, et qui est à la base de l'architecture de le l'Université de Berkley-Californie. Beaucoup de gens considèrent que ce travail est un témoignage essentiel du "Faites-le par vous-même", du retour à la terre et du respect de l'éthique de notre univers, entrés dans la pratique dès les années soixante                                   David2-copie-1

you-cant-knock-the-viewIn the spirit of “waste is not waste until it’s wasted”, THE LAST RESORT is an environmental model of sustainable and harmonious living. It attempts to assimilate both natural methods from the past with modern know-how to create a living system that effectively demonstrates possibilities of thriving in a non-polluting healthy environment. Its mission is to discover and perfect practical low-cost sustainable methods for waste management, water re-use, and food security.

Dans l'esprit de "gaspiller n'est pas gaspillé jusqu'à ce que ce soit gaspillé, The Last Resort est un modèle d'environnement et de mode de vie harmonieuse. Il essaie d'assimiler à la fois les méthodes naturelles du passé et du savoir faire  moderne afin de créer un système de vie qui effectivement démontre les possibiltés de fira pousser de la végétation dans un environnement sain, non pollué. Sa mission est de découvrir et perfectionner des structures à bas prix, pour l'aménagement du gaspillage, le réutilisation de l'eau et la sécurité de la nourriturebweb

To this end, a unique INTEGRATED BIO-MANAGEMENT SYSTEM has been successfully developed. Visionary use of vermiculture, composting, and healthy grey water systems have produced a valuable fertilizer to create superior soil and grow high grade organic food. Many useful discoveries and insights have emerged along the way that indeed may prove very beneficial in our challenged changing world.tweb

A cette fin, un système de bio-organisation intégré a été installé avec succès. Une utilisation visionnaire de la vermiculture, du compostage et de la saine eau grise a produit un efficace fertilisant pour créer un sol et des germes de nourriture organique de haut niveau. Beaucoup de découvertes utiles et de perspectives qui s'avèrent pouvoir être très utiles dans notre défi de changer le monde ont émergé tout au long de cette recherchedavid4-copie-1

 

HOW IT WORKS: Comment cela fonctionne P9260034

David Home 7David Home 4The Grey Water System - It all starts and ends in the kitchen. The journey begins at the kitchen sink. All wash/waste water, and small food scraps go down the drain and, by gravity, enter THE WORM PALACE —a continuous feeding system for vermicompostitng and bio-filtration of household organic waste and recycling. The “PALACE” itself is a small self- contained environment which contains a rich community of life (emphasis on earthworms Eisenia foetida and Lumbricus rubellus and a host of other micro- and macro- organisms) designed to bio-digest the solid food and filter the ‘waste’ water. What results is the creation of ‘nature’s finest fertilizer’– i.e. wormcasts, as well as healthy nutritious life-giving water. The water that comes out and goes into the upper moat is now chock full of life giving nutrients. This is evidenced by the richness of the flora growing directly out of the water in the moat, even without the presence of soil, as well as the myriad of critters that live and thrive in this environment (frogs, salamanders, snakes,water beetles, dragonflies, birds, etc).

Le système de l'eau grise.Tout commence et finit dans la cuisine.Le voyage commence à l'évier de la cuisine. Toutes les eaux d'évacuation, tous les déchets de nourriture, entrent dans LE PALAIS des VERS,(Lombrics et autres) qui se chargent de les transformer en compost. Les eaux qui vont dans un bassin supérieur sont filtrées et fertilisées, ce que prouve la richesse de la  flore qui pousse directement au sein des bassins en question ainsi que de la faune qui y vit (serpents, grenouilles, salamandres, scarabées d'eau, libellules, oiseaux...). Tea and worms

The water then leaves the upper moat through a micro- wetland into the lower moat system. At the opposite end of the lower moat is the Solar Power Shower Tower where the shower water filters through another bio-wetland filter and ultimately merges with the kitchen sink water. Finally it enters a large holding tank, after passing through, yet another bio-filter, where the water is stored until needed for garden use, fruit tree irrigation, and for the chickens. And the cycle is completed by harvesting the delicious nutritious food and eggs to be prepared in the kitchen! All this is accomplished without the use of electricity plus the physical environment celebrates beauty and a reverence for life giving life. And it’s a joy

L'eau quitte alors le bassin supérieur et à travers une terre bio humide, et accède à un bassin inférieur. Du côté opposé au bassin intérieur, se trouve la Tour de la Douche sous puissance solaire où l'eau de la douche est filtrée à travers une autre terre humide bio et remonte vers l'évier de la cuisine. Il y a en outre un grand réservoir d'eau filtrée qui se remplit et qui alimente le potager, les arbres fruitiers et les poulesDavid Home 2

10David home 5P9260042

P9270059vP9260041David-Lee-Hoffman 0333David et Renata-copie-1Ci-dessus David et Renata

David et son épouse BEAweb5

THE LAST RESORT has been written about in many publications including the New York Times and NBC News. THE LAST RESORT has inspired visitors from all over the world to go forth with new hope and to participate in creating positive environmental solutions.

The Last Resort a été propagé dans de nombreux articles, en ce compris le New-York Times et les nouvelles de la NBC. The Last Resort a inspiré des visiteurs du monde entier pour les pousser vers l'avant avec l'espérance de participer à la création d'un environnement positif

 

Photo by Suzie Lewitan

 

 

 

David Lee Hoffman

 

David Lee Hoffman

 

 


 
David Lee Hoffman is an American tea guru, inventor, educator, architect, ecologist, and world traveler who founded and directs The Last Resort, an ecology research center, and The Phoenix Collection, an archive of fine teas. David-Lee-Hoffman-0385-copie-1

 

Hoffman is known in the tea world for introducing and popularizing fine handcrafted artisanal teas to the West. He began importing pu’erh teas from Nepal in the early 1970s, and eventually ventured into remote regions in China to seek out the world’s finest rare organic and wild pure leaf teas.Tea 3 Hoffman’s teas eventually gained wide popularity in the US, the Americas, and Europe. He became known in China as the “the American Pu-erh Tea King”, and is considered a leading authority on pu-erh’s. Hoffman has named several fine teas including Drum Mountain Clouds and Mist, Tongyu Mountain Green, and Camel’s Breath. He also was the first importer of flowering (“blossoming”) tea from China. He is the subject of filmmaker Les Blank and Gina Leibrecht’s 2007 documentary All In This Tea.

Hoffman est connu dans le monde du Thé pour avoir introduit et popularisé des thés artisanaux excellents, dans le monde occidental. Il a commencé par importer des thés pu'erh au départ du Nepal dans les années 70, pour s'aventurer ensuite dans des régions éloignées de Chine pour y chercher des feuilles de thé organiques, rares et sauvages. Les thés d'Hoffman ont gagné en popularité aux USA, en  Amérique latine et en Europe. ll est devenu connu en Chine comme "Le thé royal américain Pu-erh, dont il est le leader. il est le héros du  film du réalisateur LES BLANK et de Gina LEIBRECHT'S, ALL IN THIS TEA, de 2007
http://youtu.be/nNw1PwlNRWk

allinthistea

Les Blank IMG 0453TeasRealisator LES BLANK

all in this tea

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David2David Lee Hoffman and Les Blank

 

Hoffman sold his Silk Road Tea company in 2004 and now runs The Phoenix Collection.

Hoffman developed his interest in teas during his extensive world travels to over 100 countries. He was amongst the first Americans to visit the remote Tibetan kingdom of Dolpo. In the early 1960s, Hoffman befriended the Dalai Lama while living in Dharamshala, India. Several Tibetan monks have contributed to the construction and creation of Hoffman’s eastern-inspired sustainable research center THE LAST RESORT, in Lagunitas, California.

Prior to entering the tea world, Hoffman invented a unique sonic cleaning system for the cleaning of precious ancient textiles, fine art, and artifacts, and had several important clients including the New York’s Metropolitan Museum, the Textile Museum in Washington DC, the Asian Art Museum, San Francisco, and the Smithsonian.

Hoffman a vendu sa compagnie de "Thé de la Route de la Soie" et dirige maintenant "The Phoenix Collection". Il a développé son intérêt pour le thé pendant ses voyages répétés dans près de 100 pays. Il est une des premiers américains à avoir visité le royaume lointain tibétain de Dolpo. Dans les année soixante, Hoffman est devenu ami avec le Dalaï lama  vivant à Dharamsala, en Inde. Plusieurs moines tibétains ont contribué à la conception et à la création de son insatallation, en CalifornieAvec le DalaÏ Lama

Il a en outre inventé un système de nettoyage des textiles anciens et précieux et a des clients importants dont le Musée métropolitain de New-York, le Musée du textile à Washington etc...

 
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0Au pied de sa colline, la plage de Point Reyes sur le Pacifique
 
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"The Last Resort-Le Dernier Recours-Lagunitas (C.A) David Lee Hoffman

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"The Last Resort-Le Dernier Recours-Lagunitas (C.A) David Lee Hoffman
"The Last Resort-Le Dernier Recours-Lagunitas (C.A) David Lee Hoffman

A propos de «  THE LAST RESORT » Le Lien:   www.thelastresortlagunitas.org

La maison de mon ami David Lee Hoffman, . Terrain acheté en 1973 et maisons en constructions successives depuis lors

THE LAST RESORT- LE DERNIER RECOURS Traduction française réalisée par Christian Vancau

 

La mission de Last Resort in Lagunitas, Californie, est de découvrir et de perfectionner des solutions d'environnement soutenables  pour l'aménagement de l'espace, la réutilisation de l’eau et la sanité de la nourriture

 

THE LAST RESORT(Le DERNIER RECOURS) est un ensemble architectural étonnant, un amalgame de plus de 25 stuctures originales reconnues pour leur beauté et pour leur fonctionnalité. Depuis plus de 40 ans, David Lee Hoffman a construit et dessiné une série de structures manuelles, utilisant une grande quantité de matériaux recyclés. Son territoire paisible, est le reflet d'un monde naturel et est bâti pour pouvoir durer pendant des siècles. ll a incorporé dans sa construction l'utilisation de la pierre, de la maçonnerie, du bois, du bambou  et de la terre ainsi que des influences qui lui ont été apportées par des années de voyage à travers le monde.C'est un important et signifiant exemple d'Art Folk Est-Ouest, en concordance  avec les idées de l'architecte Sim Van der Rijn, qui est appointé comme architecte de l'Etat de Californie par le Gouverneur Jerry Brown, et qui est à la base de l'architecture de le l'Université de Berkley-Californie. Beaucoup de gens considèrent que ce travail est un témoignage essentiel du "Faites-le par vous-même", du retour à la terre et du respect de la Mère Terre, éthiques mises en pratique dès le début des années  soixante

 

Dans l'esprit de "gaspiller n'est pas gaspillé jusqu'à ce que ce soit gaspillé, « The Last Resort » est un modèle d'environnement et de mode de vie harmonieuse. Il essaie d'assimiler à la fois les méthodes naturelles du passé et du savoir- faire  moderne afin de créer un système de vie qui effectivement démontre les possibiltés de faire pousser de la végétation dans un environnement sain et non pollué. Sa mission est de découvrir et perfectionner des structures à bas prix, pour l'aménagement du gaspillage, le réutilisation de l'eau et la sanité de la nourriture.

 

A cette fin, un système de bio-organisation intégré a été installé avec succès. Une utilisation visionnaire de la vermiculture, du compostage et de la saine eau grise a produit un efficace fertilisant pour créer un sol et des germes de nourritures organiques  de haut niveau. Beaucoup de découvertes et de perspectives qui s'avèrent pouvoir être très utiles dans notre défi de changer le monde ont émergé tout au long de cette recherche

 

Le système de l'eau grise.Tout commence et finit dans la cuisine.Le voyage commence à l'évier de la cuisine. Toutes les eaux d'évacuation, tous les déchets de nourriture, entrent dans LE PALAIS des VERS,(Lombrics rubellus,  Vers de terre, Eisenia fetida et toutes sortes d’autres micro ou macro-organismes) qui se chargent de les transformer en compost. Les eaux qui vont dans un bassin supérieur sont filtrées et fertilisées, ce que prouve la richesse de la  flore qui pousse directement au sein des bassins en question ainsi que celle de la faune qui y vit (serpents, grenouilles, salamandres, scarabées d'eau, libellules, oiseaux...).

 

L'eau quitte alors le fossé supérieur et à  travers une terre bio humide, accède à un bassin inférieur. Du côté opposé au bassin inférieur, se trouve la Tour de la Douche à la puissance solaire où l'eau de la douche est filtrée à travers une autre terre humide bio et remonte vers l'évier de la cuisine. Il y a en outre un grand réservoir d'eau filtrée qui se remplit et qui alimente le potager, les arbres fruitiers et les poules. Et le cycle est achevé, en récoltant la délicieuse nourriture nutritive ainsi que les œufs aux fins de les préparer dans la cuisine. Tout ceci est accompli sans utiliser d’électricité et en plus l’environnement physique célèbre la beauté et le respect de la vie donneuse de vie

 

Le Dernier Recours et l’explication de sa démarche ont paru dans de nombreuses publications, y compris dans le New-Tork Times et dans le NBC News. Le Dernier Recours a attiré des visiteurs du monde entier et les a inspirés pour aller de l’avant avec un nouvel espoir de participer à la création de solutions environnementales positives

 

En savoir plus sur : http://thelastresortlagunitas.org

 

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